Daniel Amartey, le joueur de Leicester et du Ghana, est revenu sur le penalty manqué de son compatriote André Ayew, mais aussi sur le contexte particulier du match face à l'Uruguay.
Daniel Amartey (milieu défensif du Ghana, défait 2-0 par l'Uruguay vendredi et éliminé du Mondial-2022, en zone mixte):
«C'est le football, ça arrive. Si on marque ce penalty, je pense qu'on les tue. Mais on le rate, et on a vu le match changer. Ils sont venus marquer deux fois. À la fin, même leurs défenseurs sont montés, il y a eu des situations de quatre contre deux. Mais on a réussi à défendre. (Saviez-vous que l'Uruguay avait besoin de marquer pour passer ?) Oui, on a vu ça sur l'écran géant. J'ai dit à mon équipe qu'on avait besoin d'un but, mais qu'eux aussi, donc qu'on devait défendre. Si on ne passe pas, eux non plus. Pour moi, c'était important. (Scénario similaire à 2010 ?) Je m'en fiche de ce qui s'est passé en 2010. C'est passé. Aujourd'hui (vendredi, NDLR), c'était différent. On était venus pour gagner contre une excellente équipe d'Uruguay. Les gens qui avaient joué contre Suarez à l'époque ne sont plus là. Nous sommes une nouvelle génération. On était juste venus jouer notre football. (Sur la virulente réaction des Uruguayens) On les connaît. Suarez, tu le touches à peine, il tombe. Peut-être qu'ils voulaient plus de temps, peut-être pour le penalty non sifflé... (Devraient-ils être punis pour cela ?) Je pense que oui. On respecte l'arbitre. Si le match est fini, c'est fini. Si mon équipe avait eu cette attitude, j'aurais sans doute réagi, mais quand c'est l'adversaire, je ne peux rien dire. Je laisse cela à l'arbitre. (Sur l'élimination) Je vais bien. C'est la vie. On continue. C'était ma première coupe du monde. J'ai beaucoup appris. On se qualifiera pour le prochain Mondial et on reviendra».
