France
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Pierre Barbanchy

Le dernier soldat français a quitté la terre malienne. L'opération "Vulcain" est terminée. Ce fut un désastre militaire et politique. L'intervention militaire française, d'abord sous le nom de 'Serval', puis changée en 'Balcan', a été décidée sous François Hollande et prolongée par Emmanuel Macron, mais l'instable 'Gao et Tombouctou' Elle n'a atteint aucun de ses objectifs déclarés, à l'exception de la 'libération '.Le groupe djihadiste n'a pas été arrêté. Pour ne rien arranger, elles se sont propagées comme un cancer non seulement au Mali mais aussi dans les pays voisins, notamment au Niger et au Burkina Faso. Les invasions sont de plus en plus fréquentes dans le golfe de Guinée.

Il y a plusieurs raisons à cet échec. Je suis parti de l'idée que la solution est militaire et uniquement militaire. Mais aucune des causes de la déstabilisation du Mali n'a été résolue. L'occupationalisme, comme le banditisme et les conflits internes entre différents groupes, peut être attribué à la pauvreté, au chômage et au manque de développement des jeunes Maliens. Derrière la lutte apparente contre le terrorisme se cache une démarche de sauvegarde des intérêts français et nécessite donc un contrôle politique, économique et militaire. Prouvé par l'accord d'Alger signé en 2015. Inventé à l'extérieur mais forcé au Mali, rien n'a été résolu. Pour la France, étroitement associée au mouvement touareg, la régionalisation semblait la solution ultime, même au prix d'une implosion nationale.

Dans ces circonstances, la Russie Il n'est pas surprenant que le sentiment anti-français ait augmenté , certainement alimenté par l'inaction de la classe politique malienne et de la classe politique, et que le premier soulèvement a renversé le gouvernement en mai 2020. Il ne semble pas que vous ayez retenu la leçon de Les forces françaises ont quitté le Mali et ont été redéployées au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. Bien sûr, sans réel changement de cap, Paris n'a obtenu qu'un bref sursis.