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Dans le parc de Dartmoor, les Anglais défendent leur droit au camping sauvage

Royaume-Uni.

En Angleterre, seules 8 % des terres sont accessibles au public. Dans le sud-ouest du pays, les espaces naturels de Dartmoor étaient les derniers à permettre de poser sa tente librement. Alors, quand une décision de justice a annulé cette possibilité, les Britanniques en on fait une question de principe : il faut se battre pour le droit de tous à vagabonder.

Des manifestants pour le “droit à vagabonder” tiennent des pancartes et des drapeaux alors qu’ils se rassemblent dans le village de Cornwood, en bordure de Dartmoor, dans le sud-ouest de l’Angleterre, le 21 janvier 2023.
Des manifestants pour le “droit à vagabonder” tiennent des pancartes et des drapeaux alors qu’ils se rassemblent dans le village de Cornwood, en bordure de Dartmoor, dans le sud-ouest de l’Angleterre, le 21 janvier 2023. Photo ADRIAN DENNIS/AFP

C’était le dernier lieu où l’on pouvait camper librement en Angleterre. Les landes du parc national de Dartmoor, dans le sud-ouest du Royaume-Uni, étaient courues par les amateurs de nuits à la belle étoile. Mais, dans le sillage d’un jugement rendu par la Haute Cour de justice britannique le 13 janvier, les aventuriers en herbe se sont retrouvés le bec dans l’eau.

Tout vient de l’agacement de propriétaires terriens, rappelle le site de la BBC, Alexander et Diana Darwall, détenteurs d’une parcelle de 16 km2 dans le sud de Dartmoor (comté du Devon), qui ne voulaient plus y laisser dormir le tout-venant. Le couple a initié une procédure judiciaire contre le camping sauvage sur ces terres, “arguant que le droit n’avait jamais existé”, explique The Guardian. Le juge est allé en leur sens et a considéré que la loi locale, appliquée depuis 1985, n’autorisait en effet pas le camping sans l’accord des propriétaires.

L’affaire n’est pas passée inaperçue : samedi 21 janvier, des milliers de personnes se sont rendues sur les terres des Darwall pour y revendiquer le droit de tous à la nature. Rapidement, des négociations entre l’association des propriétaires terriens et les responsables du parc national ont abouti à un compromis. Moyennant contrepartie de cette dernière, la majorité des terrains privés sont restés ouverts au camping sauvage. Mais cela n’a pas suffi pour arrêter les protestations.

L’accès à la nature, plus “essentiel” que jamais

Le quotidien britannique, parti à la rencontre des quelque 3 000 manifestants en ce samedi ensoleillé, rapporte leur indignation. Cet accord pécuniaire

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