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Au Japon, les obsèques nationales de Shinzo Abe virent à la crise politique

Hommage.

Deux mois après l’assassinat de l’ancien Premier ministre japonais, le gouvernement nippon tente, contre vents et marées, organise des funérailles nationales ce mardi 27 septembre. Mais la majorité des Japonais et les partis d’opposition y sont hostiles, notamment à cause des liens qu’entretenait Shinzo Abe avec la secte Moon.

Des manifestants brandissent des pancartes contre les funérailles nationales de l’ex-Premier ministre Shinzo Abe, à Tokyo, le 26 septembre.
Des manifestants brandissent des pancartes contre les funérailles nationales de l’ex-Premier ministre Shinzo Abe, à Tokyo, le 26 septembre. PHOTO TAKASHI AOYAMA / Getty Images via AFP

À la veille des obsèques nationales de l’ancien chef de gouvernement Shinzo Abe, assassiné le 8 juillet, un climat de crise politique s’est installé à Tokyo. Une situation que Fumio Kishida, actuel Premier ministre, n’avait certainement pas anticipée lorsqu’il avait pris la décision d’organiser cet hommage national. “La communauté internationale – y compris les dignitaires étrangers – le tient en haute estime. Qui plus est, sa vie a été interrompue par un acte barbare en pleine campagne électorale, fondement de la vie démocratique. Nous recevons des messages de condoléances non seulement du Japon mais aussi de pays étrangers”, justifiait-il le 14 juillet, cité par le journal Sankei Shimbun.

Un peu plus de deux mois après ce discours, le gouvernement assiste, désemparé et stupéfait, à un changement brutal de l’opinion publique nippone. De fait, en raison des liens historiques qu’entretenait Shinzo Abe avec la secte Moon et du forcing de Kishida, qui a décidé d’organiser des funérailles nationales sans l’aval du Parlement, les critiques

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