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RÉCIT - L'appareil, qui équipait les trois armes françaises depuis 1961, est officiellement retiré du service actif. Il laissera aux militaires le souvenir d'une machine fiable, et au grand public celui d'un engin reconnaissable entre tous.
Le ballet saccadé des pales brasse l'air et la carlingue ovoïde s'arrache lentement du pont de la frégate Prairial. En ce mois de juin 2022, au large des côtes verdoyantes de la Polynésie française, l'Alouette III de la Flotille 34F entame son ultime voyage. Quand le navire rentrera au port de Brest, quelques semaines plus tard, l'hélicoptère restera figé au sol à jamais. Aujourd'hui, ses derniers compagnons de route, établis pour la plupart sur la base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, dans le Finistère, décolent encore épisodiquement. Mais le 9 décembre marquera le retrait définitif du service actif de la vénérable machine.
Mise en service en 1961, l'Alouette III fut un remarquable outil pour les trois armes françaises, la Sécurité civile, la gendarmerie nationale ou encore la douane. En 2011, elle est entrée dans la famille très restreinte des aéronefs de plus de 50 ans. Mais le progrès technologique est sans pitié. Les Lynx, puis les Dauphins, des engins plus modernes, plus perfectionnés…
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