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DIRECT. Argentine - Australie : une rencontre tendue, suivez le match en live

DIRECT. Argentine - Australie : une rencontre tendue, suivez le match en live Argentine - Australie. Quatre ans après la claque de Russie, l'Albiceleste veut effacer ce douleur souvenir face aux Socceroos, en quête de gloire. Suivez avec nous, dès le coup d'envoi, le match entre et l'Australie, en direct commenté.

Mooy se charge de frapper le corner depuis le coin droit. Son ballon s'envole au second poteau dans les 6 mètres où Otamendi s'impose de la tête pour soulager son camp.

Le premier corner de la rencontre est pour...l'Australie. Après une bonne remontée de balle de Mooy, Degenek est décalé sur la droite de la surface argentine et propose un centre qui est dévié en corner par Acuna.

Première séquence avec des passes australiennes près de la surface argentine. Poussé vers le poteau de corner à gauche, Irvine parvient à trouver une passe magnifique pour Behich dans la zone de vérité. Le latéral veut déborder mais se heurte à De Paul. Solide à l'épaule, il empêche l'Australien de le passer et accompagne le ballon en sortie de but.

Gomez est bien contenu côté gauche et ne parvient pas à enchaîner. Pour une fois, il crochète extérieur pour se défaire de Degenek avant d'armer une frappe du droit. Son tir est déséquilibré et son ballon s'envole dans le ciel qatari.

Les supporters argentins n'ont de cesse de chanter pour soutenir et accompagner leurs joueurs. Cela résonne fort dans le stade Ahmad Bin Ali. Une belle ambiance qui tranche avec la qualité du terrain, bosselé.

Les Australiens sont privés de ballon et courent après les Argentins. Au pressing, Irvine est en retard et laisse traîner sa semelle sur le cou du pied droit d'Acuna. Carton jaune logique pour le milieu des Socceroos.

Côté à droit, à hauteur de la ligne médiane, Molina tente de servir dans l'espace Alvarez. Hors-jeu, l'attaquant avait perdu son duel avec Suttar, qui le suivait de près.

Près de la ligne médiane, Otamendi voit l'appel entre les centraux australiens d'Alvarez et allonge. L'attaquant de l'Albiceleste est seul mais rate son contrôle dans la surface. le ballon finit en sortie de but.

Côté gauche, Gomez trouve Messi entre les lignes. l'Argentin est déjà dans la surface dans son esprit et en oublie d'assurer son contrôle préalable. Il perd le ballon mais l'Albiceleste le récupère facilement, la relance australienne étant maladroite.

Messi décroche pour toucher le ballon plus tôt dans l'action et organiser le jeu. Le Parisien s'expose aussi aux charges défensives comme celle virile de Baccus qui est sanctionné d'une faute. L'Argentin va au sol et grimace avant de se relever. A 35 ans, il en a vu d'autres mais les Argentins peinent à progresser face au bloc jaune.

Les Argentins ont mis le pied sur le ballon sans surprise et tentent de construire patiemment. Sur la première accélération dans la transmission à gauche, Gomez est décalé et tente un centre dans la surface. Celui-ci est contré par Bccus qui semble touché le ballon de la main. Penalty ? Non, l'arbitre ne siffle rien malgré les protestations argentines.

Les joueurs australiens sont disposés en 4-4-2 et n'hésitent pas à venir presser très haut les défenseurs argentins dont la relance courte est rendue compliquée.

Le coup d’envoi de ce match entre l'Argentine et l'Australie vient d’être donné par Szymon Marciniak, à Al Rayyan.

Le stade Ahmad Bin Ali est largement teinté de ciel et blanc, signe que de très nombreux supporters de l'Argentine assisteront à ce huitième de finale entre l'Albiceleste et l'Australie. On distingue toute petite tâche jaune derrière l'un des deux buts. La petite colonie australienne va devoir faire beaucoup de bruit si elle veut être entendue. Pour sûr, le match dans les tribunes a déjà été remporté par les Sud-américains.

L'équipe de l'Argentine et celle de l'Australie ont pénétré sur la pelouse et les hymnes vont retentir à commencer par celui de l'Argentine.

L'Australie se sent bien au Qatar, presque comme à la maison. Et pour cause. En raison du confinement très strict qui a sévi au pays pour endiguer le Covid-19, les Socceroos ont délocalisé une grande majorité de leurs matches à domicile durant les qualifications pour accéder au Mondial 2022, dont 4 au Qatar. Avec les trois supplémentaires disputés lors de la phase de groupes, ils en sont à 7 pour un bilan de 6 victoires et 1 défaite. "Pour nous, c'est un peu notre maison à l'extérieur", s'amuse Graham Arnold, le sélectionneur australien qui compte bien s'appuyer sur son expérience locale pour tirer le meilleur de la situation et qui sait renverser l'Argentine dans un stade cher à cette génération australienne puisque c'est là qu'ils avaient arraché leur billet pour le compétition lors du barrage contre le Pérou (0-0, 5 t.a.b. 4).

