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Au sud de Toulouse, la commune de Saint-Lys s’oppose à l’installation d’un centre d’accueil destiné à recevoir 120 migrants

Très en colère, Serge Deuilhé, maire de Saint-Lys, et sa majorité municipale sont fermement opposés à l’installation d’un “CPAR” de 120 migrants pour 2023. Plusieurs hauts représentants de la macronie feraient la sourde oreille.

Serge Deuilhé préfère mettre des gants avant d’aborder le sujet : “Fidèle aux valeurs humanistes d’aide et de soins aux populations opprimées, la municipalité affirme le principe d’hébergement des migrants, ici volontaires pour un retour dans leur pays d’origine.” Mais le maire de Saint-Lys ajoute aussitôt : “Le projet actuel de Centre de préparation au retour (CPAR) demeure inadapté par rapport aux capacités de la commune. L’absence de concertation par l’Etat avec les acteurs locaux concernés est regrettable face à nos nombreuses sollicitations et celles de nos habitants.”

(…) “On va enfermer 120 personnes privées de tous repères et sans savoir ce qu’ils vont devenir vu que nous n’avons aucune information”, s’indigne presque l’adjointe Catherine Louit. Elle et les élus se donnent rendez-vous ce prochain vendredi à proximité de l’Hôtel des Ondes, là où depuis dix jours une vingtaine de migrants “chassés” des allées Jules-Guesde à Toulouse, ont été placés. La mobilisation pourrait être importante si l’on en croit certains habitants bien décidés, eux aussi, à demander des comptes à l’Etat.

La Dépêche

(Merci à Coco)