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Coupe du monde 2022 : les Brésiliens dansent, le goal croate compense, Eto’o en colère intense… L’actu de ce 6 décembre

Au 17e jour du Mondial, la phase à élimination directe de la compétition se poursuit, avec la suite et fin des huitièmes de finale. Au programme : une confrontation entre voisins, avec la Roja espagnole opposée au Maroc du sélectionneur Walid Regragui, tandis que le Portugal de Cristiano Ronaldo tentera de se défaire de coriaces Suisses.

Les matchs du jour

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Les résultats de lundi

Croatie 1-1 Japon (3-1 t.a.b). Chez les «Vatreni», le héros ne fut pas, comme souvent, le génie Luka Modric mais bien Dominik Livakovic. La Croatie doit à son gardien sa qualification pour les quarts de finale, après un match compliqué en huitième de finale contre le Japon, conclu aux tirs au but (1-1, 3 t.a.b. à 1) lundi à Doha. Le dernier rempart de 27 ans s’est montré décisif lors de la séance de tir au but en stoppant les deux premières frappes nipponnes (Minamino sur sa droite et Mitoma sur sa gauche) avant de recommencer lors du quatrième tir au but (Yoshida) pour conduire les siens vers les quarts. Les Nippons, poussés par un kop bruyant, pensaient sans doute avoir fait le plus dur en ouvrant le score juste avant la mi-temps par Maeda. Mais Ivan Perisic, l’ailier vétéran de Tottenham (33 ans), a égalisé d’une puissante et précise tête croisée (55e).

Brésil 4-1 Corée du Sud. En quarts, les Croates s’attaqueront à un gros morceau : la Seleção de Neymar, qui a joué 80 minutes et a inscrit un pénalty, a écrasé les coéquipiers de Son Heung-min (4-1), lundi au Stade 974 de Doha. Outre le but de Neymar (13e), qui n’a pas semblé gêné par sa cheville, la Seleção a bâti son succès en première période en marquant par Vinicius (7e), Richarlison (29e) puis Lucas Paqueta (36e), avant que les Coréens ne réduisent l’écart par Paik Seung-ho (76e).

Le coup de sang de Samuel Eto’o

Il a pété les plombs. L’ex-capitaine des Lions indomptables et président de la fédération camerounaise Samuel Eto’o s’en est pris physiquement et verbalement à un cameraman alors qu’il s’apprêtait à quitter le stade 974 peu après la victoire du Brésil. L’ancien joueur du FC Barcelone, aussi ambassadeur Fifa, prenait quelques photos à la volée avec des badauds lorsqu’il s’est soudain énervé à l’encontre d’une personne qui pourrait être un youtubeur algérien, Sadouni SM. «Je n’ai pas compris ce qu’ils disaient, a déclaré Ricardo López Juárez, journaliste de La Opinión à Los Angeles qui a assisté à la scène, interrogée par El Larguero. J’ai entendu Eto’o échanger des mots avec le fan d’un ton énervé. Il a commencé à le chasser de manière incontrôlable. Le fan a pris la caméra et c’est là qu’Eto’o commet l’erreur. Au lieu de partir, il donne un coup de pied.»

Rejet du recours français contre le score de Tunisie-France

Statu quo. Cinq jours après le match France-Tunisie qui s’était terminé sur une défaite 0-1 des Bleus, la Fifa estime qu’il n’y a pas de raison de valider, après coup, le but égalisateur d’Antoine Griezmann refusé par l’arbitre Matthew Conger après assistance de l’assistance vidéo mercredi soir. Et ce, malgré la réclamation de la Fédération française de football. «La Commission de discipline de la Fifa a rejeté la réclamation soumise par la Fédération française de football en lien avec le match de Coupe du monde Tunisie-France joué le 30 novembre», a écrit l’instance dans un court communiqué, lundi, sans dévoiler les raisons de ce rejet. C’est donc acté : la France s’est bien inclinée pour la première fois de son histoire contre les Aigles de Carthage. De toute façon, même si la Fifa avait donné raison à la FFF, le classement du groupe D aurait été inchangé : les Bleus premiers et les Tunisiens derniers.

