Dominik Mathé, une rentrée qui tombe bien pour le PSG

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Cinq de perdus, un de retrouvé. Mercredi soir à Zagreb (18h45), le PSG reprend la Ligue des champions très diminué : Nikola Karabatic (pied) et son frère Luka (ischios), Kamil Syprzak (péroné), Dainis Kristopans (mollet) et Elohim Prandi (cheville) sont tous indisponibles. Au milieu de ce ballet de grands éclopés, l'équipe de la capitale a cependant enregistré une nouvelle réjouissante. L'arrière droit Dominik Mathé, l'une des recrues phares de l'été dernier, a enfin effectué ses débuts samedi en Coupe de France à Chartres (victoire 35-37), après quasiment un an à soigner son genou gauche gravement touché lors d'un match de son ancien club d'Elverum, en Norvège.

« Franchement, c'était l'enfer »

« Ce premier match était un grand moment de ma carrière, soufflait le jeune Hongrois (23 ans) mardi au téléphone, peu après l'atterrissage en Croatie. C'était mon rêve de jouer à Paris. Je dis merci aux kinés qui m'ont aidé tout ce temps, je suis reconnaissant. Franchement, c'était l'enfer, tous les jours trois ou quatre heures de rééducation. »

Au passage, il a pu découvrir la capitale avec ses amis et ses parents, qui reviendront ce week-end pour assister à son premier match à domicile, dimanche contre Dunkerque (17 heures). Et il a très rapidement appris le français, langue dans laquelle il a tenu à s'exprimer mardi.

Un retour très réussi contre Chartres

Mathé a encore plus vite retrouvé le langage du handball, samedi. Cheveux ras et chaussures orange, le costaud Magyar (2,01 m, 108 kg) a été lancé d'entrée en attaque, Kristopans s'étant blessé à l'échauffement. Il a fait mouche sur ses cinq premiers tirs avant son premier échec à la 44e minute. « J'étais très nerveux, admet-il. Après mon premier but, je me suis senti de mieux en mieux. Je ne m'attendais pas à jouer autant et j'étais fatigué. Dimanche, j'ai dormi une bonne partie de la journée ! »

La puissance de son bras gauche, qui faisait merveille à Elverum (114 buts en Ligue des champions) et en équipe nationale (127 buts en 36 sélections), est visiblement intacte. À la passe, c'était plus compliqué (3 balles perdues). Mais le revenant sait s'adapter, lui qui a quitté à 13 ans le domicile familial de Nyiregyhaza pour rejoindre le club de Balatonfuredi à 350 km de là, avant de s'exiler en Norvège à 20 ans. Paris aura bien besoin de lui, dès ce mercredi soir et aussi la saison prochaine. Pour l'heure, il est le seul arrière droit sous contrat pour 2023-2024, après l'annonce du départ en juin de Kristopans pour le club allemand de Melsungen.