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EN DIRECT - Retraites : les pénuries de carburants se multiplient, l'Île-de-France désormais concernée

Nantes, Marseille, Nice... Des manifestations ont lieu partout en France ce matin

Les cortèges se rassemblent, voire défilent déjà, dans de nombreuses villes, ce jeudi matin. À Marseilles, le cortège se prépare sur le Vieux port. À Nantes, le rassemblement se prépare aux alentours du Miroir d'eau. Des boutiques se sont barricadées, a constaté notre journaliste. À Lyon, où les manifestants arrivent encore, il y a «déjà beaucoup de monde sur place», observe notre journaliste dans le cortège.

Dans le cortège de Nantes, ce jeudi matin. LOIC VENANCE / AFP

Clermont-Ferrand, Rennes, Bayonne, Brest... La presse locale rapporte le départ de nombreuses manifestations, partout dans le pays.

Réquisitions dans un dépôt pétrolier à Fos-sur-Mer : la CGT déboutée par le tribunal administratif de Marseille

La Fédération nationale des industries chimiques (FNIC) de la CGT avait déposé un référé auprès du tribunal administratif de Marseille contre les réquisitions de salariés d'un dépôt pétrolier à Fos-sur-Mer. Elle a été rejetée, a appris Le Figaro ce jeudi.

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Le gouvernement avait annoncé, mardi, des réquisitions, face aux difficultés d'approvisionnement des stations-service des Bouches-du-Rhône et du sud de la France. Dès mardi matin, la CGT avait déposé par la voix de son avocat un recours en référé liberté devant le tribunal administratif dans le but de lever cet arrêté de réquisitions. Le syndicat estime que cette entrave au droit de grève, inscrit dans la Constitution, n'est pas justifiée au regard de la situation. Une analyse que n'a pas partagée le tribunal.

Grève des éboueurs : à Paris, pas de retour à la normale avant «plusieurs semaines», malgré les réquisitions

Combien de temps faudra-t-il pour ramasser les plus de 9000 tonnes de poubelles qui patientent sur les trottoirs de Paris ? Alors que la préfecture relève une «diminution des stocks sur la voie publique» suite aux réquisitions décidées la semaine dernière, la situation reste délicate et les éboueurs continuent leur mouvement social.

Amoncellement de déchets à Paris, ce mercredi. ALAIN JOCARD / AFP

Les riverains des arrondissements concernés par l'amoncellement des déchets devront faire preuve de patience, alors qu'un retour à la normale n'est pas prévu avant «plusieurs semaines». Le Figaro fait le point dans cet article.

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Plusieurs universités bloquées dont Assas et Lyon-3

Les facultés sont également concernées par les mobilisations. Clermont-Ferrand, Lille, Strasbourg, Lyon-2, Rennes-2... Même l'université Panthéon-Assas est étonnamment fermée, ainsi que celles d'Aix-Marseille et de Lyon-3, qui n'ont pas l'habitude de voir leurs étudiants se mobiliser. Les universités avaient anticipé ces manifestations et ont pour la plupart décidé de dispenser leurs cours à distance. «En ne réagissant pas contre les blocages, les universités deviennent complices. Nous sommes par ailleurs étonnés de ne voir aucune prise de parole de la part du ministère à ce sujet. On s'attaque à la réussite des étudiants», confie au Figaro Rémy Perrad, délégué national du syndicat étudiant de droite UNI.

Amiens: un motard meurt dans un accident près d'un barrage contre les retraites

Un motard est décédé jeudi matin dans un choc avec une voiture à Argœuves près d'Amiens, dans une zone industrielle où sont organisés des barrages filtrants dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites, a-t-on appris auprès de la préfecture et des pompiers. Les pompiers de la Somme sont «intervenus vers 6H40 à proximité de la ZI Nord pour un accident entre un motard et un véhicule léger. Le motard a été déclaré décédé sur place», a indiqué la préfecture de la Somme, sans plus de détails sur les circonstances de l'accident.

Le service départemental d'incendie et de secours de la Somme a décrit à l'AFP un choc de cette moto «contre une voiture de tourisme, à forte cinétique». Selon le conseiller départemental socialiste Frédéric Fauvet, arrivé sur les lieux environ 20 minutes après le choc, l'accident s'est déroulé en amont d'un rond-point où des manifestants ont installé depuis l'aube un barrage filtrant, à environ 200 m.

