Suivez avec nous l'actualité de ce mardi autour de la réforme des retraites, en cette dixième journée de mobilisation partout en France, à l'appel des syndicats.

Capture Twitter
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Photo Sipa
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Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Photo Sipa / J.E.E

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Photo Sipa / J.E.E

Des manifestants à Paris jeudi dernier. Photo Sipa/SEVGI

Des manifestants à Paris jeudi dernier. Photo Sipa/SEVGI

Alors qu'une dixième journée de manifestations et de grèves contre la réforme des retraites est prévue ce mardi, Emmanuel Macron, englué dans la crise, a assuré lundi vouloir « continuer à tendre la main » aux syndicats, sans toutefois remettre en cause son projet.

Le renseignement territorial estime que 650 000 à 900 000 personnes défileront partout en France ce mardi, dont 70 000 à 100 000 personnes à Paris. Un « doublement, voire un triplement » de la présence des jeunes est également attendu dans les cortèges. Le sujet des violences - du côté des forces de l'ordre comme des manifestants - sera également dans toutes les têtes.

Suivez l'actualité de ce mardi autour de la réforme des retraites:

Les temps forts

Retrouvez ci-dessous les informations essentielles de ce direct.

  • Véran aux syndicats: "on n'a pas forcément besoin de médiation pour se parler"

    Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a opposé mardi une fin de non-recevoir à la demande de médiation formulée par le leader de la CFDT Laurent Berger, opposé à la réforme des retraites, estimant qu'« on peut se parler directement ».

    « Nous saisissons la proposition de Laurent Berger de se parler, mais directement. Nul besoin de médiation », a assuré le porte-parole lors du compte-rendu du conseil des ministres. « Il n'y a pas de médiateur dans la République quand on peut se parler directement », a-t-il insisté en réponse à cette proposition de Laurent Berger, soutenue par l'intersyndicale.

  • A lire aussi

  • Le gouvernement affirme être "le rempart à la violence illégitime"

    « Nous sommes et nous resterons le rempart à la violence illégitime et dangereuse », a assuré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, alors qu'a débuté mardi la dixième journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites.

    « Nous respectons les grèves et les manifestations mais nous serons particulièrement vigilants à ce qu'elles ne donnent pas lieu à de nouveaux débordements », a-t-il dit. « La journée de manifestation à Sainte-Soline l'a montré: les violents n'ont pas besoin de la réforme des retraites pour être violents » et « le projet à l’œuvre c'est celui de la sape de nos institutions, de la fragilisation de la République », a déclaré M. Véran lors du compte-rendu du Conseil des ministres.

  • Des cheminots bloquent les voies de la gare de Lyon à Paris

    Des dizaines de manifestants ont investi les voies de la gare de Lyon à Paris ce mardi matin. Selon BFMTV, les cheminots manifestants se dirigent vers les ateliers de maintenance, là où l'un de leur collègue a perdu l'usage d'un œil jeudi dernier lors d'une manifestation.

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  • Les évêques français inquiets de « l'état du tissu social »

    Le président de la Conférence des évêques de France s'est inquiété, ce mardi, des « violences constatées » en marge du mouvement de contestation des retraites qui sont, selon lui, « un symptôme alarmant de l'état du tissu social ».

    « Les violences constatées en marge de certaines manifestations ou ces derniers jours, les violences commises par certains groupes qui érigent la violence en arme politique, les drames parfois provoqués par les réactions pas toujours assez maîtrisées de ceux qui servent l'ordre public, troublent nos concitoyens; elles sont un symptôme, un symptôme alarmant de l'état du tissu social », a déclaré Eric de Moulins-Beaufort, en ouvrant l'assemblée plénière de la CEF à Lourdes.

    « La crise autour de la réforme des retraites met en question fortement les processus de concertation et de décisions collectives prévus par nos institutions ou, à tout le moins, leur mise en œuvre concrète », a-t-il aussi estimé, selon son discours.

  • 8,3% des enseignants en grève selon le ministère

    Le ministère de l'Education a fait état de 8,37% d'enseignants grévistes mardi pour la dixième journée d'action contre la réforme des retraites, dont 7,60% dans le primaire et 9,13% dans le secondaire (collèges et lycées).

    Le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires, avait estimé lundi que 30% des professeurs du primaire seraient en grève mardi. Pour la dernière journée de mobilisation jeudi dernier, le ministère de l'Education avait annoncé un taux d'enseignants grévistes de 21,41%, dont 23,22% dans le primaire et 19,61% dans le secondaire.

    Photo EBRA / Francis BROCHET
  • Paris, Lyon, Marseille,... l'Aviation civile demande des annulations de vols jeudi et vendredi

    La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a une nouvelle fois demandé mardi aux compagnies aériennes de renoncer à une partie de leurs vols jeudi et vendredi, notamment à Paris-Orly, en raison de la grève de contrôleurs aériens.

    Ces mesures préventives, exigées par la DGAC pour les 11e et 12e journées consécutives, concerneront jeudi 20% des mouvements à Orly, Marseille et Toulouse, et vendredi 25% des vols à Orly ainsi que 20% de ceux de Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes, a précisé l'administration.

