Ce mercredi 27 septembre, à 16 heures, un plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire, piloté par Gabriel Attal, a été dévoilé par la Première ministre Elisabeth Borne.
Ce 27 septembre, à l'occasion de la présentation du plan ministériel de lutte contre la harcèlement, plusieurs ministres vont prendre la parole à l'hôtel de Matignon.
Une école pilote par département engagée dans les cours d'empathie
Gabriel Attal annonce qu'"il y aura une école pilote par département qui s'engagera dans les cours d'empathie et de respect de l'autre". Ces cours seront généralisés à la rentrée 2024.
"Ce n'est pas avec des courriers qu'on résout le harcèlement scolaire"
Après les scandales des courriers envoyés par le rectorat, Gabriel Attal a appelé "à remettre de l'humain à tous les étages". Il a ajouté : "Ce n'est pas avec des courriers qu'on résout le harcèlement scolaire".
Des cours d'empathie intégrés au cursus scolaire
Gabriel Attal annonce sa feuille de route : "prévention, détection, solution". Il explique que "des cours d'empathie" seront intégrés au cursus scolaire, comme au Danemark. Le questionnaire évoqué par la Première ministre sera "un test de détection" proposé à tous les élèves depuis la classe du CE2 le 9 novembre prochain, pour la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Deux heures seront banalisées.
"Développer la confiscation des téléphones"
"Nous allons développer la confiscation des téléphones et permettre d'exclure les élèves harceleurs des réseaux sociaux" annonce la Première ministre.
Le 3018 devient le numéro unique pour signaler le harcèlement
Elisabeth Borne souhaite mieux détecter les cas de harcèlement et mettre en place une grille d'auto-évaluation pour les élèves de CE2 à la 3E. Mais aussi : "Nous allons faire du 3018 le numéro unique de signalement accompagné d'une application"
"Sensibiliser, expliquer, prévenir"
La Première ministre explique que le but de ce plan est de "sensibiliser, expliquer, prévenir". Elle souhaite que toute la communauté éducative soit formée d'ici la fin du quinquennat.
"Elles ne sont pas responsables"
La Première ministre Elisabeth Borne vient de prendre la parole concernant le harcèlement qu'elle qualifie d'"actes malveillant et répétés". Celle-ci explique que c'est un phénomène massif qui touche "plus d'un million d'enfants" mais que ceux-ci "ne sont pas responsables".