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D'après les informations qu'il a recueillies auprès des secours et de syndicalistes sur place, le motard s'est avancé jusqu'au rond-point et a échangé avec des militants, qui lui ont dit que les deux-roues pouvaient passer mais que les autres véhicules étaient bloqués. «Malgré cette information, il a choisi de faire demi-tour» et est reparti «à une vitesse excessive» a rapporté l'élu à l'AFP. Il a alors «percuté à une vitesse très importante un véhicule qui sortait du bas-côté». «J'assimile plutôt cela à un accident de la circulation» a insisté Frédéric Fauvet, soulignant qu'il n'y avait pas d'embouteillage à ce rond-point.

14% de stations en difficulté en France, les difficultés s'étendent à la Normandie, la Bretagne et l'Île-de-France

Les perturbations se multiplient dans les stations-service. Ce mardi, selon les données analysées par Fig Data, 14,4% des installations étaient en difficulté. Un chiffre en forte hausse par rapport aux jours précédents : il s'élevait à 3,4% le 18 mars, et à 9,5 le 20 mars.

File d'attente à Marseille. CHRISTOPHE SIMON / AFP

En outre, un nombre croissant de départements sont touchés. Alors que les difficultés se concentraient sud la façade sud-est de l'Hexagone il y a quelques jours, la Bretagne, la Normandie et l'Île-de-France sont désormais concernés. À Paris, 10% des stations étaient en difficulté, dont 8% en rupture totale, mercredi. 22% étaient en difficulté dans le Calvados, la moitié en Ille-et-Vilaine et en Loire-Atlantique, un tiers dans le Morbihan et dans les Côtes-d'Armor, par exemple. Sur la côte méditerranéenne, la situation s'améliore légèrement : moins de la moitié des stations étaient en difficulté, dans les Bouches-du-Rhône, ainsi.

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L'ensemble des données analysées par Fig Data sont à retrouver dans le lien ci-dessous. Vous pouvez également vérifier si les stations autour de chez vous sont approvisionnées en cliquant sur ce lien.

Le terminal 1 de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle bloqué par des manifestants

Une manifestation non déclarée bloque l'accès du terminal 1 de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle aux automobilistes, a confirmé au Figaro le groupe Aéroports de Paris. La police se trouve désormais sur place. Les voyageurs descendent de voiture pour rejoindre à pied les portes de l'aéroport. De même, plusieurs photos et vidéos partagées par des manifestants sur les réseaux sociaux montrent l'action, ce matin.

Retraites: Valérie Rabault appelle Macron à faire usage de l'article 10 pour une nouvelle délibération au Parlement

Après l'article 49.3 et l'article 47.1, c'est au tour de l'article 10 de la Constitution de faire parler de lui. «Je partage l'opinion des Français. 70 % n'ont pas été convaincus, 70 % estiment qu'il faudrait passer par référendum.», a affirmé la présidente du groupe socialiste à l'Assemblée, Valérie Rabault, au micro de Sud Radio. «Pour la première fois,une réforme des retraites passe par un 49.3, pour la première fois, il y a un 49.3 à l'issue d'une commission mixte paritaire», a fustigé la vice-présidente de l'Assemblée nationale.

Valérie Rabault à l'Assemblée nationale, le 6 février 2023. LUDOVIC MARIN

«Nous mettons toutes les options sur la table», a expliqué Valérie Rabault, qui appelle Emmanuel Macron à ordonner une nouvelle délibération au Parlement avant la promulgation du texte, conformément à l'article dix de la Constitution. «Il y a l'article dix que le président de la République veut activer. Il y a le recours que nous avons déposé au Conseil constitutionnel (...) et puis ce référendum d'initiative partagée», a expliqué la socialiste qui a par ailleurs affirmé être «favorable à ce que le président de la République revienne sur sa réforme».

«On est rentré dans une crise démocratique que je pense très grave, alors que ça fait moins d'un an que le président de la République est élu», a fustigé Valérie Rabault qui regrette «une situation de blocage qui abîme notre démocratie, qui abîme l'image de la France à l'international». Participer à la majorité élargie qu'Élisabeth Borne est chargée de constituer ? «Non !», écarte-t-elle.

10 millions de Français devant Macron sur TF1 et France 2 mercredi

Ce mercredi, 10 millions de téléspectateurs ont suivi l'entretien d'Emmanuel Macron sur France 2 et TF1, a annoncé Médiamétrie. Dans le détail, 6,1 millions de personnes étaient branchées sur la première chaîne, et 3,9 millions sur la deuxième, soit, respectivement, 40,6% et 26,2% de part d'audience.