"Je ne pense pas que quiconque s'attendait à ce qu’on gagne un match, puis deux dans une même Coupe du monde. C'est incroyable mais comme je le disais aux garçons, vous n’avez pas souvent ce genre d’opportunités dans une vie. Alors que voulez-vous en faire ? Allez-vous vous en contenter ou allez-vous réaliser quelque chose d’encore plus spécial ? Nous avons réussi à apporter de la joie à notre nation, et l'avons réunie. Nous sommes fiers et nous en voulons plus", avance Graham Arnold, comme habité par une force invisible et ce désir de rendre fier tout un peuple très durement touché par le Covid et un confinement drastique. Le sélectionneur de l'Australie entend bien convaincre ses joueurs qu'un exploit est possible, comme lui l'avait fait avec ses coéquipiers en 1988 ou l'an passé aux Jeux olympiques avec les jeunes pousses Socceroos.

Dans sa longue histoire avec la Coupe du monde, et depuis l'instauration de la phase à élimination directe en 1986, l'Argentine n'a échoué que deux fois en huitièmes de finale sur sept tentatives. La première, c'était en 1994 où elle avait été mise hors course par la Roumanie d’Hagi (2-3). La seconde a eu lieu il y a quatre ans en Russie où Mbappé et la France l'avaient terrassée avant de filer vers le sacre mondial (3-4).

"On n'est candidat à rien, on est favoris de rien. On est une équipe qui va se battre mais il ne faut pas croire qu'on va être champions du monde parce qu'on a gagné ce (mercredi) soir. Les joueurs qui sont entrés ont été bons mais on pense toujours au collectif (...)Tous les matches sont durs. Croire que l'Australie sera facile est une erreur. Au Mondial, tu représentes ton pays et ça multiplie tes forces", prévient Lionel Scaloni. Le sélectionneur argentin espère déjouer le piège australien et faire mieux que Jorge Sampaoli et sa bande éliminés en 2018 dès les huitièmes de finale par la France (4-2).

Si un huitième de finale de Coupe du monde a forcément une saveur particulière, celui-ci sera encore un peu plus spécial pour Lionel Messi. En effet, le septuple Ballon d'Or dispute face à l'Australie son 1 000ème match en carrière. A 35 ans, il a inscrit jusque-là 788 buts et distribué 338 passes décisives.

L'Argentine a remporté ses six derniers matchs face à l'Australie. Sa seule défaite remonte au premier affrontement avec les Socceroos lors d’un amical en 1988 (4-1). Wade avait alors lancé les Aussies dès la 4ème minute avant que Yankos ne signe un doublé (43' et 68') et que Bozinovski (80') ne referme la marque. Entre temps, Ruggeri avait égalisé à la demi-heure de jeu.

Jamais l'Australie n'avait gagné deux matches dans une même Coupe du monde. Un exploit qui lui permet de rejoindre les huitièmes de finale pour la deuxième fois de son histoire. La première, c'était en 2006 en Allemagne. Face à l'Italie, les hommes de Guus Hiddink ont livré une grosse partie mais n'avaient pas su exploiter leur supériorité numérique après l'expulsion de Materazzi en début de deuxième période. Une erreur puisqu'ils furent punis au bout des arrêts de jeu quand Totti transforma un penalty, obtenu par Grosso, auteur d'une simulation manifeste (0-1). L'Italie ira ensuite au bout de ce Mondial, dominant la France en finale (1-1, 5 t.a.b. 3).

Aucune surprise dans le onze aligné par Luis Scaloni et son staff. Messi est bien présent sur le front offensif. Le capitaine argentin sera associé à Julian Alavrez et Gomez, en l'absence de Di Maria. Au milieu, Enzo Fernandez enchaîne avec Mac Allister et De Paul. Derrière, Otamendi gardera l'axe central devant Martinez avec le jeune Romero. Acuna occupera le couloir gauche et Molina le droit.

Sa défaite inaugurale contre la France (1-4) avait laissé craindre une nouvelle campagne désastreuse pour l'Australie mais il n'en fut rien. En effet, les Socceroos ont d’abord maté la Tunisie avec froideur (1-0) avant de torpiller des Danois, pas au rendez-vous au Qatar (1-0). Ces deux succès leur ont permis de finir deuxième du Groupe D, à égalité avec la France, mais devancés à la différence de buts.

L'Argentine n'a pas traversé la phase de groupes avec autant de facilités qu'escompté. Surprise d’entrée par l'Arabie Saoudite (1-2), elle a su se remobiliser autour du toujours essentiel et décisif Lionel Messi pour écarter le Mexique d'abord (2-0), puis la Pologne (2-0) et finir ainsi première pour éviter la France.

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