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Jean-Luc Mélenchon, lors du lancement de l’Institut La Boétie, en septembre 2020. Ce samedi 28 janvier, soixante-dix étudiants ont fait leur rentrée à l’école de formation de cet organe de réflexion rattaché à La France insoumise. Marc Chaumeil/Divergence

À l’instar de La France insoumise, les mouvements politiques misent à nouveau sur ces vieilles méthodes pour former leurs cadres.

Devant une salle comble à Paris, Jean-Luc Mélenchon reprend très vite ses aises de professeur. Ce samedi 28 janvier, soixante-dix étudiants, triés sur le volet, font leur rentrée à l’école de formation de l’Institut La Boétie, organe de réflexion rattaché à La France insoumise. Sur les bancs de la première promotion, Louise Michel, cette poignée de jeunes militants - la moitié est âgée de moins de 30 ans - deviendront peut-être les cadres insoumis de demain.

Au programme de ce premier week-end studieux: introduction au matérialisme historique, à l’humanisme et à la théorie de «l’ère du peuple», développée dans un livre éponyme par Jean-Luc Mélenchon. Autant de leçons théoriques qui renouent avec celles, teintées de marxisme, dispensées dans les écoles du Parti communiste jusque dans les années 1990. De Lionel Jospin à Jean-Christophe Cambadélis, toute une génération passée d’hommes politiques ont fait leurs classes dans ces structures internes.

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De vieilles méthodes, presque anachroniques…

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