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ChatGPT : Sciences Po interdit l'usage de cette intelligence artificielle

Les élèves de Sciences Po qui feront usage de ChatGPT s'exposent à des sanctions pouvant aller jusqu'à l'exclusion de l'établissement.

Source AFP
ChatGPT est capable de repondre a des questions et de rediger des textes plus ou moins longs.
ChatGPT est capable de répondre à des questions et de rédiger des textes plus ou moins longs. © JAKUB PORZYCKI / NurPhoto / NurPhoto via AFP

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L'intelligence artificielle est perçue comme une véritable avancée pour certains, et comme un danger pour d'autres. Aussi, la prestigieuse école de Sciences Po a annoncé vendredi 27 janvier l'interdiction pour ses étudiants d'utiliser ChatGPT. Les élèves qui ne respecteront pas cette règle s'exposent même à des sanctions pouvant aller jusqu'à l'« exclusion de l'établissement, voire de l'enseignement supérieur ».

Dans un courrier adressé à l'ensemble des étudiants et des enseignants, la direction de Sciences Po annonce que « l'utilisation, sans mention explicite, de ChatGPT à Sciences Po, ou de tout autre outil ayant recours à l'IA est, à l'exception d'un usage pédagogique encadré par un enseignant, pour l'instant strictement interdite lors de la production de travaux écrits ou oraux par les étudiants ».

Sciences Po est le premier établissement d'enseignement supérieur en France à officiellement interdire cette intelligence artificielle.

La question du plagiat au cœur de la réflexion

L'intelligence artificielle ChatGPT s'est répandue comme une traînée de poudre dans le monde éducatif depuis le mois de novembre dernier. « Cet outil, qui a recours à l'intelligence artificielle (IA), interroge fortement les acteurs de l'éducation et de la recherche dans le monde entier sur le sujet de la fraude en général, et du plagiat en particulier », estime la direction de Sciences Po, dans la lettre envoyée aux étudiants, dont l'Agence France-Presse (AFP) a obtenu copie.

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« Certains États en ont, par ailleurs, déjà proscrit l'utilisation dans leurs établissements scolaires et universitaires », poursuit le communiqué.

Dès la mi-décembre, quelques semaines seulement après la mise à disposition de l'outil par la start-up californienne OpenAI, huit universités australiennes ont annoncé modifier leurs examens et considérer que l'utilisation de l'IA par des étudiants s'apparentait à de la triche.