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«Penser la fin de vie n’est pas un exercice neutre dès lors qu’il engage à envisager les conditions de notre propre mort, celle de personnes auxquelles nous sommes attachés», analyse Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale. Rolf Uwe Weiss/ruwes - stock.adobe.com

TÉMOIGNAGES - Intimes, souvent douloureuses, parfois déchirantes, les situations de fin de vie vécues par les proches ressurgissent inévitablement dès que l’on aborde le sujet de l’aide active à mourir.

«Jamais je ne pourrais supporter ce qu’il a traversé!», «Elle est partie paisiblement», «Les médecins ne nous ont pas écoutés»… Intimes, souvent douloureuses, parfois déchirantes, les situations de fin de vie vécues par les proches ressurgissent inévitablement dès que l’on aborde le sujet de l’aide active à mourir. Accompagnement dans la maladie, derniers moments passés au chevet d’un être aimé ou adieux à un parent, à un ami… Elles jouent un rôle central dans les convictions personnelles de chacun sur l’euthanasie et le suicide assisté.

Comme pour Pascal, jeune retraité de 62 ans, qui milite en faveur d’une loi sur l’aide active à mourir depuis la mort de son compagnon, Guy. C’est en juin 2021 qu’un diagnostic de maladie de Charcot est venu bouleverser leur existence. «Dès le départ, on savait que la mort était inéluctable et que Guy n’avait plus qu’une espérance de vie de deux à cinq ans, même si l’évolution n’est pas la même pour chaque malade», raconte Pascal. Pendant quelques mois…

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