Exactions.
Depuis cinq mois, le Soudan est en proie à une guerre opposant les forces des généraux rivaux Al-Burhan et Hemeti. Médias et ONG rapportent de multiples exactions et la multiplication de centres de détention secrets. Quelque 5 000 personnes pourraient y être enfermées.
Le 21 septembre, à la tribune de l’ONU, le général Abdel Fattah Al-Burhan, président du Conseil de souveraineté de transition, l’a affirmé haut et fort : le conflit soudanais, qui oppose depuis le 15 avril l’armée régulière (FAS) aux Forces de soutien rapide (RSF) de Mohamed Hamdane Daglo, dit “Hemeti”, risque de s’étendre. Il a également réaffirmé qu’il s’engageait à transférer le pouvoir au peuple soudanais, après “une courte période de transition au cours de laquelle la sécurité, les conditions humanitaires et économiques actuelles et la reconstruction seront abordées, [et qui] sera suivie d’élections générales”.
Selon Afriquinfos, le chef de l’État de facto du Soudan a surtout insisté sur le fait que ce conflit est “comme une étincelle… une guerre qui débordera… et brûlera toute la ré
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