L'ancien président des États-Unis a donné son feu vert et «celui de toute sa famille» pour que le rappeur endosse son costume et sa «cool attitude» dans un futur biopic.
Alors que les mémoires de l'ancien président intitulées Une terre promise rencontrent un succès fou en librairie, certains pensent déjà à la suite. Et si cela annonçait un futur biopic ? Pour l'instant, rien n'est encore fait, mais Barack Obama semble avoir déjà trouvé son double au cinéma. Invité de l'émission «360 With Speedy Morman», du magazine américain Complex, l'ancien président a abordé sa passion pour le hip-hop et le sujet a vite dévié sur Drake.
En 2012, le célèbre rappeur avait en effet déclaré à ses fans «faire quelque chose de grand pour sa communauté» en jouant, un jour, le rôle de l'ancien président américain à l'écran. Huit ans plus tard, Barack Obama répond enfin à cette éventualité. «Je vais dire ceci : Drake semble pouvoir faire tout ce qu'il veut », explique-t-il. Et d'ajouter : « C'est un frère talentueux. Si le temps vient, et qu'il est prêt... Drake a la validation de toute ma famille. Je pense que Malia et Sasha seraient ok avec ça.»
Du bling, des femmes et de l'argent
À la fin de l'interview, Barack Obama a notamment désiré revenir sur ses propos polémiques, tenus le 16 novembre dernier au site américain The Atlantic. «Le rap d'aujourd'hui est une question de bling, de femmes et d'agent», avait-il déclaré. Une phrase qui avait provoqué un tollé, surtout de la part de ce grand amateur de hip-hop. «Beaucoup de clips mettent en avant les mêmes critères de succès que Donald Trump, avait-il ajouté. Tout est plaqué or : cela s'insinue et s'infiltre dans la culture.»
Dans la grande salle d'interview aux allures de diner américain, l'ancien président a néanmoins rappelé son admiration pour le genre musical en précisant qu'il ne parlait pas de l'ensemble du rap, mais seulement d'une partie. «Certains clips renforcent l'idée que la valeur d'un homme est proportionnelle au fait de posséder des objets et de multiplier les conquêtes féminines», a-t-il insisté.
Malgré tout, Barack Obama conclut, non sans une once de fierté : «Vous parlez à un président qui a fait entrer Common, Kendrick Lamar et J. Cole à la Maison Blanche. »
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