  • "Macron joue un jeu extrêmement dangereux avec la démocratie" selon Panot (LFI)

    Emmanuel Macron, qui a accusé lundi lors d'une réunion de la majorité présidentielle à l'Élysée les Insoumis de vouloir « délégitimer » les institutions, « joue un jeu extrêmement dangereux avec la démocratie », a mis en garde sur BFMTV et RMC la patronne des députés LFI Mathilde Panot.

    Selon elle, « il délégitime à la fois la démocratie et ses oppositions et il délégitime aussi la démocratie sociale qui devrait exister dans ce pays ». « Emmanuel Macron continue tout seul à vouloir ne pas retirer sa réforme des retraites. Même Benyamin Netanyahu, qui n'est pas connu comme étant le plus grand démocrate, a décidé de faire une pause sur sa réforme (de la justice) », a-t-elle critiqué.

  • Début de la manifestation au Havre

    Composé de milliers de manifestants, le cortège s'est élancé du centre-ville du Havre, peu après 10h.

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  • L'intersyndicale va écrire à Macron pour "suspendre" la réforme et "nommer une médiation"

    Philippe Martinez, leader de la CGT, a annoncé ce mardi que l'intersyndicale allait transmettre par écrit à Emmanuel Macron une proposition pour résoudre le conflit social.

    "Compte tenu de la mobilisation qui ne faiblit pas, on a proposé une nouvelle fois au gouvernement et surtout au président de la République de suspendre son projet et de nommer une médiation", a indiqué Martinez. "C'est la proposition qui a été faite par l'intersyndicale donc nous allons écrire au président de la République pour valider par écrit cette proposition", a-t-il ajouté.

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  • En France, 15% des stations-services en rupture d'au moins un carburant

    15% des stations-services sont à court d'au moins un carburant en moyenne sur tout le territoire, conséquence de l'arrêt de cinq des sept raffineries du pays.

    Le site Pénurie mon essence, recense les stations en rupture.

  • 30% des professeurs seront en grève selon la FSU

    Dans l'enseignement primaire, 30% des professeurs seront en grève aujourd'hui a affirmé la FSU, principal syndicat.

  • Les manifestants laissent passer quelques voitures sur la rocade à Rennes

    À Rennes, les manifestants bloquent la voie rapide. Les voitures semblent passer le barrage au compte-gouttes.

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  • Le gouvernement ne peut pas faire "comme si de rien n'était" déplore Roussel

    Pour Fabien Roussel, "le gouvernement ne peut pas inviter les syndicats et les forces politiques comme si de rien n'était".

    Interrogé au micro d'Europe1, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), souligne une "profonde colère" contre la réforme des retraites, "mais aussi contre les atteintes à la démocratie sociale, citoyenne, avec l'usage du 49.3, le ton méprisant du président de la République".

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  • Nuñez invite la Défenseure des droits dans la salle de commandement

    Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez invite mardi la Défenseure des droits dans la salle de commandement de la préfecture de police de Paris afin qu'elle puisse « constater » de quelle manière les forces de l'ordre interviennent, lors de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

    Invité de France Inter, le préfet de police a fait valoir qu'ainsi Claire Hédon verrait « à quel moment (il) décide d'engager la force ». « Elle verra que j'engage la force quand des individus tout grimés, tout en noir commencent à casser des commerces », a-t-il poursuivi. « Il n'y a pas un pays au monde où on n'intervient pas dans ce genre de situation ». « Nous intervenons avec beaucoup de proportion », a-t-il insisté.
    A propos de la BRAV-M, cette unité de policiers à moto décriée, Laurent Nuñez a réaffirmé que « sa dissolution n'était pas à l'ordre du jour ».

  • L'entrée de la centrale nucléaire du Bugey bloquée

    Des grévistes ont bloqué, tôt ce matin, l’entrée de la centrale du Bugey. Seuls salariés d'astreinte sur des opérations de sûreté et de sécurité étaient autorisés par les grévistes à pénétrer dans la centrale.

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  • Laurent Berger (CFDT) appelle à "mettre en suspens la mesure des 64 ans"

    Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a proposé ce mardi au micro de France Inter de "mettre en suspens la mesure des 64 ans, c'est ça qui polarise toutes les opposants".

    "Il faut prendre un mois, un mois et demi, prendre deux ou trois personnes, pour faire de la médiation, d'aller voir les différentes parties et ensuite on se met autour de la table et on regarde sur quoi il y aurait un compromis social" explique-t-il.

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  • Trois TGV sur cinq, un TER sur deux en moyenne

    La circulation des trains, perturbée depuis trois semaines, reste limitée ce mardi avec trois TGV sur cinq et un TER sur deux en moyenne selon la SNCF.

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  • La popularité de Macron en forte chute

    La popularité d'Emmanuel Macron est en très nette baisse sur un mois selon un baromètre Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, avec seulement 30% des sondés estimant qu'il fait un « bon président de la République » (- 6 points).

