Réservé aux abonnés

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, lors de la rentrée de la French Tech au ministère de l’Économie, le 22 septembre, à Paris. GAUTHIER BEDRIGNANS/Hans Lucas via AFP

ENQUÊTE - Les capitaux ne coulent plus à flots et les investisseurs demandent aux jeunes pousses de devenir rapidement rentables.

La fête est finie. Après deux années d’euphorie, de levées de fonds exceptionnelles et un carnet rose de la French Tech saturé par la naissance d’une vingtaine de licornes (ces entreprises valorisées plus de 1 milliard d’euros) en dix-huit mois, le retour sur terre est parfois violent.

Les financements se font plus rares, les investisseurs, plus regardants. «Le retournement de cycle est fort», résume Paul-François Fournier, directeur innovation Bpifrance. La France subit les effets de la crise économique mondiale et de la remontée des taux d’intérêt, même si les conséquences sur les acteurs locaux de la tech sont bien moins violentes qu’aux États-Unis.

À lire aussiLa French Tech renforce son soutien aux start-up de la santé

Le changement n’est pas visible du premier coup d’œil. Depuis le début de l’année, les start-up françaises ont, en effet, levé plus de 13 milliards de dollars, 17 % de mieux que l’an dernier, selon le cabinet EY. Ce record absolu, après une année 2021 exceptionnelle, ne doit pas faire oublier une réalité plus complexe. Si 2022 a commencé en…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à découvrir.

Le Figaro

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

La rédaction vous conseille