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Cœur-de-Charente : des inquiétudes pour le prochain budget

Cœur-de-Charente : des inquiétudes pour le prochain budget
Christian Croizard, président de Cœur-de-Charente, a fait part de ses inquiétudes financières lors de ses vœux à Fouqueure.

Photo CL

Par Céline AUCHER - c.aucher@charentelibre.fr, publié le 27 janvier 2023 à 14h47.

La communauté de communes Cœur-de-Charente devra-t-elle reporter certains projets en raison des coûts de l’énergie ? C’est la crainte exprimée par le président Christian Croizard lors de ses vœux.

Une liste de projets déjà en cours, d’autres à venir. « Mais qu’on sera peut-être amenés à différer en fonction de l’impact du coût de l’énergie ». Jeudi soir 26 janvier, avant le conseil communautaire de Cœur-de-Charente à Fouqueure, les vœux de Christian Croizard étaient ceux d’un président préoccupé.« On a déjà subi des hausses des prix de l’électricité et du gaz en 2022, on s’attend à une explosion...

Une liste de projets déjà en cours, d’autres à venir. « Mais qu’on sera peut-être amenés à différer en fonction de l’impact du coût de l’énergie ». Jeudi soir 26 janvier, avant le conseil communautaire de Cœur-de-Charente à Fouqueure, les vœux de Christian Croizard étaient ceux d’un président préoccupé. « On a déjà subi des hausses des prix de l’électricité et du gaz en 2022, on s’attend à une explosion en 2023 qui risque d’avoir une incidence importante sur le budget de fonctionnement et, par ricochet, des effets néfastes sur notre capacité d’investissement et donc sur l’économie locale », alerte Christian Croizard.

On a déjà subi des hausses des prix de l’électricité et du gaz en 2022, on s’attend à une explosion en 2023.

Une hausse des charges qui pourrait impacter les ambitions de la communauté de communes, à l’instar du projet de construction d’un réseau d’assainissement collectif à Tusson ou de l’aménagement de terrains familiaux pour l’accueil des gens du voyage sur le site de Bois Billon à Aigre, sur lequel les élus n’ont pas encore réussi à se mettre d’accord (lire CL du 4 septembre 2022).

La gendarmerie bientôt terminée

D’autres projets sont en revanche bien avancés, comme la construction de la nouvelle caserne de gendarmerie à Mansle, dont les travaux ont démarré en septembre dernier. « Pour une livraison au cours de ce premier trimestre : le transfert de l’ancienne vers la nouvelle gendarmerie est programmé à partir du 15 mars », souligne Christian Croizard, qui voit là se concrétiser une des promesses faites lors de la naissance de Cœur-de-Charente : mener à bien les projets déjà lancés par les trois ex-CDC. « Une fierté communautaire », dit le président, en pointant aussi la livraison, réalisée à l’automne dernier, du pôle enfance-jeunesse de Vars, initié par l’ex-CDC de la Boixe.

Autre projet également en cours, l’extension du siège administratif de Cœur-de-Charente à Tourriers, dans les anciens locaux du Pays manslois. « Des locaux où on est à l’étroit aujourd’hui, reprend Christian Croizard, en pointant un agrandissement de quelque 150 m² dans la grange en face et une restructuration du bâti existant. On va y créer quatre bureaux et une salle de réunion supplémentaire sur deux niveaux. » Des travaux qui devraient durer jusqu’en octobre prochain, pour un coût prévisionnel de 387.000€ HT, alors que le siège technique de Cœur-de-Charente, à Mansle, doit être aussi réorganisé pour gagner de l’espace.

Les points à l’ordre du jour

C’est un petit conseil qui a réuni les élus de Cœur-de-Charente jeudi. Les dossiers à l’ordre du jour étaient peu nombreux et ont tous été votés à l’unanimité. C’est le cas de la vente d’un terrain de 690 m² à la société Charente Exploitation et Services Agricoles sur la zone d’activités des Maisons-Rouges à Chenon, pour 5.000€. « Une entreprise déjà propriétaire de la parcelle voisine qui veut implanter une usine de séchage de luzerne », précise Renaud Combaud, vice-président au développement économique. Les élus ont aussi validé les études pour la réhabilitation du réseau d’assainissement collectif de Montignac en bord de Charente, qui n’est plus étanche et traite une grande quantité d’eau du fleuve, pour un coût estimé à 346.258€ HT. « Une priorité », lance Didier Bertrand, vice-président à l’assainissement, en pointant la réhabilitation de la station d’épuration prévue dans un second temps, « sous réserve de financement ». Sur le même sujet, les élus ont voté le lancement des études pour déphosphater l’assainissement collectif à Saint-Amant-de-Boixe et limiter l’impact des eaux usées dans le Javard dont le débit est faible. « Une opération qui oblige à créer une nouvelle filière boues sur la station d’épuration pour un montant global estimé à 250.000€ HT », dit Didier Bertrand.