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Déclarée morte, une Américaine de 82 ans se réveille au funérarium

Temps de lecture: 2 min — Repéré sur The Guardian

C'est dans la maison de retraite où elle coulait des jours tranquilles qu'une octogénaire américaine, dont le nom n'a pas été dévoilé par la presse, a été déclarée morte le samedi 4 février à 11h15. Le personnel de l'établissement, situé à Port Jefferson (sur l'île de Long Island, dans l'État de New York), a alors entrepris les démarches habituelles.

Le corps de la femme âgée de 82 ans a alors été transféré en direction du funérarium de la zone territoriale de Miller Place, à quelques kilomètres de là. D'après les registres, il était 13h30 lorsque son arrivée a été consignée par l'équipe de la maison funéraire, relate The Guardian.

Mais à 14h09, explique le rapport de la police, il a été constaté que la supposée défunte respirait toujours. Celle-ci a alors été transportée en urgence vers l'hôpital le plus proche. Aucune information n'a été fournie sur son état de santé actuel, mais quoi qu'il en soit, c'est un fait: le décès a été prononcé à tort.

Bis repetita

Rien qu'aux États-Unis, c'est déjà le deuxième cas de ce genre depuis le début de l'année 2023. Le 3 janvier dernier, une femme de 66 ans atteinte de la maladie d'Alzheimer était déclarée morte dans le centre de soins de la ville d'Urbandale, dans l'État de l'Iowa. Placée dans un sac funéraire et emmenée au crématorium de la ville voisine, Ankeny, elle a été retrouvée suffocant par le personnel, raconte notamment CBS.

Transférée aux urgences, la sexagénaire est finalement décédée deux jours plus tard. Il n'a pas été indiqué si le fait qu'elle ait passé un temps certain en état d'asphyxie avait pu avoir des conséquences. Mais le centre de soins d'Urbandale a d'ores et déjà été condamné à payer une amende de 10.000 dollars (environ 9.300 euros).

Il y a tout juste un an, signale l'Associated Press, cette institution spécialisée dans le traitement et l'accompagnement des malades d'Alzheimer avait déjà été épinglée parce qu'elle employait des personnes non habilitées à prendre en charge ce type de patients.