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La politique économique du président Giscard d’Estaing a consisté en une lutte contre le ralentissement économique mondial, dont il n’a pu protéger la France.
Valéry Giscard d’Estaing devait hériter, à son accession à la présidence de la République en 1974, d’une France en pleine ascension. «La France possède aujourd’hui l’économie la plus dynamique, loue en 1973 une équipe de chercheurs du Hudson Institute. La France peut espérer être, d’ici dix ans, l’économie européenne la plus puissante en termes de production totale. En 1990, les Français auront dépassé la Suède en richesse et jouiront du niveau de vie le plus élevé d’Europe.» En ce début de mandat, la France a en effet toutes les cartes en main pour se sentir en confiance. La croissance n’est jamais passée sous la barre des 3%, la plus dynamique au monde juste après le Japon, et le taux de chômage, lui, ne la dépasse pas.
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Fort de ce dynamisme, Valéry Giscard d’Estaing, celui qui, suivant les traces de son père, a été Inspecteur des Finances, puis ministre de l’Économie et des finances de 1969 à son accession à l’Élysée, veut être un nouveau souffle et traduire en actes sa formule: «Vous
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