Violences, manifestations sauvages: Laurent Berger appelle au calme

Dénonçant des «images choquantes» et des comportements «pas tolérables» de membres des forces de l'ordre lors des manifestations nocturnes, Laurent Berger a souligné, en comparaison, la bonne tenue des cortèges organisés par l'intersyndicale. Le syndicaliste a appelé les opposants à la réforme des retraites «au calme», leur demandant de garder une «attitude responsable et pacifique».

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«Il y a une forme de colère qui existe, qu'il faut canaliser», a considéré le patron de la CFDT. Or, «le président de la République [...] a tenu un discours apaisant? Non!», s'est-il exclamé. Ce jeudi soir, l'intersyndicale décidera des suites à donner au mouvement social, mais les organisations sont déterminées, a souligné Laurent Berger. «Cela pose la question: notre pays aurait-il intérêt à ce qu'il y ait d'autres manifestations pour que la colère et la contestation s'expriment de manière pacifique? Ou aurait-on intérêt à se retirer et à dire au gouvernement: “débrouillez-vous avec cette colère”?», a-t-il fait mine de s'interroger. Les syndicats veulent des «réponses», a ajouté le représentant, alertant sur la «cassure démocratique» en France: «Hier, on avait un émetteur et des récepteurs, eh bien je crois que les récepteurs n'ont rien reçu», a-t-il cinglé.

Laurent Berger et Philippe Martinez, ce 15 mars, à Paris. THOMAS SAMSON / AFP

«On peut obtenir le retrait de cette loi», affirme la candidate à la succession de Philippe Martinez à la tête de la CGT, Marie Buisson

La secrétaire confédérale de la CGT Marie Buisson a rappelé ce matin sur France Info la «détermination» du mouvement contre la réforme des retraites . «Depuis le passage en force du 49.3, il y a de la colère», a assuré la candidate à la succession de Philippe Martinez à la tête de la CGT.

Celle-ci assure que le mouvement social «va continuer» même si le Conseil constitutionnel valide le texte. «L'objectif, c'est qu'un maximum de gens arrêtent de travailler», a-t-elle également déclaré.

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Comme Laurent Bergé (CFDT), Marie Buisson a étrillé l'intervention d'Emmanuel Macron hier. «Comparer ce qu'il se passe en France à la prise du Capitole? On rêve!», a-t-elle fustigé, avant de dénoncer «des abus dans le maintien de l'ordre».

Alors que la séquence «retraites» n'est pas encore close, les relations entre la CGT et le gouvernement s'annoncent plus que tendues à l'avenir. La CGT n'exclut pas la «politique de la chaise vide» pour les prochains textes, comme celui de la loi travail. «On n'ira pas s'asseoir autour d'une table avec des gens qui se moquent de nous» a décrété Marie Buisson, exigeant «des négociations sur l'augmentation des salaires et la fin du dogme sur l'allongement de la durée de travail à 64 ans».

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Carburants: face à un approvisionnement «critique» en Île-de-France, un arrêté de réquisition pris pour la raffinerie de Gonfreville, sans le notifier pour le moment

Les réquisitions de personnels indispensables au bon fonctionnement des installations se poursuivent au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, a indiqué ce jeudi matin le ministère de la Transition énergétique. «La réquisition a démarré ce jeudi à minuit. Elle concerne trois salariés», a-t-on précisé.

En outre, face à une aggravation de la situation en Île-de-France – et plus particulièrement dans les aéroports de la région, où le kérosène manque –, l'exécutif a indiqué avoir pris un «arrêté de réquisition» concernant la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville, en Normandie. Toutefois, celui-ci n'a pas été notifié à cette heure: «Le gouvernement suit la situation heure par heure, en lien avec les préfets. Dès lors que les réquisitions ne pourront être évitées, nous prendrons nos responsabilités», prévient-on.

Pour Laurent Nunez, les manifestations spontanées ne sont pas des «manifestations», mais des «violences urbaines»

Un dispositif plus important que d'habitude. 12.000 policiers et gendarmes sont mobilisés dans le pays, dont 5000 à Paris, en cette neuvième journée de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites. Interrogé ce matin sur RTL, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ne s'est pas exprimé sur le nombre important de forces de l'ordre mobilisées, mais a affirmé vouloir appliquer «le schéma national du maintien de l'ordre: garder une grande distance [avec les manifestants], mais en étant très réactifs quand il y a des violences et des exactions».

