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DIRECT. Grève du 31 janvier : une foule importante dans les cortèges en région, suivez la journée de mobilisation

Deux semaines après une première journée de mobilisation qui a rencontré un franc succès avec plus d'1,1 million de manifestantS partout en France, les syndicats remettent ça ce mardi 31 janvier et appellent à nouveau à la grève pour protester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Suivez les temps forts de cette mobilisation en France et en région tout au long de la journée  

Le front syndical tient toujours, mais le gouvernement aussi. Voilà comment on pourrait résumer la situation alors que la réforme des retraites commence à peine son itinéraire parlementaire. Ce lundi 30 janvier, Emmanuel Macron maintenait encore que la réforme des retraites était "indispensable" tandis qu'Elisabeth Borne affirmait qu'elle n'était "plus négociable".

Pourtant les syndicats ainsi que l'opposition restent persuadés qu'ils peuvent faire plier le gouvernement. Le premier appel à la grève du 19 janvier a été un franc succès et tous comptent bien capitaliser dessus. Ce mardi 31 janvier, c'est donc une deuxième journée de grève massive qui est organisée par l'intersyndicale.

Suivez avec nous les temps forts de cette deuxième journée de grève en région comme en France.

11 h 30 : 55 % d'ensignants grévistes selon le SNES-FSU

11 h 20 : la mobilisation a commencé à Montpellier

Les manifestants se sont donné rendez-vous sur la place Zeus à Montpellier. Ils sont très nombreux au départ du cortège. 

De nombreux montpelliérains sont présents au départ de la seconde manifestation contre la réforme des retraites place Zeus ce mardi. pic.twitter.com/XdXdkE6jm8

— Midi Libre Montpellier (@MLMontpellier) January 31, 2023

Les étudiants de l'université Paul Valéry se sont aussi rassemblés pour faire jonction.

11 h 10 : la foule semble dense dans les cortèges locaux

Les premières images des cortèges à Sète ou encore Alès semblent témoigner d'une mobilisation toujours aussi forte. 

10 h 50 : Jean-Luc Mélenchon : "Macron est certain de perdre"

Le chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est présent dans le cortège marseillais et s'est exprimé sur LCI 

"Il y aura un avant et un après ce 31 janvier", affirme-t-il. "C'est une journée historique. Monsieur Macron est sûr de perdre. Sa réforme, personne n'en veut !", poursuit-il. 

"Monsieur Macron ment, si cette réforme était indispensable, les Français seraient d'accord avec lui. Il la fait pour des raisons idéologiques. Il ne veut qu'une chose : la société de marché", martèle-t-il à l'antenne de LCI.

Quant à la menace de dissolution de l'Assemblée Nationale brandie par Emmanuel Macron, l'ex-candidat à la présidentielle lui répond : "Chiche ! Votons pour une fois pour savoir si nous voulons de cette réforme ou pas !"

10 h 40 : les manifestants sont en place devant la mairie de Sète

10 h 25 : en Occitanie aussi la manifestation a débuté notamment à Alès et Béziers

Comme le montre sur twitter Sylvain André, conseiller communautaire d'Alès et Président de l'Association des Maires Ruraux du Gard, la manifestation a débuté du côté d'Alès. La mobilisation avait été très forte lors de la première journée de grève puisque 7 000 personnes s'étaient rassemblées dans la ville gardoise. 

Même chose à Béziers où le cortège est parti de la Bourse du travail.

Le défilé contre la réforme des retraites prêt à s'ébranler devant la Bourse du travail. Le parcours : av. Clemenceau, rue de la République, mairie, av. Mas, gare, bd de Verdun, le Polygone, puis le bd de La Liberté pour rejoindre la Bourse du travail. #ReformesDesRetraites pic.twitter.com/OPqFNkmCfA

— Midi Libre Béziers (@MLBeziers) January 31, 2023

10 h 15 : plusieurs cortèges sont partis en région 

À Nice, Arras ou encore Béziers, les manifestations ont déjà débuté. C'est également le cas à Toulous où la foule semble déjà danse à en croire les images de 20 minutes. À noter que selon le journal, la présidente de la région Occitanie Carole Delga est également présente dans le cortège.

10 h : les lycées aussi se mobilisent 

Les principaux syndicats lycéens ont appelé il y a quelques jours à participer à la journée de mobilisation contre la réforme des retraites, notamment en organisant des blocus à l'entrée des établissements. 

