Démocratie.
Le Parlement élu en septembre dernier est remplacé par le précédent, élu en 2020, privant plus de la moitié des députés actuels de leur siège. C’est notamment le cas pour le président de la chambre, le doyen et chef de file de l’opposition koweïtienne Ahmed Al-Saadoun, qui doit céder le perchoir à Marzouq Al-Ghanem, honni par l’opposition.
C’est un “jugement qui fait l’effet d’une bombe”, écrit ce matin le quotidien koweïtien Kuwait Times, après la décision “de la Cour constitutionnelle, dimanche 19 mars, d’annuler les élections législatives de l’an dernier”. Ce jugement inflige un “coup sévère” à la démocratie et à l’opposition, qui avait remporté les élections de septembre 2022 par “une victoire écrasante”, avec quelque 60 % des sièges, rappelle le journal.
En lieu et place, ce sera le précédent Parlement, élu en 2020, qui sera réinstallé, et dans lequel l’opposition comptait 22 sièges sur les 50 de la chambre. L’ancien président du Parlement, Marzouq Al-Ghanem, bête noire de l’opposition, a “immédiatement changé le titre de son compte Twitter” pour clamer son retour au perchoir.
Fin brutale de la “nouvelle page”
Le président de la chambre invalidé, Ahmed Al-Saadoun, chef de file de l’opposition et doyen de la vie parlementaire koweïtienne qui ava
Philippe Mischkowsky
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