Le parcours de la manifestation à Paris, qui s'élancera de Bastille et arrivera place de l'Opéra en passant par les grands boulevards «a été validé, puisque la déclaration a été signée», a affirmé le préfet de police, qui a souligné qu'il «n'y a pas de parcours simple dans Paris pour ceux qui veulent commettre des violences». Au sujet des rassemblements spontanés qui se sont produits presque tous les soirs depuis l'adoption du texte, Laurent Nunez a récusé le terme de «manifestation», considérant qu'on «est dans un phénomène de violence urbaine. (…) La liberté d'expression a toute sa place dans notre pays. Mais la liberté de mettre en place le désordre public n'existe pas».

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Sur les reproches adressés aux forces de l'ordre (arrestations arbitraires, coup de poing administré à un manifestant, SDF maltraité sur la place de la République), Laurent Nunez a tenu à rappeler qu'il n'y avait «pas d'interpellation préventive. Ça n'existe pas dans notre pays». «Concernant les gestes que vous avez cités, a-t-il poursuivi, ce sont des actes qui sont extrêmement minoritaires» et dont le contexte est souvent «bien plus compliqué que le simple visionnage d'une vidéo de quelques secondes». Au sujet du coup de poing, «le fonctionnaire conteste avoir donné un coup de poing et considère qu'il a poussé un individu qui s'opposait violemment une interpellation, a répondu le préfet de Police, et on a d'autres vidéos qui sont d'ailleurs en ligne sur les réseaux sociaux qui le démontrent largement. L'IGPN s'est saisie de ce dossier et fera évidemment toute la lumière sur ces faits.»

Berger redit ne pas avoir rencontré le gouvernement depuis plusieurs semaines

Si l'exécutif souhaite renouer le dialogue avec les syndicats, le chef de file de la CFDT a dit qu'un «délai de décence» devrait être respecté, avant que les organisations syndicales rencontrent à nouveau le gouvernement.

Laurent Berger a reconnu quelques échanges informels avec Olivier Dussopt ces dernières semaines, mais sans que les deux hommes se soient rencontrés. «Il m'a dit, “il faudra, à un moment donné, qu'on se voit”, et je lui ai dit, “oui, mais sur quoi”», a expliqué le syndicaliste.

«Mensonges», «contrevérités», «zéro réponse»... Les mots durs de Laurent Berger après l'intervention d'Emmanuel Macron

Interrogé sur BFMTV ce jeudi matin, le patron de la CFDT a jugé sévèrement la prise de parole d'Emmanuel Macron de la veille. «Contrevérités», «mensonges», un discours reçu «comme une forme de provocation»... Laurent Berger a eu des mots durs, estimant que le chef de l'État avait apporté «zéro réponse aux problèmes du pays en ce moment».

«Hier, cibler la CFDT, c'était idiot», a ajouté le syndicaliste. Et de lâcher: «Je n'ai jamais renoué le dialogue en commençant par mettre une gifle à quelqu'un».

Grève des éboueurs à Paris : Stanislas Guerini étrille la «gestion militante» de la mobilisation par Anne Hidalgo

Invité dans la matinale de Radio J à 7h40, le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini est revenu sur la grève des éboueurs parisiens, reconduite jusqu'au 27 mars. Il a notamment étrillé la maire de Paris, Anne Hidalgo, et sa «gestion militante de la grève».

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Stanislas Guerini accuse celle-ci d'avoir «inventé les préavis de grève à géométrie variable»: «Vous êtes gréviste contre la réforme des retraites, vous n'aurez pas plus de deux jours de retenus de salaire tous les mois, y compris si vous faites grève 14 ou 15 jours dans le mois; vous faites grève pour un autre motif que la réforme des retraites, cette règle ne s'applique pas.»

Comme l'a révélé vendredi dernier Le Parisien, le ministre de la Fonction publique a demandé au préfet de la région Ile-de-France un contrôle de légalité sur le mode de retenue des jours de grève liés à la réforme des retraites pour les agents grévistes qu'envisagerait d'appliquer la Mairie de Paris sur leur paie. «J'ai de très sérieux doutes sur la légitimité de ce dispositif», a expliqué le ministre vendredi sur France 2.

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Le désaccord sur l'âge va «persister», mais il existe des «sujets nombreux qui permettent de renouer un dialogue» avec les syndicats, assure Dussopt

Olivier Dussopt n'en doute pas: le «désaccord» sur le report de l'âge légal de départ à la retraite entre syndicats entre exécutif «va persister». «À l’issue d'un conflit comme celui-ci (…), il ne faut pas être dans le déni, il ne faut pas penser qu'on va effacer les choses», a même reconnu le ministre du Travail sur RTL. Malgré cela, il estime qu'il y a «des sujets nombreux qui permettent de renouer un dialogue» avec les organisations représentatives.