L'appel a vraisemblablement été entendu dans plusieurs établissements parisiens, comme le rapporte Le Média qui partage les images d'un blocus au lycée Hélène Boucher (XXe).

C'est aussi le cas en région, comme à Mende où deux accès sur quatre du lycée Chaptal sont encore tenus par des élèves.

Une trentaine d'élèves tenait l'entrée de l'impasse Dora-Schau
Une trentaine d'élèves tenait l'entrée de l'impasse Dora-Schau Midi Libre - Célian Guignard

9 h 50 : les manifestants commencent à se rejoindre à Toulouse 

À Toulouse, la manifestation commence à 10 h mais la foule commence déjà à se rassembler dans le quartier Saint Cyprien d'où partira le cortège. Selon la police, 38 000 manifestants étaient présents dans la ville rose le 19 janvier. "Une belle manifestation comme ça, ça a motivé les gens à venir et revenir manifester aujourd'hui", affirme sur BFM TV Frank Delpérier, secrétaire national de la Fédération nationale des conducteurs routiers. 

9 h 25 : Fabien Roussel sur la fermeture symbolique de certaines mairies : "Que l'on ne vienne pas me dire que c'est une atteinte à la continuité des services publics". 

Selon le secrétaire général du Parti Communiste Français sur Public Sénat, "plusieurs centaines" de mairie fermeront symboliquement leurs portes en soutien à la mobilisation contre la réforme des retraites. "Il y a bien de villages, de petites communes, ça vient de toute la France", précise-t-il. Par ailleurs, il estime que ce mouvement ne porte pas atteinte "à la continuité des services publics" puisque "les agents qui ne font pas grève continuent de travailler et les services fonctionnent."

"Plusieurs centaines" de mairies symboliquement fermées ce mardi, indique @Fabien_Roussel "Que l'on ne vienne pas me dire que c'est une atteinte à la continuité des services publics. Bien souvent, les agents qui ne font pas grève continuent de travailler." #BCVO pic.twitter.com/0G2e9Kkril

— Public Sénat (@publicsenat) January 31, 2023

9 h 10 : "Cassés par le travail, ils vont battre le pavé", la une de Midi Libre ce matin

La réforme des retraites occupe inévitablement la Une de Midi Libre ce mardi 31 janvier :

Trois articles pour mieux comprendre les enjeux liés à la réforme des retraites : 

8 h 55 : Alexis Corbière répond aux accusations d'obstruction parlementaire 

Sur France Info, Alexis Corbière, interrogé sur les 6 000 amendements déposés par la Nupes, estime ne pas faire de l'obstruction parlementaire. "Que voulez-vous, des députés qui ne font pas leur travail ?", interroge-t-il.

\ud83d\udde3 Examen de la réforme à l’Assemblée : 6000 amendements déposés par la Nupes \u27a1\ufe0f "Où est le problème que des parlementaires font un travail parlementaire sur un texte fondamentale ?”, réplique le député insoumis. “Quel est le problème que cette discussion prend du temps ?” pic.twitter.com/YL6L9Gx4e2

— franceinfo (@franceinfo) January 31, 2023

8 h 45 : "Tout s'est bien passé le 19 janvier" selon Philippe Martinez sur BFM TV

Malgré le très important dispositif policier mis en place et la note publiée hier sur le risque de "radicalisation du mouvement de protestation", Philippe Martinez se dit "confiant" sur la bonne tenue des cortèges et rappelle sur BFM TV que "tout s'est bien passé le 19 janvier."

\ud83d\udcac Sécurité lors de la manifestation à Paris: "Il faut gérer cette foule immense, c'est pour ça qu'il y a de nouveau un deuxième parcours"

\u27a1 Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT pic.twitter.com/AT7us8z0Q4

— BFMTV (@BFMTV) January 31, 2023

8 h 40 : Philippe Martinez sur BFM TV : "Nous espérons au moins autant de monde que le 19 janvier"

Pour le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, présent sur BFM TV, la journée de mobilisation du 19 janvier a "donné confiance" et "créé de l'enthousiasme". Il espère donc que de nombreux Français qui n'avaient pas encore manifesté jusqu'ici se joindront à la mobilisation d'aujourd’hui. 

