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Dette de la France : Moody’s confirme la perspective « stable » de la note

L’agence de notation Moody’s a confirmé sa note de la dette souveraine de la France ainsi que la perspective « stable » qui y est associée, affirmant sa confiance dans l’économie du pays alors que sa concurrente S & P se montrait plus pessimiste.

L'agence de notation Moody's a donné la note « Aa2 » à la France. | PHILIPPE HUGUEN / AFP
Ouest-France Ouest France avec AFP

Moody’s a publié un communiqué vendredi 2 décembre 2022 pour indiquer qu’elle maintenait sa note « Aa2 », qui reflète selon l’agence les atouts d’une « économie riche et diversifiée, au profil démographique plus favorable que celui de beaucoup d’autres pays développés, ainsi qu’une bonne capacité à honorer les échéances de sa dette, en dépit d’un endettement élevé ».

Quant au maintien d’une perspective stable, il indique que les risques pesant sur le profil d’émetteur du pays sont pour l’heure mesurés, estime l’agence de notation.

La France « continue à récolter les bénéfices des réformes économiques structurelles, en particulier celle du marché du travail, menées à bien ces dernières années », argumente Moody’s. Ainsi, le gouvernement veut faire une « réforme des retraites qui pourrait s’attaquer au problème du sous-emploi des seniors ».

Dette en hausse

Toutefois, le rythme de réduction du déficit de la France devrait être « plus lent que celui de la plupart de ses pairs en Europe » et le pays va probablement manquer ses objectifs annuels de déficit public, avec une dette qui pourrait atteindre 116 % du PIB en 2026, anticipe Moody’s.

Même une stabilisation de la dette semble hors de portée, compte tenu du choc économique que subit aujourd’hui l’Europe – et dans le pire des scénarios la dette pourrait grimper aux alentours de 130 % du PIB fin 2026.

Ce vendredi S & P Ratings a maintenu la note de la dette de la France à « AA/A-1 + » mais n’a pas exclu de l’abaisser (perspective passée à « négative ») en raison du ralentissement de son économie et de la dégradation de ses finances publiques, liée aux aides versées aux ménages et aux entreprises afin de compenser la flambée des prix de l’énergie.