«La seule manière d'éviter le blocage du pays, c'est qu'Emmanuel Macron retire la réforme», estime le député RN Thomas Ménagé

Au micro de RMC ce matin, le porte-parole du groupe RN à l'Assemblée Thomas Ménagé s'est exprimé au sujet des violences répétées suite à l'adoption de la réforme des retraites: «Nous, on souhaite l'apaisement. Mais l'apaisement avec une personnalité comme le président de la République (...) qui vient pour dire juste aux Français ''je ne vous écoute pas, j'ai raison sur tout et je continue'', malheureusement, ça ne va pas mener à l'apaisement. (…) La seule manière d'éviter le blocage du pays, c'est qu'Emmanuel Macron retire, avant la promulgation cette réforme des retraites.» Thomas Ménagé a également rappelé que le RN appelait «à une dissolution»: «Nous considérons que les Français doivent retourner aux urnes et choisir de nouveaux représentants.(...) On se prépare à apporter une offre alternative.»

Au sujet de la loi immigration, dont Emmanuel Macron a annoncé le découpage en plusieurs textes, Thomas Ménagé a affirmé que le RN n'était pas déçu de cette décision, bien au contraire: «[Cette loi], c'était pour créer une nouvelle filière d'immigration (…) plutôt que de répondre à un certain nombre de problématiques d'emploi. (…) [Il] vaut mieux ne rien faire, qu'on arrive en 2027 et qu'on règle réellement ces problèmes.» Au sujet de la visite de Charles III, le député RN du Loiret a estimé «qu'on ne va pas annuler un chef d'État étranger parce qu'Emmanuel Macron se comporte mal».

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Emmanuel Macron est «un peu à côté de la plaque», juge le patron des députés LR, Olivier Marleix

Emmanuel Macron «n'a pas de convictions sur la réforme des retraites». Il est même «un peu à côté de la plaque», et «ne semble pas totalement mesurer l'état de colère». C'est ce qu'a déclaré le chef de file des députés Les Républicains, Olivier Marleix, jeudi matin sur Public Sénat. Pour l'élu d'Eure-et-Loir, la réforme défendue cette année par l'exécutif – différente de celle présentée il y a quatre ans – n'est «pas totalement la sienne». «On le voit bien, il n'est pas très à l'aise avec», a-t-il commenté au lendemain de l'interview accordée par le chef de l'État. Et de conclure : «(Emmanuel Macron) est incapable de convaincre. La politique, ça nécessite de l'engagement et donc de la sincérité.»

Le gouvernement maintient des «liens informels» avec les syndicats, assure Dussopt

Le lien n'est pas rompu. Malgré les tensions palpables entre représentants syndicaux et gouvernement, le ministre du Travail Olivier Dussopt a assuré jeudi matin sur RTL maintenir des «contacts informels». Soit directement avec lui, soit avec son équipe, a-t-il précisé. Le ministre ne souhaite pas pour autant dévoiler le contenu de ces échanges, mais assure que cette voie permet de rester «discret», et ainsi «mieux comprendre les positions des uns et des autres».

La CGT veut «continuer la bataille», affirme Céline Verzeletti

Malgré le vote final du texte au Parlement, la CGT ne baisse pas les bras. Sur France Inter, la secrétaire confédérale de la centrale, Céline Verzeletti, a indiqué que le syndicat souhaitait «continuer la bataille», dans la rue comme dans les entreprises, par la grève et les manifestations. «Ce rapport de force doit encore grandir», a-t-elle jugé.

Si Emmanuel Macron a dit vouloir reprendre le dialogue avec les organisations syndicales, «on ne va plus subir l'agenda social» imposé par le gouvernement, a mis en garde Céline Verzeletti.

«Les violences vis-à-vis des personnes, je suis désolée, mais jusqu'à présent, ce sont les forces de l'ordre», estime Céline Verzeletti, de la CGT

L'intervention du chef de l'État, mercredi, n'a «servi à rien, si ce n'est que d'attiser un peu plus la colère», a estimé ce matin sur France Inter Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT. Emmanuel Macron est «irresponsable», a dénoncé la candidate à la succession de Philippe Martinez à la tête du syndicat, critiquant le manque de réponses sur les «urgences» sociales. «On a un Emmanuel Macron qui propose une réforme qui n'est pas du tout justifiée [...] et qui ne veut pas écouter la rue, les salariés, les parlementaires», s'est-elle agacée.