Il affirme aussi que le report de l'âge de départ à la retraite "n'a jamais été négociable" et que toutes les propositions des syndicats "ont été balayées du revers de la manche" par le gouvernement". Contrairement à ce qu'a affirmé hier Elisabeth Borne, il estime que la réforme "n’est pas indispensable". 

8 h 25 : la majorité ne s'effritera pas selon le député Renaissance Sylvain Maillard sur France Info

\ud83d\udde3 Réforme des retraites \u27a1\ufe0f "La retraite commence au bout de 43 ans. Ceux qui travaillent un peu plus, c’est 180 000 personnes par an”, souligne le responsable de la majorité sur les retraites. “Tous les députés Renaissance voteront cette réforme”, assure Sylvain Maillard. pic.twitter.com/WOwWvGeY4e

— franceinfo (@franceinfo) January 31, 2023

8 h 15 : Fabien Roussel sur Public Sénat : "Il y aura plus de monde dans la rue" 

8 h 10 : pendant ce temps, le processus d'adoption de la réforme des retraites a commencé au Parlement

Ce lundi 30 janvier, l'examen du projet de loi sur la réforme des retraites a commencé en commission à l'assemblée nationale. Début d'un processus de 50 jours à l'issue duquel la loi devrait être automatiquement adoptée par ordonnance si l'exécutif utilise l'article 47-1 de la Constitution

Prochaines échéances : les débats puis le vote du texte en séance à l'Assemblée Nationale puis au Sénat et en commission paritaire mixte. Le gouvernement vise une adoption du texte pour le 26 mars. Pour tout savoir sur le calendrier parlementaire de la réforme, c'est ici.

8 h : la séquence sur la réforme des retraites affecte la popularité de l'exécutif selon Odoxa

Ce mardi matin, Odoxa publiait son baromètre du mois de janvier qui se concentrait en partie sur l'opinion des Français quant à la réforme des retraites. Plusieurs enseignements ont été tirés des études d'opinion réalisées.

Tout d'abord, la réforme des retraites affecte lourdement la popularité de l’exécutif qui chute de 5 points en janvier. "Et cela pourrait encore s’aggraver à l’avenir : si le conflit social dure et 'conduit à des blocages', plus de 60 % des Français en tiendraient le gouvernement pour responsable plutôt que les syndicats" selon le baromètre.

Mais cela ne signifie pas que les opposants à la réforme "marquent des points dans l’opinion" : les Français ont une mauvaise opinion de tous les protagonistes du conflit social actuel, notamment du secrétaire général de la CGT Philippe Martinez (67%  d'opinion défavorable). Cependant, Laurent Berger pourra se satisfaire d’être celui qui "s’en sort le moins mal" avec 38% de bonnes opinions. 

Ce même phénomène de "tous perdants mais certains plus que d’autres" se retrouve sur la cote d’adhésion des principaux leaders politiques mesurée par le baromètre Odoxa : tous, ou presque, ont tendance à baisser ce mois-ci, mais la chute est particulièrement forte pour ceux que l’opinion identifie comme des soutiens de la réforme : Edouard Philippe (-6 points de popularité), Olivier Véran et Eric Ciotti (-5 points).

7 h 50 : les invités des principales matinales 

Qui dit journée exceptionnelle dit dispositif exceptionnelle sur les principales chaînes d'information. Voici les invités des principales matinales d'information de ce mardi:

PUBLIC SENAT - 8 h  : Fabien Roussel, premier secrétaire du Parti communiste, député du Nord

FRANCE 2 - 7 h 40 : Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots

RTL - 7 h 40 : François Ruffin, député LFI de la Somme, auteur de " Le Temps d'apprendre à vivre, La bataille des retraites "

RADIO J - 7 h 45 : Stéphane Manigold, président de la branche restauration de l'union des métiers et industries de l'hôtellerie pour Paris et l'Île-de-France

RADIO CLASSIQUE - 8 h 05 : Maître Laure Boutron-Marmion, avocate pénaliste, spécialiste des mineurs ; 08H15 - Jérôme Jaffré, directeur du CECOP (Centre d'études et de connaissances sur l'opinion publique)

EUROPE 1 - 8 h13 : Aurélien Pradié, vice-président exécutif des Républicains, député LR du Lot

SUD RADIO - 8 h 15 : Aurélien Taché, député EELV du Val d'Oise LCI ; 08H30 - Clémentine Autain, députée LFI (NUPES) de Seine-Saint-Denis

FRANCE INFO - 8 h 30 : Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis et vice-président du Groupe Parlementaire La France Insoumise

BFMTV/RMC - 8 h 30 : Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT

7 h 45 : un grand nombre de secteurs participent aussi à la grève

Énergie, éducation, fonction publique, stations de ski... de nombreux professionnels répondront à l'appel de l'intersyndicale pour cette journée de grève.

