« Ce n’est pas dans l’air du temps de laisser l’éclairage toute la nuit », juge-t-il rappelant que l’extinction, l’année dernière, devait permettre à la Ville « de participer à l’effort national pour éviter une rupture d’approvisionnement, de réaliser des économies et de favoriser la biodiversité ». « Les élus souhaitent majoritairement ne pas revenir en arrière », indique le maire, qui annonce quelques ajustements. « Nous avons rallumé le centre-ville cet été, mais pendant la saison hivernale, les clients sont moins en terrasses. Il n’est pas nécessaire de laisser la lumière toute la nuit. Nous allons réajuster deux ou trois horaires sur deux ou trois lieux mais il n’y aura pas de grands bouleversements. »
Et pour cause : chaque modification entraîne une manipulation sur les armoires de la Ville. « Tant que la gestion n’est pas automatisée, c’est compliqué. Les contraintes techniques sont très fortes. » Le maire affirme, par ailleurs, que l’extinction de l’éclairage n’est pas la source de la hausse de la délinquance. « Même si certains habitants peuvent y voir un lien, elle évolue de la même manière dans les villes qui restent allumées. »