«Il y a des dégradations de biens publics, c'est un problème», a réagi la secrétaire confédérale, s'exprimant sur les saccages en marge des mobilisations le soir dans plusieurs villes de France. Mais «je n'appelle pas ça [des] violences», a-t-elle nuancé : «Les violences vis-à-vis des personnes, je suis désolée, mais jusqu'à présent, ce sont les forces de l'ordre», a précisé Céline Verzeletti. «On a un problème au niveau du maintien de l'ordre», a renchéri la syndicaliste, jugeant sévèrement l'action des hommes en bleu pour lutter contre les violences. «Quand ils ont des ordres d'attaquer les cortèges, même syndicaux [...], c'est un vrai problème», a-t-elle ajouté.

Céline Verzeletti, ce jeudi matin. Capture d'écran France Inter

Rassemblement devant la raffinerie de Normandie pour s'opposer aux réquisitions

Plus d'une centaine de personnes se sont rassemblées mercredi soir devant la raffinerie TotalEnergies de Normandie à l'appel de la CGT pour s'opposer à des réquisitions de salariés grévistes décidées, selon le syndicat par la préfecture, a-t-on appris auprès de la CGT.

Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe, a de son côté confirmé «des réquisitions préfectorales sur le secteur TMEX (Transferts Mélanges EXpéditions) de la Plateforme Normandie de TotalEnergies à Gonfreville l'Orcher, qui ont pour but de prélever du kérosène à envoyer dans les aéroports parisiens».

Un drapeau du syndicat CGT flotte devant la raffinerie TotalEnergie de Gonfreville-L'Orcher, près du Havre, dans le nord-ouest de la France, le 20 mars 2023. LOU BENOIST / AFP

Les premières réquisitions de personnels pétroliers depuis le début des grèves contre la réforme des retraites avaient été annoncées mardi au dépôt de Fos-sur-Mer près de Marseille. Cette décision a provoqué des incidents, et trois CRS ont été blessés devant le dépôt où plusieurs centaines de syndicalistes s'étaient rassemblés. TotalEnergies n'a qu'une raffinerie sur quatre qui fonctionne encore, à Feyzin près de Lyon, d'où les grévistes continuent d'empêcher toute expédition. Deux autres (Donges, en Loire-Atlantique, et La Mède, dans les Bouches-du-Rhône) sont arrêtées pour des raisons autres que la grève.

Les deux raffineries d'Esso-ExxonMobil tournent encore: celle de Fos-sur-Mer fonctionne en débit minimal; celle de Port-Jérôme-Gravenchon, qui commençait à manquer de pétrole à raffiner, en a reçu lundi, selon Éric Sellini, coordinateur national de la CGT pour TotalEnergies. Dans les deux sites, les expéditions de carburants restent selon lui bloquées, ce qu'a confirmé la direction du groupe.

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Pour les syndicats, l'enjeu de la mobilisation dans les cortèges

Les syndicats parviendront-ils à rassembler largement, ce jeudi? Votée définitivement par le Parlement, la réforme des retraites doit désormais être examinée par le Conseil constitutionnel. En attendant, l'intersyndicale compte bien maintenir la pression sur l'exécutif, exigeant toujours le retrait du texte.

Pour les opposants, le recours au 49.3 et les dernières prises de parole d'Emmanuel Macron pourraient renforcer la mobilisation. Pour les syndicats, tout l'enjeu est de maintenir, voire de renforcer un mouvement social qui a faibli, ces derniers jours. Alors qu'1,28 million de personnes ont battu le pavé le 7 mars, selon les forces de l'ordre, ce chiffre est descendu à 368.000 le 11 mars, et 480.000 le 15 mars. Cette fois-ci, les autorités s'attendent à un rebond, avec 600.000 à 800.000 personnes manifestant dans l'Hexagone. Un bilan qui resterait inférieur aux plus importantes journées d'action précédentes, cependant.

Un pic de mobilisation a été enregistré le 7 mars en France. À Paris, le pic a eu lieu le 11 février, selon les forces de l'ordre. Le Figaro

Du monde sur les routes de l'Hexagone ce matin

Est-ce un effet des grèves touchant les transports publics? Tôt ce jeudi, il y avait déjà du monde sur les routes de France. Bison Futé notait ainsi 672 kilomètres d'embouteillages dans le pays, à 7h30, un niveau «inhabituel».

En Île-de-France, à 7h25, Sytadin relevait également quelque 267 kilomètres de bouchons sur les routes de la région. Un niveau plus qu'exceptionnel, alors que la moyenne se situe habituellement plutôt autour de 150 kilomètres à la même heure.