Selon France Info, 50 % des enseignants seront en grève, dans le primaire comme dans le secondaire. À Montpellier, trente-deux établissements au total resteront portes closes ce mardi. Les services de restaurations scolaires pourraient aussi être impactés dans les établissements ouverts. Selon Public Sénat, la mobilisation devrait toutefois être en baisse

Dans les raffineries aussi la grève devrait être suivie. Ce lundi matin, elle a été votée à 90 % dans la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) et à 83 % dans celle de Feyzin (Normandie) selon BFM TV. Le Parisien affirme de son côté que 75 à 100 % des personnels des raffineries seront mobilisés. 

Fait plus étonnant, certaines mairies ont également annoncé qu'elles resteraient symboliquement fermées ce mardi. Ce mouvement a notamment été initié par Fabien Roussel, député communiste, comme le précise BFM TV. La mairie de Paris sera par exemple concernée par ce mouvement comme l'a annoncé Anne Hidalgo il y a quelques jours sur France 2 évoquant une situation "beaucoup trop grave". 

Les grévistes seront également nombreux parmi les dockers, les saisonniers des stations de ski, les personnels de crèches , dans l’audiovisuel public ou encore parmi les éboueurs. 

7 h 25 : d'importantes complications dans les transports

La seconde journée de mobilisation contre la réforme des retraites devrait être très suivie dans tous les transports.

Sur les rails, La SNCF a annoncé la circulation de deux TER sur cinq ce mardi et à peu près autant de TGV dans le Sud. 

À Montpellier, les transports en commun vont également être très impactés puisque 60 à 70 % de conducteurs de la Tam ont déposé un préavis de grève. "Les lignes de tramway et de bus desservant la ville de Montpellier (6, 7, 8, 9, 10, 11, La Navette, 14, 15, 16, 17, 19, 51, 52, 53) circuleront selon les horaires  'Dimanche et jours fériés'" confirme la direction du transporteur urbain.

De très nombreuses lignes de bus sont aussi impactées. Dans un communiqué, la société Kéolis Méditerranée, prévoit que 44 % des services d’Hérault Transport ne seront pas assurés, dont 47% pour les lignes régulières et 39 % pour les lignes scolaires.

Au niveau national, Air France a également annoncé de fortes perturbations sur le trafic aérien ce mardi. Selon La Dépêche, un vol sur 10 sera annulé ce mardi. 

7 h 15 : le point sur les principales manifestations en région

Plus de 250 rassemblements sont prévus dans tout le pays aujourd'hui. Le 19 janvier, la mobilisation avait connu un franc succès en région, et l'Occitanie ne manquait pas à l'appel. Aujourd'hui encore, un certain nombre de cortèges défileront dans les villes de l'ancienne région Languedoc Roussillon et l'Aveyron. Voici les principaux rendez-vous de la journée :

HERAULT - Montpellier : 11h, place Zeus ; Béziers : 10h à la Bourse du Travail, boulevard Frédéric-Mistral ; Sète : 10h30 place Léon-Blum

GARD - Nimes : 14h au Quai de la Fontaine ; Alès : 10h devant la sous-préfecture située boulevard Louis-Blanc ; Bagnols-sur-Cèze : 10h30 depuis le monument aux Morts, place du Château ; Le Vigan : 18h devant la mairie, place Quatrefages-de-la-Roquete.

LOZERE - Mende : 10h30 sur le Foirail

AVEYRON - Rodez : 14h Place d'Armes

AUDE - Carcassone : 14h30 depuis le square André-Chenier ; Narbonne : 14h30 à la Médiathèque du Grand Narbonne, boulevard Frédéric-Mistral.

PYRENEES-ORIENTALES - Perpignan : 10h30 place de Catalogne.