Au total, 67.065 ruptures de contrats de travail sont envisagées dans le cadre de plans de sauvegarde de l'emploi. Par rapport à 2019, c'est plus du double.
Le nombre de plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) poursuit sa hausse, avec 657 PSE initiés depuis mars, contre 369 sur la même période l'an dernier, selon des données publiées jeudi par le service de statistiques du ministère du Travail (Dares). Au total, 67.065 ruptures de contrats de travail sont envisagées dans le cadre de PSE, soit nettement plus du double par rapport à 2019 (26.987 entre le 1er mars et le 22 novembre 2019), indique la Dares.
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Ces ruptures concernent dans quatre cas sur dix des entreprises de 1000 salariés ou plus et dans près de trois sur dix des entreprises de moins de 250 salariés. Le nombre hebdomadaire de PSE initiés fléchit toutefois mi-novembre: proche de 30 fin octobre et début novembre, il diminue aux alentours de 20 durant les semaines du 9 et du 16 novembre. Les ruptures de contrats de travail envisagées baissent également sur la période.
Chômage partiel en baisse
Depuis début mars 2020, 4900 procédures de licenciement collectif pour motif économique, hors PSE, ont aussi été notifiées. Elles concernent dans neuf cas sur dix des licenciements de moins de 10 salariés. Pour le chômage partiel, qui concernait en octobre 1,6 million de salariés, la Dares fait état d'une «nette» accélération des demandes entre le 26 octobre - semaine de l'annonce du reconfinement - et le 22 novembre, avec 385.300 demandes d'autorisation préalable.
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D'environ 3000 par jour en moyenne durant les deux semaines précédant l'annonce du reconfinement, le nombre de demandes est passé à près de 15.000 en moyenne depuis.
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