Entré en cours de jeu, le champion du monde de 30 ans revient sur le revers tricolore contre la Tunisie ce mercredi, à l'Education City Stadium.
Envoyé spécial à Doha
«Cinq euros par question». C'est un Antoine Griezmann tout sourire et donc fidèle à lui-même qui s'est présenté devant les journalistes en zone mixte après la défaite de l'équipe de France contre la Tunisie (1-0), mercredi, à l'Education City Stadium, lors de la troisième journée de phase de poules de la Coupe du monde. Défaite qui ne prive pas les Bleus de la qualification (elle était déjà assurée) ou de la première place au classement du groupe D. D'ailleurs, cette défaite aurait pu se muer en nul si l'arbitre n'avait pas refusé le but dudit «Grizou», qui n'a pas compris la décision des officiels.
Son but refusé : «Je ne sais pas, il faut demander à l'arbitre. Aucune idée. Les arbitres font des choix, il faut l'accepter... On va dire qu'on a été assez gentil parce qu'on était déjà qualifié, on ne s'est pas trop énervé. Mais je n'ai pas du tout compris. À voir ce que dira la Fifa.»
Une défaite qui casse (ou pas) la dynamique collective : «Non, c'est chiant, c'est dommage. On voulait faire le plein, prendre les trois points. C'est comme ça... Après, il y a eu beaucoup de changements, de joueurs qui n'ont pas évolué à leur poste. C'était donc compliqué pour tout le monde. Ils ont tout donné. Après, on a essayé de revenir au score en seconde période. On a eu les occasions, mais on n'a pas pu le faire... (...) C'est bien parce que tout le monde a participé. Ensuite, c'est dur pour ceux qui ne jouent pas à leur poste, mais c'est comme ça, c'est un rêve pour tout le monde de jouer une Coupe du monde et pour beaucoup, c'était le premier match dans cette compétition. Il faut être tranquille. On a vu en 2018 que ça ne change rien pour les 8es si on reste concentré, qu'on travaille ensemble (la France avait fait match nul contre le Danemark en poules avant de sortir l'Argentine, NDLR). On saura dès ce soir contre qui on joue. Il faudra bien se préparer.»
C'est toujours beau de jouer l'Argentine.
Antoine Griezmann
L'adversaire en 8es : «Peu importe. Le plus important, c'est d'y être. Après, on sera attentif, on regardera les matches ce soir. Après, c'est toujours beau de jouer l'Argentine. Mais il y a les Saoudiens, la Pologne qui peut le faire (et le Mexique aussi). Le staff fera le job avec les vidéos et à nous de nous préparer.»
Une prestation en forme de piqûre de rappel : «Non, mais on sait que c'est dur. Il n'y a pas de match facile à la Coupe du monde et on savait que ce serait compliqué. Si tu ne mets pas d'impact, que tu ne gagnes pas tes duels, c'est plus compliqué, on l'a vu ce soir.»
Les plus expérimentés pour aider les plus jeunes après cette triste prestation : «Un message ? Non, il n'y a rien d'alarmant, ils ne sont pas passés au travers. C'est compliqué de jouer des matches de Coupe du monde et on l'a vu contre l'Australie. On a été zéro dans les 15 premières minutes, on a été mangé dans les duels. Il y avait cette tension aussi. Ça peut arriver à tout le monde. Tranquillité, travail. Même si tu as l'expérience, les 15 premières minutes contre l'Australie, on est passé au travers parce qu'on n'était pas dans l'impact parce que ça faisait des mois qu'on attendait cela, on avait besoin de se relâcher sur le terrain.»
Ses performances depuis le début du Mondial : «J'ai fait ma préparation avec l'Atlético et le Profe Ortega (Oscar Ortega, le préparateur physique du club madrilène, NDLR). On m'a mis dans de très bonnes conditions pour cette Coupe du monde. Si je m'éclate dans ce registre de milieu ? J'adore !»
Propos recueillis en zone mixte
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