France
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"Cette guerre, c'est une lutte pour nos valeurs" : que retenir du discours d'Elisabeth Borne devant l'Assemblée ?

La Première ministre a pris la parole devant l'Assemblée Nationale ce lundi 3 octobre, pour un discours sur la guerre en Ukraine, la position de la France dans le conflit et les conséquences de la crise énergétique pour le pays.

La Première ministre Elisabeth Borne s'est adressée à l'Assemblée Nationale, en col roulé, ce lundi 3 octobre à l'occasion de la rentrée parlementaire. Une prise de parole principalement centrée sur la guerre en Ukraine et la crise énergétique. Que faut-il retenir ?

Crise énergétique : "Nous sommes prêts pour l'hiver"

Élisabeth Borne est revenue sur les fuites constatées sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en fin de semaine dernière, parlant d'un "sabotage grave" mais sans désigner directement de coupables. Russes et Ukrainiens s'accusent mutuellement d'avoir endommagé l'infrastructure pétrolière, à l'arrêt depuis le début du conflit.

"Cette guerre nous montre la nécessité de conquérir rapidement notre souveraineté énergétique et de sortir de notre dépendance. (...) Nous y parviendrons par un plan ambitieux et durable", a lancé la Première ministre, avant de conclure : "Nous sommes prêts pour l'hiver".

Annexions russes : "Nous ne reconnaîtrons pas les résultats"

La France, comme l'ensemble des pays occidentaux, ne considère pas comme valable l'annexion de quatre régions de l'est de l'Ukraine par la Russie, qui a officialisé ce rattachement vendredi dernier lors d'une cérémonie officielle au Kremlin. Nous ne reconnaîtrons évidemment pas les résultats de ces prétendus référendums (organisés par Moscou dans les quatre régions, en seulement quelques jours, NDLR), ni l'annexion", a indiqué Elisabeth Borne.

Guerre en Ukraine : "C'est une lutte pour nos valeurs"

L'Ukraine a été au cœur du discours de la pensionnaire de Matignon. Dès l'introduction, elle a rappelé que "la France et l'Europe doivent être au rendez-vous. Cette guerre est une leçon de solidarité. (...) Cette guerre n'est pas seulement un conflit entre deux pays. (...) Cette guerre, c'est une lutte pour nos valeurs. Vladimir Poutine l'a lui-même reconnu vendredi dernier : c'est notre modèle démocratique qu'il attaque."