Capture d'écran de la courbe de bouchons, ce matin. Sytadin

Transports, éboueurs, écoles... De nombreux secteurs perturbés ce jeudi

Outre les transports, dont nous avons détaillé les perturbations un peu plus tôt, de nombreux secteurs seront mobilisés ce jeudi. Dans les écoles, le principal syndicat du primaire, le SNUipp-FSU, prévoit entre 40% et 50% d'enseignants en grève, ce jour. De leur côté, les éboueurs prévoient également de poursuivre leur mobilisation: à Paris, le mouvement social durera au moins jusqu'à lundi, ainsi.

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Retraites: vers une censure partielle du texte par le Conseil constitutionnel ?

Saisi par Élisabeth Borne, la gauche et le RN, sans oublier le référendum d'initiative partagée déposé, le Conseil constitutionnel a désormais entre les mains le sort de la réforme des retraites, adoptée en force au Parlement. Les Sages ont jusqu'au 21 avril pour se prononcer.

Le Conseil constitutionnel, à Paris. olrat / stock.adobe.com

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Or, selon de nombreux spécialistes, une partielle du texte semble probable. «Le choix du gouvernement de recourir à un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif (LFSSR) pour sa réforme des retraites nourrit une de ces âpres controverses dont la scène politique française a le secret», expliquaient récemment Jean-Eric Schoettl et Jean-Pierre Camby dans les colonnes du Figaro. En effet, le Conseil constitutionnel pourrait bien considérer plusieurs mesures du texte, comme les «mesures relatives à l'emploi des seniors, à commencer par l’index senior», n'entrent pas dans le domaine des LFSSR. À cet égard, le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius a laissé entendre que ces dispositions pourraient être «désarçonnées» par les juges, comme le relevait Pierre Morel dans Le Figaro.

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Faure compare Macron à un «artificier qui se balade sur des tonneaux de poudre avec une torche»

Dans un entretien accordé à Libération, le patron du PS juge l'intervention d'Emmanuel Macron, mercredi, «lunaire». «Nous n'avons pas besoin, à l'Élysée, d'un artificier qui se balade sur des tonneaux de poudre avec une torche», cingle Olivier Faure, qui demande toujours le retrait de la réforme des retraites, malgré son vote. L'élu accuse le chef de l'État de conduire le pays au «chaos», et le prévient qu'on «ne peut pas gouverner durablement contre son propre peuple».

Le député reconnaît par ailleurs un «désaccord» tactique avec les Insoumis au Parlement, et notamment sur le blocage des débats. Appelant les membres de la Nupes à «bâtir un projet de coalition», Olivier Faure plaide pour un élargissement de l'alliance de gauche, «mais toujours dans la clarté». «La compétition des idées, des femmes, des hommes, est naturelle. Mais si elle conduit à une division au moment de l'échéance présidentielle, on en connaît le résultat d'avance avec un risque cette fois de voir l'extrême droite au pouvoir», met-il en garde.

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Polémique autour de la visite prochaine de Charles III en France

La visite du roi Charles III en France doit-elle être reportée? C'est, en tout cas, ce que clament certains représentants de gauche. Alors que le souverain doit arriver dans l'Hexagone ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a estimé que «ce n'était pas le bon moment» pour tenir cette rencontre. Le tribun de gauche a notamment épinglé le dîner d'État prévu à Versailles, incongru dans un contexte marqué par l'inflation et la réforme des retraites, selon lui.

Même son de cloche du côté de Sandrine Rousseau: interrogée sur BFMTV ce mercredi, la députée écologiste s'est prononcée contre le maintien de cette visite, alors qu'il «se passe quelque chose dans la société française». Pour l'heure, aucune annulation n'est prévue du côté des autorités, cependant.

Le roi Charles III, à Londres, ce 15 mars. IAN VOGLER / AFP

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Macron prêt à «endosser l'impopularité» de la réforme

Mercredi midi, le chef de l'État s'est exprimé pour la première fois depuis le vote sur les motions de censure portées par les oppositions contre le gouvernement Borne. Lors d'un entretien télévisé, Emmanuel Macron a défendu son action, martelant que la réforme était «nécessaire», et s'élevant contre «l'extrême violence» dont font preuve des «groupes», notamment pour «agresser des élus de la République». Le président de la République a aussi déploré l'absence de compromis avec les organisations syndicales sur le texte, mais s'est dit prêt à «endosser l'impopularité» de cette réforme.

