Suivez avec nous l'actualité de ce lundi autour de la réforme des retraites, à la veille de la dixième journée de mobilisation à l'appel des syndicats.

Olivier Véran. Capture d'écran BFM TV.
Olivier Véran. Capture d'écran BFM TV.
Sandrine Rousseau dénonce la « politique d'intimidation » du gouvernement. Capture d'écran Public Sénat.

Sandrine Rousseau dénonce la « politique d'intimidation » du gouvernement. Capture d'écran Public Sénat.

Elisabeth Borne à l'Elysée le 22 mars. Photo Sipa/Jacques WITT

Elisabeth Borne à l'Elysée le 22 mars. Photo Sipa/Jacques WITT

A l'orée d'une dixième journée de manifestations mardi contre la réforme des retraites, Élisabeth Borne a tendu la main aux syndicats et aux partis politiques afin de « mettre de l'apaisement » et tenter de conjurer un climat délétère et violent.

La Première ministre a prévu de recevoir dans la semaine du 3 avril les groupes parlementaires et les partis politiques, y compris de l'opposition, ainsi que les représentants des collectivités.

Suivez l'actualité de ce lundi autour du projet de réforme des retraites :

  • « La loi sur les retraites est derrière nous », affirme Olivier Véran

    « La loi sur les retraites est derrière nous », affirme Olivier Véran sur BFM TV. « On attend la validation par le Conseil constitutionnel, c'est quelque chose qui avait été annoncé pendant la campagne, même si les gens n'ont pas voté pour nous pour cela, on est d'accord », justifie-t-il. « On respecte le chemin démocratique, même si parfois il est plus chaotique ».

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    « On va se retrouver autour d'une table, dans quelques jours ou quelques semaines au plus tard, avec les syndicats, ils aiment leur pays, ils aiment les salariés, ils les défendent, il y a beaucoup de combats qu'ils mènent à côté des 64 ans », explique-t-il.

  • « Jean-Luc Mélenchon et ses amis sont les rentiers de la colère et de la misère », dénonce Olivier Véran

    Sur BFM TV, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran dénonce l'attitude des responsables LFI au sujet des manifestations et des violences, que ce soit sur Sainte-Soline ou les retraites : « Jean-Luc Mélenchon est insoumis devant les violences policières mais soumis devant toutes les autres formes de violence », accuse-t-il. « Mélenchon et ses amis sont les rentiers de la colère et de la misère », dénonce-t-il, accusant ceux qui veulent « saper l'autorité de l’État ».

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    « Je condamne toute forme de violence, d'où qu'elle vienne », poursuit-il, en référence aux accusations de violences contre certains policiers. « C'est normal qu'il y ait des enquêtes à chaque fois ».

  • Laurent Berger réclame un geste « très fort » du gouvernement

    Sur France 2, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger appelle le gouvernement à un geste « très fort sur les retraites », ajoutant qu'il n’accepterait « la main tendue » d’Élisabeth Borne aux syndicats, que si la réforme était « mise de côté ».

    « Il faut un bougé très fort du gouvernement sur les retraites », a déclaré le responsable syndical. Alors que la Première ministre Élisabeth Borne a tendu dimanche la main aux syndicats et aux partis politiques afin de « mettre de l'apaisement », Laurent Berger s'est interrogé: « C'est quelle main tendue ? Je suis désolé de le dire comme ça mais elle est où la main tendue, sur la question des retraites ? (Or) c'est le sujet actuel », a-t-il répondu.

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    « Si la main tendue c'est rediscutons et travail et des retraites, et en mettant de côté pour l'instant la réforme qui a été adoptée par le 49-3, qui n'est pas validée par le conseil constitutionnel (...), si ces deux sujets sont sur la table, on va discuter », a-t-il ajouté.

  • Borne et Macron « sont des hamsters qui tournent en rond », selon Sandrine Rousseau

    Selon Sandrine Rousseau, Élisabeth Borne et Emmanuel Macron « sont des hamsters qui tournent en rond » lorsqu'ils annoncent qu'ils n'utiliseront plus au 49.3 sauf sur les textes budgétaires : « Ils nous font le coup du changement de méthode et de la pédagogie, il faut qu'ils arrêtent ». « Bien sûr que je demande la suppression du 49.3 », poursuit-elle.

  • Sandrine Rousseau dénonce la « politique d'intimidation » du gouvernement

    Sur Public Sénat, invitée de nos journaux, la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau dénonce la volonté du gouvernement « d'aller chercher l'incident » et sa « politique d'intimidation », à propos des incidents de Sainte-Soline et des manifestations contre la réforme des retraites.

