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EXCLUSIF - À l'occasion de sa béatification par l'Église, le cœur de Pauline Jaricot, morte en 1862, a été expertisé. Son état exceptionnel de conservation reste une énigme pour les scientifiques.
On dit qu'elle serait morte «en odeur de sainteté» : l'expression consacrée est ici à prendre au sens premier et originel. Dans le christianisme, certains grands saints auraient échappé miraculeusement à la corruption de la chair après leur mort, à l'instar de saint Padre Pio ou de sainte Thérèse de Lisieux (dont les dépouilles, dit-on, auraient même exhalé de doux parfums). Ainsi Pauline Jaricot, pieuse Lyonnaise du XIXe siècle qui consacra sa vie à la prière et à des œuvres de charité, est au cœur d'un étrange «miracle» : depuis sa mort en 1862, son cœur est resté dans un état exceptionnel de conservation, à l'intérieur d'un reliquaire (un cardiotaphe) que les fidèles viennent vénérer à l'église Saint-Polycarpe.
Une expertise de biologie moléculaire vient d'être effectuée sur cette relique, sans parvenir à lever le mystère qui entoure Pauline Jaricot : les travaux des chercheurs n'ont, à ce stade, décelé aucune preuve qui contredirait l'hagiographie chrétienne. Plus encore…
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