A Doha, clubs et pubs à l’abri des regards, symboles des deux visages de la société qatarie

La nuit est tombée depuis plusieurs heures sur West Bay, quartier luxueux de Doha. A quelques encablures du front de mer, les gratte-ciel scintillent et les voitures se font désormais rares. Personne ou presque dans les rues. On entre sur la pointe des pieds dans un hôtel clinquant, du marbre du sol au plafond où, en pleine Coupe du monde, la nuit se monnaie à 1 000 euros pour deux personnes. On passe un portique de sécurité de type aéroport, grimpe un étage, avant de se retrouver face à trois golgoths en costume-cravate derrière un guichet, bloquant le passage vers une épaisse porte noire. Pour la franchir, il faut avoir au moins 21 ans et accepter de faire scanner son passeport. S’ouvre alors à nous l’Aviary night-club, bar tamisé la journée, boite de nuit en soirée. On y diffuse les matchs jusqu’à minuit avant que les écrans plats ne laissent place à un DJ, chemise à fleurs aux platines. A l’intérieur des hôtels et restaurants de luxe de l’émirat, l’alcool coule à flots lors du Mondial. Une façon de satisfaire les expatriés les plus aisés sans heurter les locaux les plus conservateurs. Le reportage de notre envoyé spécial dans les bars de Doha.

Le chiffre du jour

3. En convertissant le pénalty du 2-0 face à la Corée lundi soir, Neymar est devenu le troisième joueur de la Seleção à marquer lors de trois éditions différentes de Coupe du Monde, après Ronaldo et Pelé.

«Si le Maroc gagne, ce sera la folie !»

Le parcours des Lions de l’Atlas, dernière équipe africaine toujours en lice dans la compétition qui affronte ce mardi l’Espagne, est suivi avec ferveur dans tous les cafés de la capitale, Rabat. Et bien au-delà : à Bordeaux, les habitués du bar Le Cristal, haut lieu de la communauté marocaine, attendent la rencontre «historique» contre l’Espagne, cet après-midi, en huitième de finale.

L’image du jour

Dominik Livakovic arrête le tir au but de Maya Yoshida, lundi soir. (Julian Finney/Getty Images via AFP)

Le gardien croate Dominik Livakovic a écœuré les Japonais en arrêtant trois tirs au but en huitièmes de finale, lundi. Dans l’histoire de la compétition, seuls deux gardiens avaient déjà réussi pareille prouesse : le Portugais Ricardo en quart de finale de l’édition 2006 contre l’Angleterre et son compatriote Subasic face aux Danois, en huitième de finale du Mondial 2018. «C’est un sentiment extraordinaire. Dieu merci, ça s’est bien terminé. Ils ont pressé haut depuis le début de match, qui a été difficile. C’est le plus grand moment de ma carrière», a réagi le héros du soir après la rencontre.

La phrase du jour

«Je n’ai jamais vu autant de danse.»

—   Roy Keane

Les célébrations des Brésiliens ne plaisent pas à tout le monde. «Fantastique finition de Vinicius, excellent début de match. Mais je n’ai jamais vu autant de danse […] Ils marquent quatre buts et ils dansent à chaque fois.» L’ex joueur irlandais Roy Keane, enfant terrible du foot dans les années 1990, a comparé le show des auriverdes à une émission de danse bien connue outre-manche. «Je ne peux pas croire ce que je regarde, c’est comme regarder Strictly (Come Dancing). C’est très irrespectueux vis-à-vis de l’adversaire.»

Roy Keane n’est peut-être pas au bout de ses peines. Avant la compétition, l’ailier droit Raphinha racontait que la sélection avait soigneusement affiné ses chorés : «Nous avons déjà préparé dix danses, avait expliqué l’ailier brésilien. Elles ne sont pas spécifiques à un joueur. Une danse pour le premier but, une autre pour le deuxième, pour le troisième…», expliquait le joueur du Barça. Le sélectionneur Tite s’est aussi déhanché, et rien d’irrespectueux selon lui : «Nous essayons de nous adapter aux caractéristiques des joueurs. Ils sont très jeunes et j’essaie de m’adapter un peu à leur langue, et une partie de leur langue est la danse.»

CR7 en contact avec un club saoudien, mais rien de conclu

«Il n’a pas signé.» Le quotidien espagnol Marca a affirmé lundi que Cristiano Ronaldo jouerait à partir de janvier pour al-Nassr. Mais si la star portugaise, qui sort d’un divorce houleux avec Manchester United, est bien en contact avec al-Nassr (D1 saoudienne), rien n’était fait lundi, selon plusieurs sources concordantes du club en question. En milieu de semaine dernière, une autre source interne à l’équipe saoudienne, avait confirmé la réalité «de sérieuses négociations», évoquant même la possibilité d’une signature à Doha durant le Mondial auquel participe le Portugais. Cette source avait toutefois ajouté qu’il restait des points à régler «autour de la question des droits d’image».