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Des marques étrangères font leurs adieux à la Birmanie

Textile.

Exposées aux risques liés aux violations des droits de l’homme perpétrées par la junte militaire, certaines entreprises textiles étrangères délaissent la Birmanie, rapporte le quotidien économique japonais “Nihon Keizai Shimbun”.

Un centre commercial à Rangoon, le 10 avril 2020.
Un centre commercial à Rangoon, le 10 avril 2020. photo YE AUNG THU/AFP

Avant le coup d’État de février 2021, la Birmanie était une sorte d’eldorado pour l’industrie textile mondiale, avec notamment son niveau de salaire extrêmement faible – en 2019, le smic journalier était à peine de 1,50 euro. Or, depuis la prise du pouvoir par la junte, accusée de commettre des violations des droits de l’homme, cet état de grâce a fait long feu, selon le journal économique japonais Nihon Keizai Shimbun. De fait, certains géants du secteur, comme la marque japonaise Uniqlo ou la britannique Marks & Spencer, ont déjà quitté le pays, ou s’apprêtent à le faire.

Après l’arrivée de la junte au pouvoir, ces marques avaient continué à sous-traiter leur production avec des sociétés locales. Cependant, elles ont été confrontées à la question des conditions de trav

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