France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

DIRECT. L’exécutif peut-il trouver une issue ?

DIRECT. L’exécutif peut-il trouver une issue ?
À Donges, les manifestants de la raffinerie TotalEnergies affichent leur opposition à la réforme des retraites, le vendredi 24 mars.

AFP

publié le 27 mars 2023 à 10h22, modifié à10h43.

À la veille de la dixième journée de mobilisation, l’exécutif tente de reprendre la main et affiche sa volonté « d’apaisement ». Mais la tension sociale ne semble pas retomber.

La main tendue aux syndicats ? En réaction aux propos de la Première ministre et du président de la République la semaine dernière, Laurent Berger, le leader de la CFDT, a répondu: « Si la main tendue c’est ‘rediscutons et du travail et des retraites’, et en mettant de côté pour l’instant la réforme qui a été adoptée par le 49-3, qui n’est pas validée par le Conseil constitutionnel (...), si ces deux sujets sont sur la table, on va discuter », a-t-il déclaré lundi. Il appelle

Alors que la spirale de la confrontation semble irréversible @CfdtBerger, le secrétaire général de la @CFDT, appelle dans nos pages à une trêve pour éviter l’explosion généralisée.

Un entretien à lire absolument.https://t.co/QhsRdr9Ot0

— Le Grand Continent (@Grand_Continent) March 25, 2023

Véran répond à Mélenchon. Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a dénoncé ce lundi l’attitude de Jean-Luc Mélenchon et de LFI, des « rentiers de la colère » selon lui, qui sont « prêts à saper nos institutions », après les violences à Sainte-Soline ce week-end ou dans les mobilisations contre la réforme des retraites. « Jean-Luc Mélenchon, il est insoumis devant les violences policières, mais il est soumis devant toutes les autres formes de violence et vous savez pourquoi ? Parce que Jean-Luc Mélenchon et ses amis, ce sont les rentiers de la colère, les rentiers de la misère des petites gens et ce sont les actionnaires de ces formes de violence», a attaqué le ministre sur BFMTV et RMC.

Élisabeth Borne joue la carte de l’apaisement. « Il y a de la tension forcément en lien avec la réforme. Il faut être à l’écoute de cela », a-t-elle reconnu. La Première ministre s’est ainsi fixé deux objectifs : « Apaiser le pays face à ces tensions et accélérer les réponses aux attentes des Français. » Pour ce faire, Mme Borne va ouvrir lundi une vaste séquence de consultations étalées sur trois semaines, avec les parlementaires, les partis politiques, les représentants d’élus locaux et les partenaires sociaux s’ils le souhaitent.