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Coupe du monde : Flick et l'Allemagne «optimistes», Luis Enrique craint «l'excès de confiance»

À la veille du premier choc de cette Coupe du monde entre l'Allemagne et l'Espagne, les sélectionneurs de ces deux nations se sont exprimés en conférence de presse.

Battue 2-1 par le Japon mercredi, l'Allemagne est «sous pression» avant d'affronter l'Espagne dimanche (20h00), selon l'attaquant espagnol de Leipzig, Dani Olmo, mais le sélectionneur allemand Hansi Flick est «optimiste», tandis que Luis Enrique craint «l'excès de confiance» pour une Espagne qui a terrassé le Costa Rica 7-0.

Voici les principaux points des conférences de presse de l'Espagne et de l'Allemagne :

L'Allemagne, «la sélection qui ressemble le plus à l'Espagne»

Luis Enrique (sélectionneur de l'Espagne): «L'Allemagne est une sélection qui joue toujours vers l'avant, peu importe la situation dans laquelle elle se trouve. Le besoin de résultat peut jouer, mais ils essaient toujours d'avoir le ballon, de presser... C'est la sélection qui ressemble le plus à l'Espagne, dans le sens où elle veut toujours contrôler et dominer le jeu. Pour nous, ce sera un joli défi, car on a les mêmes objectifs qu'eux. Ce sera un match ouvert».

Hansi Flick (sélectionneur de l'Allemagne): «Je confirme, nos deux sélections sont similaires dans le système de jeu, ce sont deux équipes qui jouent beaucoup sur les duels, sur les un-contre-un. C'est ce qu'on a dit à nos joueurs: pour pouvoir jouer à notre meilleur niveau, il faudra gagner les duels. L'Espagne joue toujours en 4-3-3, comme le FC Barcelone, ils ont des automatismes très clairs. Et moi, Luis Enrique, je l'aime bien. J'aime bien l'écouter parler».

L'Espagne «euphorique», l'Allemagne «optimiste»

Luis Enrique : «Cette euphorie, on l'a gérée très normalement. Ce sont trois points, rien de plus. Le fait d'avoir commencé de manière ausi tranchante, cela génère de la confiance, mais il ne faut pas tomber dans l'excès de confiance. Je crois que le prestige de l'adversaire, l'Allemagne, fait qu'il n'y aura pas d'excès de confiance. Le groupe sait que l'adversaire exige que l'on réunisse toutes nos forces pour réussir ce défi. Je n'ai aucune inquiétude là-dessus.».

Dani Olmo (attaquant de l'Espagne): «Ce n'était que le premier match, le premier sur sept (jusqu'à la finale, NDLR). On l'a vécu avec beaucoup de joie, mais il faut savoir rester calmes. Demain (dimanche, NDLR), c'est une finale qui nous attend. Eux, ils sont sous pression, ils ont besoin de gagner, et on sait que l'Allemagne est une des meilleures sélections du monde. On ne peut pas l'enterrer après un seul match».

Hansi Flick: «Je suis optimiste, j'ai hâte que ce match commence. On est dans un Mondial, quand même. Certes, ce ne sont pas les meilleures conditions, mais on a suffisamment de qualité pour gagner ce match».

Le Japon, «c'est passé»

Hansi Flick: «Ça a été important d'expliquer aux joueurs ce qu'on n'a pas fait de bien, les situations où on a commis des erreurs. Ils doivent comprendre cela avant qu'on leur présente la solution. On a parlé de ce match, c'est passé. On reste convaincus que notre philosophie de football est la bonne, et on va essayer de faire mieux demain (dimanche, NDLR). Je me suis centré sur le football, sur les choses que l'on peut changer: fermer les espaces et surtout jouer, être vaillants. Je suis convaincu qu'on peut le faire. Ça a été difficile de digérer cette défaite, mais on doit continuer à croire en nos principes footballistiques».

Luis Enrique: «Moi, je me sens plus à l'aise quand je dois gérer des problèmes, plutôt que de l'euphorie. Je suis aussi tordu que cela, oui. Ne riez pas, c'est comme ça: je me sens plus à l'aise quand il faut relever le moral d'une équipe. Ça fait ressortir mon caractère asturien. Durant ma carrière, j'ai connu des moments heureux, mais c'est quand tout le monde veut me tomber dessus que je sors le meilleur de moi-même. Cette semaine a été très agréable, je ne peux pas dire le contraire. Mais c'est quand les problèmes s'accumulent que je suis le meilleur».