Dans un entretien à Ouest-France, l'ancien président du RC Toulon s'est exprimé sur la démission de son «ami» Bernard Laporte de son poste de président de la Fédération française de rugby.
Le sujet principal de l'interview était son nouveau projet de maison d'édition spécialisée en BD. Mais difficile de ne pas céder à la tentation d'interroger Mourad Boudjellal, président du RC Toulon entre 2007 et 2020, sur l'affaire qui secoue actuellement le rugby français. Lorsque Ouest-France lui demande ce qu'il pense de la démission de Bernard Laporte de son poste de président de la Fédération française de rugby et des accusations qui pèsent sur lui, l'homme d'affaires prévient tout de suite : «Bernard Laporte est mon ami donc je ne suis pas objectif.» Un ami qui lui a «toujours dit qu'il n'avait rien fait.»
À contre-courant de l'opinion publique et des «gens opportunistes qui pensent qu'il est en situation de faiblesse», Mourad Boudjellal tient à rappeler à tout le monde «ce que Bernard Laporte a fait pour le rugby.» Il précise notamment que «si les stades sont pleins, c'est grâce à lui.» Pour autant, et malgré leur amitié, il ne le défendra plus s'il s'avère coupable : «Si demain Bernard Laporte est condamné après l'appel alors, il faudra le sanctionner, je suis d'accord avec ça.»
Mourad Boudjellal s'est également prononcé sur le meilleur candidat possible pour prendre la succession : Paul Goze, président de la Ligue nationale de rugby de 2012 à 2021. «Nous n'avons pas les mêmes idées, mais je reconnais qu'il a une vraie passion.»
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