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Laurence Haloche
Laurence Haloche
Laurence Haloche Le Figaro

LETTRE EXCLUSIVE ABONNÉS - Cette semaine, plusieurs prix ont consacré des talents de la cuisine française. Et si on décrochait son téléphone pour réserver une table?

Chers gastronomes,

Ces derniers jours, le cœur de bien des professionnels de la restauration a battu plus fort. Avec la sortie du guide Michelin en mars et les résultats du Bocuse d'or en janvier (la finale aura lieu les 22 et 23, à Lyon), novembre reste le mois qui agite quelques hochets de la gloire culinaire non négligeables. Même si aucun(e) chef(fe) ne nourrit ouvertement une reconnaissance centrifugée au nombrilisme, il y a forcément eu dans l'attente des classements de La Liste et du Gault et Millau, quelques sueurs froides au-dessus des fourneaux. Les verdicts sont tombés, discutables ou partagés. la timbale pour quelques-uns, une cuillerée pour les autres. On pourrait parler de mérite, de critères, de valeurs, de lobbying… pendant des heures. À chacun ses goûts, sa subjectivité. Un restaurant vivant qui dure dans le temps, une salle pleine et des clients heureux restent les meilleures preuves d'une réussite qui ne fait pas débat. S'il n'est pas question ici de commenter les bons points décernés ou d'attribuer de nouveaux tableaux d'honneur, l'annonce de certaines récompenses a restitué des souvenirs et des émotions de repas si mémorables que le besoin d'en (re)parler s'est imposé. De quoi glaner quelques idées de très bonnes tables à faire au plus vite.

Et vous quels sont vos premiers de la classe, vos coups de cœur ? N'hésitez pas à m'en faire part sur cesttoutbon@lefigaro.fr

Bonne lecture et bon week-end !

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