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Disparition de Lina dans le Bas-Rhin : un départ volontaire écarté, des pistes pour les enquêteurs ?

Disparition de Lina dans le Bas-Rhin : un départ volontaire écarté, des pistes pour les enquêteurs ? Lina est toujours portée disparue dans le Bas-Rhin ce mardi 26 septembre, trois jours après s'être volatilisée sur le chemin de la gare alors qu'elle devait se rendre à Strasbourg. Les dernières battues n'ont pas permis de retrouver les traces de l'ado de 15 ans.

La battue est terminée et toujours aucune trace de Lina. Les recherches menées ce mardi matin pour retrouver l'adolescente de 15 ans portée disparue dans le Bas-Rhin depuis trois jours ont pris fin en début d'après-midi. Ni les près de 400 bénévoles, ni les gendarmes et leur chien renifleur de race Saint-Hubert n'ont trouvé le moindre indice. La jeune fille se rendait à la gare Saint-Blaise-la-Roche, voisine de sa commune de résidence, pour rejoindre un ami à Strasbourg lorsqu'elle s'est volatilisée. Mais Lina n'est jamais montée dans le train, sa trace a été remontée jusqu'à mi-chemin entre la gare et sa maison.

Les enquêteurs vont continuer de chercher, mais les battues ne devraient que reprendre mercredi au plus tôt. La mère et le père de Lina mobilisés dans les fouilles comptent poursuivre les recherches également. Le papa de l'adolescente espère que sa fille "n'a rien, qu'elle est en bonne santé" rapporte BFM Alsace. La disparition de Lina est toujours considérée comme "inquiétante" et a justifié l'ouverture d'une enquête par le parquet de Saverne. Et pour cause, l'adolescente n'avait jamais fait de fugue et ce n'est "pas dans son caractère de partir deux jours. De partir une heure, peut-être, ou deux, mais pas plus", a assuré son père. La piste du départ volontaire semble donc écartée, mais les enquêteurs n'ont pour l'heure pas de piste privilégiée pour expliquer la disparition de la jeune fille. Le procureur de la République doit tenir une conférence de presse ce mardi à 17 heures pour faire le point sur l'enquête.

Lina n'avait "aucun problème de famille"

Si la disparition de Lina est si inquiétante c'est parce que la jeune fille n'avait jamais fait de fugue auparavant et n'avait "aucun problème de famille" selon le parquet. Au contraire, l'adolescente est décrite comme une personne "normale, sans problème, douce, gentille et souriante" par la maire de Plaine au micro de BFM Alsace. Elle s'était d'ailleurs rapprochée de la mairie en vue d'un possible stage.

La jeune fille avait rendez-vous à Strasbourg avec son petit ami, elle est "partie de la maison vers 11 h pour se rendre à la gare". C'est le jeune homme qui est le dernier à avoir eu des nouvelles de Lina grâce à un appel passé à 11h20. Depuis, l'adolescente n'a donné aucun signe de vie. Lina est décrite comme une jeune fille aux cheveux blonds mi-longs et mesurant 1m60. Elle portait une robe grise, une doudoune blanche et des converses blanches également la dernière fois qu'elle a été vue. Toute personne disposant d'informations pouvant aider l'enquête est invitée à contacter la gendarmerie de Schirmeck au 03 88 97 04 71.

Lina disparue sur le chemin de la gare

Lina a disparu sur le chemin séparant son domicile de Plaine, dans la vallée de Bruche, à la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Un trajet de trois kilomètres qui longe en partie la route départementale 350. Le parquet a indiqué que les premiers éléments de l'enquête permettent de dire que la jeune fille n'a jamais pris le train, elle n'aurait pas non plus atteint la gare. Les chiens renifleurs des équipes cynophiles ont remonté la trace de Lina jusqu'à mi-chemin entre le domicile familial et la gare. C'est donc sur cette portion de la route que les recherches se concentrent.

La gare près de laquelle l'adolescente s'est volatilisée se trouve dans une zone rurale, "dans un endroit où il n'y a pas trop de maisons et où il y a un petit peu de circulation" mais le coin "n'est pas un coupe-gorge" selon les précisions de la maire de Plaine, Patricia Simoni, contactée par BFM Alsace. Et l'édile d'ajouter : "On est habitué à faire trois kilomètres à pied sans se poser de question".

Des battues et d'importantes recherches en cours

Un important dispositif de recherches a été mis en place par les forces de l'ordre dans les heures qui ont suivi le signalement de la disparition de Lina. Les recherches du week-end n'ayant rien donné, de nouvelles fouilles ont été organisées les 25 et 26 septembre en présence de la section de recherches de Strasbourg, des gendarmes de Schirmeck, d'hélicoptères, des drones et d'équipes cynophiles.

Les forces de l'ordre ont également encadré des battues menées avec l'aide de centaines de bénévoles et en présence d'un Saint-Hubert, une race de chien réputée pour son flair et capable de retrouver des individus plusieurs jours après leur disparition. Gendarmes et bénévoles quadrilles un périmètre de trois kilomètres, entre forêt et bordures de route, à l'endroit où les équipes cynophiles ont perdu la trace de Lina. "On cherche tout ce qui est vêtement, sac à main, trace de sang, téléphone, trace de lutte, des branches cassées" explique un gendarme à BFM Alsace.

En parallèle des recherches sur le terrain, les enquêteurs peuvent s'intéresser à la téléphone. Ils peuvent avoir accès aux factures de téléphones de l'adolescente et connaître les derniers appels reçus ou passés par Lina et demander une localisation du téléphone portable de la jeune fille. De même, les enquêteurs peuvent accéder aux relevés bancaires de l'adolescente pour constater si des achats ont été faits et où avec la carte de Lina depuis la disparition.