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DIRECT. Manifestation du 7 février : mobilisation en baisse, les chiffres

DIRECT. Manifestation du 7 février : mobilisation en baisse, les chiffres Près de 250 manifestations étaient organisées partout en France. Un chiffre similaire aux deux premières grandes journées de mobilisation. Toutefois, sur le terrain, le nombre de manifestants dans les rues semble en baisse ce mardi 7 février 2023.

Mardi soir, peu avant 18 heures, les forces de l'ordre faisaient état de 17 interpellations à Paris. Si la manifestation parisienne s'était globalement bien passée, des tensions sont apparues en tête de cortège, entre la place de la République et la place de la Bastille. La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, rapporte, entres autres, BFM TV.

30 000 pour les syndicats, 10 700 pour la police. Les nombres avancés pour Lyon s'éloignent drastiquement, mais alors comment sont comptabilisés les manifestants ? Pourquoi une grande différence à chaque mobilisation ? 

Selon le média Ouest-France qui couvrait la manifestation à Rennes, des tensions et quelques heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre. Selon les syndicats ils étaient 25 000 dans la capitale bretonne contre 14 600 selon la police. 

Le syndicat a donné son estimation du nombre de manifestants à Paris, 400 000 pour la CGT. Les autorités n'ont pas encore communiqué leur estimation. Ce nombre de 400 000 personnes est inférieur à celui du 31 janvier mais identique à celui du 19 janvier. 

Le nombre de manifestants étant important à Paris, pour éviter tout blocage, un itinéraire bis a été ouvert via la Rue de Rivoli.

Lors de son intervention à l'Assemblée Nationale pendant les débats sur les réformes des retraites, la première ministre a déclaré que le gouvernement demandait "un effort aux Français (...) parce que c’est la seule manière de préserver l’avenir de nos retraites". Elle a estimé que cette réforme permettrait aussi d'éviter "des hausses d'impôts, et des cotisations massives" ajoutant que le gouvernement défend donc "le plein emploi et de meilleures pensions". 

De nouveau interrogé, cette fois-ci dans le cortège parisien, le leader de la France insoumise a fustigé l'attitude du président. "On est pas chez Poutine ici, le président ne fait pas ce qu’il veut, tous les présidents ont fini par changer leur position et par lâcher prise" a-t-il dénoncé, ajoutant qu'Emmanuel Macron veut "montrer qu'il est capable de mater le peuple français". 

La manifestation parisienne est à l'arrêt. Des manifestants situés à l'avant du cortège s'en sont pris à un restaurant de l'enseigne américaine McDonalds. Les actes de vandalisme ont provoqué l'intervention des forces de l'ordre.

Les syndicats fiers de la mobilisation "massive" à Bordeaux ont annoncé en début d'après midi la participation de 50 000 personnes à la manifestation du 7 février. L'estimation de la police est cinq fois moins importante puisque la préfecture évalue à 9 500 le nombre de participants présents dans le cortège bordelais.

Avant d'arriver sur la place Bellecour, le cortège lyonnais a été stoppé dans sa course. A l'avant de la manifestation, un pré-cortège s'est stationné devant les forces de police pour jeter des bouteilles en verre, une benne a également été renversée. La police a répondu après sommations avec des canons à eau selon les informations du Progrès. Après quelques minutes d'arrêt, la manifestation a repris son court.

Malgré le monde rassemblé dans le cortège à Paris, les manifestants pourraient être moins nombreux selon certains personnes présentes dans les rues parisienne entendues par la journaliste du Monde, Pierre Bouvier. "Comme la semaine dernière, c’est un peu le bazar : un autre cortège est apparu en amont de celui de tête. Il y a un mini black bloc, les gendarmes mobiles sont très loin devant", écrit le reporter au coeur du cortège.

Le cortège parisien est au niveau de la place de la République, située à mi-chemin du parcours. Le moins que l'on puisse dire c'est que la manifestation du 7 février a réuni nombre de Français à Paris. C'est une foule compacte qui avance le long des grands boulevards mais il est encore trop tôt pour évaluer le nombre de participants et dire s'ils sont plus ou moins nombreux que lors des précédentes mobilisations.

A Toulouse aussi les syndicats ont dévoilé leur estimation concernant l'ampleur de la manifestation du 7 février contre la réforme des retraites : 80 000 personnes. C'est autant que ce que les syndicats avaient annoncé le 31 janvier quand la police tablait sur 34 000 manifestants. Ce mardi, la préfecture n'a pas encore donné ses chiffres.

A Bordeaux, la manifestation de 7 février a pris fin et selon les syndicats la mobilisation a été massive dans la préfecture girondine avec 50 000 manifestants dans les cortèges. Les autorités n'ont pas encore donné leur estimation.

Plusieurs députés font un détour par la manifestation parisienne du 7 février avant de se rendre à l'Assemblée nationale où la réforme des retraites doit être débattue. C'est le cas du député LFI de la Somme, François Ruffin, qui a lancé au micro de BFMTV : "Quand c'est non, c'est non !". Un message clair lancé au gouvernement : "On a 9 salariés sur 10 qui disent non à Macron. On a même des patrons, des artisans, qui disent à Macron, c'est non !"

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