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Covid : l’isolement, c’est fini... quoi qu'il en coûte pour les personnes immunodéprimées

Malgré les vagues de Covid qui s’enchaînent quasiment non-stop depuis début 2020 et les 164 000 morts causées par celles-ci, le gouvernement semble désormais convaincu que le Sars-CoV-2 est une maladie saisonnière et bénigne. Tant pis pour les personnes fragiles.

Samedi, le gouvernement a fait paraître au Journal officiel un décret abrogeant au 1er février la délivrance d’arrêts de travail dérogatoires aux salariés contaminés par le Covid et ne pouvant pas télétravailler.

Dans les faits, c’est le rétablissement du jour de carence pour cette pathologie et la fin de l’isolement des personnes positives au coronavirus que le gouvernement acte ainsi. Dans la même veine, l’exécutif a choisi de mettre fin au suivi des cas contacts effectué jusqu’ici par l’assurance-maladie.

La fin des dérogations pour les immunodéprimés

« À partir du 1er février 2023, la seule alternative laissée aux personnes à risque est de s’isoler complètement du reste de la société ou de risquer leur vie en permanence », a réagi dans un communiqué de presse le collectif Winslow santé publique, qui défend une politique sanitaire de prévention face au Covid.

Et l’inquiétude ne s’arrête pas là pour les personnes vulnérables, car le gouvernement entend aller plus loin en renvoyant celles-ci au travail. Bénéficiant jusqu’au 31 janvier de dérogations leur permettant de télétravailler ou d’avoir recours au chômage partiel, les personnes immunodéprimées et à risque n’ont obtenu la prolongation de ce dispositif que jusqu’à fin février.

« (Cette décision) met les salariés immunodéprimés dans une situation impossible face aux lourdes menaces auxquelles ils font toujours face, en ne leur laissant pas d’autre choix que de s’exposer dans les transports et sur leur lieu de travail », a dénoncé l’association de malades du rein Renaloo.