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Le secrétaire général de la confédération laisse derrière lui un syndicat affaibli et divisé. Celui ou celle qui lui succédera, vendredi 31 mars, devra apaiser la centrale de Montreuil.
Par Philippine Robert
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L'âge de départ à la retraite à 62 ans, c'est son dernier combat. Une ultime bataille dans laquelle Philippe Martinez aura mis toutes ses forces, aux côtés des autres syndicats. Dans quelques jours, samedi 1er avril, il fêtera ses 62 ans. La veille, le patron de la Confédération générale du travail aura rendu son tablier de secrétaire général, lors du dernier jour du congrès de la CGT à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
Il laisse derrière lui une organisation plus divisée qu'elle ne l'a jamais été. Philippe Martinez restera-t-il dans l'histoire comme l'un des fossoyeurs de la CGT ? Comme celui qui aura assisté, impuissant, au moment traumatisant où il a vu Laurent Berger être reçu en premier à Matignon et à l'Élysée, lorsque la CFDT est devenue la première organisation syndicale en termes...