    Le retour de la Brav-M dans les manifestations parisiennes, qui est une « brigade d'intimidation », selon elle, est « un signe manifeste qu'on veut tendre les choses ». « Mais aucune intimidation ne fera taire les mouvements sociaux », poursuit-elle.

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  • De plus en plus de stations-service en panne d'essence

    Au niveau national, 16,9 % des stations-service connaissent des difficultés d'approvisionnement en gazole et/ou en SP95 ce dimanche 26 mars 2023 à 16h, selon les données collectées par Visactu, contre 15,3 % vendredi, 14,6 % mercredi et 9,5 % lundi. 

    1 594 stations-service, sur un peu plus des 9 400 stations-service en France, étaient concernées.

  • 7h20

    Les prévisions de trafic SNCF de ce lundi

    La SNCF a prévenu que le trafic sera « fortement perturbé » mardi. En attendant ce soir, 20h, début du préavis de grève, le trafic d'aujourd'hui n'est pas moins perturbé.

    TGV

    Ouigo et Inoui : 4 trains sur 5.

    Intercités

    Jour : 2 trains sur 3.

    Nuit : aucun train.

    Cliquer sur l'image pour l'agrandir
  • 7h15

    L'IGPN saisie de 17 enquêtes depuis le début des manifestations

    Au total, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de 17 enquêtes judiciaires depuis la première journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites en janvier, a indiqué dimanche sa directrice.

    Face à ce durcissement généralisé, l'exécutif a rejeté la faute sur une partie de ses opposants. « Ceux qui protestent sont en colère, il nous faut les entendre », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, dans le Journal du dimanche. Rien à voir avec « les factieux qui viennent pour semer le chaos dans le pays ». Argument renvoyé par le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui a rappelé dans un entretien à la revue Le Grand Continent que la réforme des retraites vise à générer « à peine 10 milliards d'euros d'économies » et juge « absurde de risquer de faire sombrer la France dans le chaos pour si peu ».

    >>Lire aussi : Dans les manifestations, une inquiétante flambée de violences

    Photo Sipa/AP/Christophe ENA
  • 7h10

    Une dixième journée de mobilisation mardi

    Plusieurs questions entourent la journée d'action de mardi. S'inscrira-t-elle dans le sillage de la précédente, marquée par un rebond de la mobilisation, avec entre 1,09 million (Beauvau) et 3,5 millions (CGT) de participants ?

    Et assistera-t-on à de nouvelles violences, dans un climat général très tendu, à l'image des affrontements autour des bassines samedi à Sainte-Soline, qui ont fait des dizaines de blessés du côté des forces de l'ordre comme des manifestants, avec un membre du cortège entre la vie et la mort dimanche ?

    >>Lire aussi : Derrière la mobilisation pour les retraites, une crise de la reconnaissance du travail

    Photo Sipa/Yann SLAMA
  • 7h05

    Élisabeth Borne veut jouer « l'apaisement » avec les syndicats et les oppositions

    « Je suis à la disposition des partenaires sociaux. Il faut qu'on trouve le bon chemin : est-ce que ce sont des rencontres bilatérales, une intersyndicale ? Il faut qu'on mette de l'apaisement. Et que l'on puisse reprendre le travail sur tous ces chantiers » de la pénibilité, des reconversions professionnelles etc., a affirmé la Première ministre dimanche dans un entretien à l'AFP. La cheffe du gouvernement a prévu dans son agenda un créneau pour recevoir éventuellement les organisations syndicales et les organisations patronales dans la semaine du 10 avril.

    Chargée par Emmanuel Macron de bâtir un programme de gouvernement et un programme législatif, Élisabeth Borne précise également qu'elle va « déployer » pour ce faire un « plan d'action » sur les trois prochaines semaines « qui mobilise l’ensemble des acteurs qui veulent faire avancer (le) pays ». Elle recevra dans la semaine du 3 avril les groupes parlementaires et les partis politiques, y compris ceux de l'opposition, ainsi que les représentants des collectivités, dans le but « d'apaiser le pays » et de « dialoguer avec tous les acteurs sur la méthode qu'on veut mettre en place ».

    En amont de ces rencontres, Emmanuel Macron recevra dès ce lundi Élisabeth Borne et les cadres de sa majorité - chefs de partis, ministres, parlementaires - à l’Élysée, afin d'affiner une stratégie pour tenter de sortir de la crise.

  • 7h

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité relative au projet de réforme des retraites et à sa contestation.