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Alireza Shojaian a obtenu en 2019 une résidence à l'Académie des Beaux-arts de Paris.
Alireza Shojaian a obtenu en 2019 une résidence à l'Académie des Beaux-arts de Paris.
Alireza Shojaian a obtenu en 2019 une résidence à l'Académie des Beaux-arts de Paris. Tarek Raffoul

Pour Alireza Shojaian, exposé à l'Institut du monde arabe dans Habibi, les révolutions de l'amour, le régime iranien «veut contrôler les corps pour régir toute la société».

Dimanche, il manifestait avec ses compatriotes à Paris pour dénoncer le régime de Téhéran. Alireza Shojaian en a encore la voix cassée quand il évoque, avec émotion, la révolte de la société iranienne. L'artiste est exilé depuis 2017 : il a fui au Liban, puis a obtenu l'asile politique en France. Son tort aux yeux des mollahs de Téhéran ? Être homosexuel. Pire, le revendiquer dans son art.

Le travail d'Alireza Shojaian est présenté, depuis cette semaine, à l'Institut du monde arabe, au milieu d'une kyrielle d'artistes de pays musulmans pour l'exposition Habibi, les révolutions de l'amour. Ils ont en commun leur engagement à défendre les droits LGBT. En Iran, l'homosexualité est passible de peine de mort. Alors dans l'institution culturelle dirigée par Jack Lang, le soulèvement populaire de la république islamique résonne plus fort qu'ailleurs.

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Alireza Shojaian expose quatre œuvres. Son style n'est pas sans rappeler les grandes odalisques du XIXe siècle, quand l'Europe se damnait…

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Le Figaro

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