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Comme à la maison au Café de la Paix

Comme à la maison au Café de la Paix
Deux cuistots et quatre personnes au service : une équipe nécessaire pour assurer les 90 couverts chaque midi.

Photo Julie Desbois

Par Julie DESBOIS - j.desbois@charentelibre.fr, publié le 30 septembre 2022 à 16h55.

À La Couronne, Frédéric, Régina Pois et leur Café de la Paix sont devenus une institution. On y mange bien sans prétention. Et les bonnes tranches de rigolades sont légion.

Cela pourrait être le bar des amis. Ou le bar des sportifs. Ou le bar des amis sportifs. Sans conteste le bar des bons vivants. En douze ans, Frédéric et Régina Pois ont su s’ancrer à La Couronne et devenir « the place to be ». Un bistrot qui fourmille d’habitués toujours enjoués, jamais avares d’un mot...

Cela pourrait être le bar des amis. Ou le bar des sportifs. Ou le bar des amis sportifs. Sans conteste le bar des bons vivants. En douze ans, Frédéric et Régina Pois ont su s’ancrer à La Couronne et devenir « the place to be ». Un bistrot qui fourmille d’habitués toujours enjoués, jamais avares d’un mot pour rire. Un bistrot mené par une équipe de six personnes qui met les petits plats dans les grands. Dès 8h, tout le monde est sur le pied de guerre. Au comptoir, il y a ceux qui servent le petit noir. Aux fourneaux, les deux cuistots qui s’affairent pour assurer le service.

Tous les midis, le Café de la Paix fait le plein. « On est à 90 couverts », compte le patron, qui n’aime pas voir la mauvaise saison arriver. « ça me prive de la terrasse et de nombreuses places. » Pousser les murs, il y pense. Comment faire autrement ? En attendant, le patron se démènera toujours pour vous trouver un coin de table pour déjeuner. Mais, mieux vaut réserver.

Côté carte, c’est simple et efficace. « Toujours des produits frais », insiste le patron. Une bonne viande, des frites maison, tartare, burgers, poisson, un plat du jour et le tour est joué : ouvriers, actifs, habitués sont rassasiés. Et on ne lésine pas sur la quantité. « On n’est pas là pour proposer des petites assiettes. Les clients y trouvent leur compte. » Pour le dessert, il y a toujours une petite suggestion du serveur. Qui, en cas de trop grande hésitation, vous conseillera l’incontournable crème brûlée.

Côté carte, le Café de la Paix mise sur la simplicité mais l’efficacité. Des produits frais, des frites maison et des assiettes bien garnies.
Côté carte, le Café de la Paix mise sur la simplicité mais l’efficacité. Des produits frais, des frites maison et des assiettes bien garnies.

Photo Julie Desbois

Des midis bien remplis et des vendredis soirs festifs, c’est la recette gagnante du Café de la Paix. « On regarde les matches, on danse », rigole Frédéric Pois, Fred pour les habitués. Rugbymen, footballeurs et basketteurs, tous les sports se retrouvent autour du comptoir. « L’ambiance est familiale. On est un peu comme une bande de potes. »

À 49 ans, Frédéric Pois est derrière le zinc depuis qu’il a 23 ans. Il a fait les belles soirées d’Angoulême à La Hacienda, à Angoulême, devenue aujourd’hui La Réserve. En 2011, il reprend l’affaire familiale. Exit le bar PMU de La Couronne. Il se lance dans la restauration et crée le Café de la Paix, un bar brasserie. Plus de dix ans plus tard, le succès est toujours au rendez-vous. Le vice-président du COC rugby apprécie la philosophie de la mairie, prompt à aider les commerçants, et tient à s’investir dans la vie de la commune en donnant ses idées pour le réaménagement de la place du Champ-de-Foire.

Une affaire qui se poursuit en famille, avec son fils, qui donne un coup de main, mais surtout Régina, sa femme, au sourire communicatif. Elle a quitté son poste de responsable de rayons fruits et légumes quand elle a vu que les longues soirées de La Hacienda l’empêcheraient de voir son mari. Aujourd’hui, il ne le regrette pas. « Je n’ai jamais trouvé quelqu’un qui bosse aussi bien qu’elle », sourit le patron. Conquis. Comme les clients.