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"Contaminations préoccupantes" : de nombreux moules en silicone présentent des substances toxiques

Des substances nocives présentes dans les moules en silicone, souvent utilisés pour les gâteaux. C'est l'alerte que lance ce jeudi 1er décembre l'UFC-que-choisir, à l'approche des fêtes de fin d'année. 

Attention si vous faites vos bûches, biscuits et autres petits gâteaux de Noël ou vos pâtisseries du quotidien dans des moules en silicone. Et parmi les éléments analysés par l'association de consommateurs, 23 moules sur 29 présentent des "contaminations préoccupantes".

"Les niveaux de substances émises sont parfois considérables et dépassent pour certains moules la limite maximale prévue par la réglementation française pour l’ensemble des substances", alerte l'UFC dans les résultats de son test publiés ce jeudi 1er décembre.  

Pour mener son test, l'UFC a donc sélectionné un échantillon de 29 moules qui sont vendus en magasin ou sur internet, et les a soumis à trois cuissons successives. "Les résultats du test ont de quoi inquiéter : la plupart des moules testés laissent migrer vers les aliments des substances en quantités élevées, voire dans certains cas des substances particulièrement dangereuses", indique alors l'association.

Certains moules à éviter

Si l'UFC rappelle que "tous les moules en silicone ne sont pas à proscrire", il faut en revanche éviter strictement six des références, parmi lesquelles : les moules Carrefour Home 18 minimuffins et Aliexpress à 6 donuts x 2.

Pour l'association, ce test permet aussi de pointer du doigt un manque d'uniformisation de la réglementation et déplore que la réglementation en vigueur pour la France date de plus de 30 ans. Elle est "aujourd’hui particulièrement lacunaire en se contentant en pratique de définir un niveau maximal d’émissions toutes substances confondues, alors qu’il faudrait définir des niveaux bien plus bas pour chacune des substances les plus dangereuses identifiées", déplore l'UFC.

Dans l'attente d'une amélioration du cadre réglementaire au plan européen, l'association saisit la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence et de la Répression des Fraudes), "pour qu’elle réalise des contrôles renforcés sur cette catégorie de produits."