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[Conjoncture] Le repli des prix à la production des produits agricoles se poursuit

Les prix à la production des produits agricoles baissent de nouveau en décembre 2022. Ces derniers ont diminué de 2 % sur un mois contre 1,4 % en novembre. "En glissement annuel, le ralentissement se poursuit avec plus de 10,9 %, après plus de 13,6 % en novembre", observe Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture dans sa note d'infos diffusée le 31 janvier 2023.

La majorité des produits participent à la détente globale. Seuls les fruits, les ovins et les légumes échappent à ce constat. Les prix restent néanmoins élevés par rapport aux prix moyens sur cinq ans avec une hausse de 26,8 %.

Les céréales en détente

"L’appréciation de l’euro face au dollar, la reconduction de l’accord sur le corridor en mer Noire et l’annonce de récoltes australiennes record entretiennent la décrue des cours des céréales", explique Agreste. Ces derniers tendent vers les niveaux observés en 2021. Toutefois, ils restent supérieurs de plus de la moitié aux prix moyens de la moyenne 2017-2021.

Le maintien du corridor pour les exportations ukrainiennes de tournesol, les disponibilités confortables au niveau mondial, et le recul des cours mondiaux du canola et du pétrole ont eu des conséquences sur le prix des oléagineux. Agreste constate une diminution, pour le troisième mois consécutif des prix des oléagineux sur un an. Les prix demeurent cependant au-dessus des prix moyens quinquennaux avec une augmentation de plus de 30,2 %.

Les  produits animaux

À l’exception des ovins, les prix des productions animales, reculent à nouveau sur un mois. "Sur un an, les cours ralentissent tout en demeurant fermes, nettement au-dessus de ceux de décembre 2021 et de la moyenne 2017-2021", indique Agreste.

L’offre de viande reste limitée, tandis que le contexte d'inflation actuel ralentie la demande en viande. Du côté des prix du lait de vache, ceux-ci se stabilisent au niveau le plus élevé de 2022. Cela s'explique par le tassement des prix des produits laitiers sur le marché international causé par un ralentissement de la consommation.

L'épizootie d’influenza aviaire réduit la demande en œufs. De ce fait "les prix des œufs continuent de s’apprécier".