    A la question : « diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République? », 70% des personnes interrogées ont donc répondu « non ». La proportion de personnes validant l'action du chef de l'Etat descend assez logiquement à gauche (10% de sympathisants LFI, -6 ; 36% au PS, -14 ; 28% chez EELV, -12). Il est également en recul dans son propre camp avec 89% des sympathisants Renaissance qui approuvent son action (- 3 points), mais connaît un rebond chez les partisans LR, avec 51% d'approbation, en hausse de 12 points sur un mois.

    La Première ministre Élisabeth Borne se situe aussi à un niveau très bas d'approbation (28%), mais sa chute est moins prononcée sur un mois (-1 point). Ses principaux ministres sont aussi en recul.

  • La seule façon de débloquer le pays "c'est le recours au suffrage" selon Retailleau

    « Ça n'est pas ce que je souhaite » a déclaré ce matin au micro de RTL, à propos de la dissolution de l'Assemblée nationale, Bruno Retailleau, chef des LR au Sénat.

    « Ce que je dis c'est que si le chaos devait persister, dans une démocratie quand il y a un blocage, la seule façon de s'élever au-dessus du blocage et de le débloquer c'est justement le recours au suffrage et donc aux électeurs qui trancheront. »

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  • Les Français favorables à une dissolution de l'Assemblée nationale

    Selon un sondage Odoxa, plus de six Français sur dix sont favorables à une dissolution de l'Assemblée nationale et sept sur dix espèrent qu'un référendum d’initiative partagée (RIP) voie le jour sur la réforme des retraites.

    >> Lire notre article

  • À Marseille, le lycée Thiers bloqué

    Une cinquantaine d'élèves ont bloqué ce matin le lycée Thiers de Marseille. Comme lui, des dizaines d'autres établissements scolaires pourraient être bloqués ce mardi, à l'appel des organisations étudiantes.

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  • 7h40

    Quelles sont les perturbations attendues ce mardi ?

    Ce mardi, quelque 30% des professeurs du primaire seront en grève selon le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.

    La grève s'annonce très suivie dans les transports, notamment en Ile-de-France: si toutes les lignes de métro seront ouvertes bon an mal an, 40% des trains seront supprimés sur les lignes A et B du RER. Le trafic SNCF sera « fortement perturbé », avec 3 TGV sur 5 en moyenne.

    >>Lire notre récapitulatif des perturbations attendues ce mardi

  • 7h35

    La pétition contre la Brav-M dépasse les 100 000 signatures

    Il s'agit d'un record pour la plateforme de l'Assemblée nationale, lancée en 2020 pour revivifier le droit de pétition. Si la pétition sur la dissolution de la Brav-M dépasse les 500 000 signataires, issus de 30 départements au moins, elle pourrait faire l'objet d'un débat dans l'hémicycle, selon le règlement intérieur de la chambre basse.

    Le texte reproche à ces Brigades de répression de l'action violente motorisées d'être devenues « l'un des symboles de la violence policière ».

    >>Lire aussi : La pétition lancée pour dissoudre la Brav-M peut-elle aboutir ?

  • 7h30

    Une nouvelle journée de mobilisation ce mardi

    Les syndicats appellent à une nouvelle journée d'actions ce mardi, la 10e contre la réforme des retraites.

    Selon une source policière citée par l'AFP, le renseignement territorial estime que « 650 000 à 900 000 personnes défileront partout en France, dont 70 000 à 100 000 personnes à Paris ». Une autre source policière prévoit « un doublement, voire un triplement » de la présence des jeunes dans les cortèges, notamment mobilisés sur la question des violences policières. 13 000 gendarmes et policiers seront déployés ce mardi. Les précédentes manifestations ont été émaillées d'incidents violents, avec 457 interpellations et 441 policiers et gendarmes blessés, le 23 mars.

    Ce même 23 mars, les manifestations avaient rassemblé en France entre 1,09 million (Beauvau) et 3,5 millions (CGT). L'exécutif s'attendait à une décrue de la contestation.

    >>Lire aussi Retraites : « On observe une montée de la colère et du sentiment d'avoir été méprisé »

  • 7h25

    Emmanuel Macron veut apaiser sans se renier

    Inflexible sur le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans rejeté unanimement par les syndicats, Emmanuel a réaffirmé lundi devant les ténors du gouvernement et les dirigeants de son camp réunis pour un déjeuner à l’Élysée sa volonté d'aplanir la situation. « Il faut continuer à tendre la main aux forces syndicales », a-t-il dit selon des propos rapportés par un participant. Mais le président veut leur parler des conditions de travail - de la pénibilité à l'emploi des seniors en passant par les reconversions -, sans accéder à la demande du secrétaire général de la CFDT Laurent Berger de mettre sur « pause » la réforme pendant six mois.

    Emmanuel Macron s'en est par ailleurs pris à La France insoumise, l'accusant de vouloir « délégitimer l'ordre raisonnable » et les « institutions », et de préparer la « délégitimation du Conseil constitutionnel » au cas où il validerait la réforme.

    Photo Sipa/Nicolas MESSYASZ
  • 7h20

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité relative au projet de réforme des retraites et à sa contestation.