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Emmanuel Macron et Joe Biden (avec Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international) au G20 à Bali, le 16 novembre 2022. BAY ISMOYO/AFP

DÉCRYPTAGE - Le chef d’État sera à Washington à partir de mardi 29 novembre. Il espère convaincre Joe Biden de revenir sur une loi votée en août, qui menace l’emploi et la croissance économique en Europe.

Le plaidoyer d’Emmanuel Macron, en visite d’État à Washington à partir de mardi, pour que Joe Biden revienne sur l’esprit de la loi votée en août en vue de créer une filière automobile électrique la plus américaine possible, est loin d’être gagné.

La mesure de l’Inflation Reduction Act qui exclut les modèles de constructeurs non-américains des crédits d’impôt de 7500 dollars accordés aux acheteurs de voitures électriques est loin d’être isolée. Dans ce paquet législatif de 430 milliards de dollars, de multiples autres dispositions, en particulier des aides massives aux industries qui rapatrient leur chaîne d’approvisionnement aux États-Unis, ont le potentiel de créer «une diversion significative de la production et des futurs investissements, de menacer l’emploi et la croissance économique en Europe et ailleurs», déplore la Commission de Bruxelles.

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Hélas pour les Européens, le texte de l’Inflation Reduction Act, modèle de mariage du «progressisme écologique» avec le nationalisme industriel…

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Le Figaro

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