Le chef de l'État, mercredi. LUDOVIC MARIN / AFP

Retrouvez ce qu'il faut retenir de cet entretien en cliquant sur ce lien.

Un important dispositif sécuritaire prévu pour ce jeudi

Pour les manifestations prévues jeudi, les analystes du ministère de l'Intérieur craignent «plus de radicalisation et plus de violences en fin de cortèges». Ainsi, Gérald Darmanin a annoncé mardi que 12.000 policiers et gendarmes seraient mobilisés ce jeudi en France, dont 5000 dans la capitale.

Mercredi soir, à Bordeaux. PHILIPPE LOPEZ / AFP

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Des transports fortement perturbés ce jeudi

Les Français vont devoir composer avec une nouvelle journée noire dans les transports, ce jeudi. Voici les prévisions présentées la veille par les principaux acteurs.

La SNCF prévoit de fortes perturbations, mais moins marquées que lors des dernières journées de mobilisation de l'intersyndicale. Ainsi, un TGV Inoui et un Ouigo sur deux devraient circuler, de même qu'un TER sur trois, en moyenne nationale. Du côté des Intercités, le groupe ferroviaire s'attend à deux allers-retours entre Paris et Clermont, et deux entre Paris et Brive. Il n'y aura «pas d'autres circulations de trains Intercités de jour et de nuit», prévient-il.

En Île-de-France, de fortes perturbations sont, là encore, attendues. Transilien prévoit un RER A et un RER B sur deux, un RER C sur trois, deux RER D sur cinq et un RER E sur cinq, en moyenne. Côté trains, il n'y aura qu'un trajet sur trois sur les lignes H, J, L, N, P et U, deux sur cinq sur la R et un sur deux sur la K, selon la SNCF. De leur côté, le trafic des tramways T4, T11 et T13 devrait être «normal à quasi-normal».

L'entreprise appelle ses passagers à «limiter [leurs] déplacements et [à] privilégier le télétravail».

En Île-de-France, le trafic sera «très perturbé» à la RATP dans le métro et le RER, «quasi normal» dans les bus et les tramways. Huit bus sur dix circulent, et neuf tramways sur dix, selon la RATP.

Dans le métro, voici le détail ligne par ligne :

Sur la ligne 1, ainsi que la ligne 14 – les deux seules lignes automatiques du réseau –, le trafic est normal. Sur la ligne 1 toutefois, les stations Bastille et Hôtel de Ville sont fermées. La ligne 14 sera, elle, fermée à 22h en raison des travaux liés à son prolongement.

Sur la ligne 2, 1 train sur 3 circule, uniquement entre 5h30 et 10h et entre 16h30 et 20h. La station Barbès-Rochechouart est fermée.

Sur la ligne 3, il faut prévoir 1 train sur 3, uniquement entre 5h30 et 19h30. Les stations République et Opéra sont fermées toute la journée, et la station Havre-Caumartin à partir de 14h.

La ligne 3 bis est fermée.

Sur la ligne 4, 3 trains sur 4 circulent le matin, et 2 sur 3 l'après-midi. Les stations Simplon, Barbès-Rochechouart, Strasbourg-Saint-Denis, Saint-Placide, Alésia et Barbara sont fermées. En raison des travaux d'automatisation, la ligne sera fermée à 22h15.

Sur la ligne 5, il y a 1 train sur 3, uniquement entre 5h30 et 9h30 et 16h30 et 19h30. Les stations République et Bastille sont fermées.

Sur la ligne 6, il faut s'attendre à seulement 1 train sur 3, uniquement entre 5h30 et 20h.

Sur la ligne 7, 1 train sur 2 circule. La station Opéra est fermée, de même que la station Chaussée d'Antin La Fayette à partir de 14h.

Sur la ligne 7 bis, 1 train sur 2 circule.

Sur la ligne 8, 1 train sur 3 circule, uniquement entre Reuilly-Diderot et Créteil-Pointe du Lac et entre Balard et Concorde, et uniquement entre 6h et 10h et 16h et 20h.

Sur la ligne 9, il faut prévoir 1 train sur 2. Les stations Strasbourg-Saint-Denis, Bonne Nouvelle, Grands Boulevards et Richelieu-Drouot sont fermées. Les stations Chaussée d'Antin-La Fayette et Havre-Caumartin le seront également, mais à partir de 14h.

Sur la ligne 10, il y a 1 train sur 2, uniquement entre 5h30 et 10h et entre 16h30 et 23h.

Sur la ligne 11, 2 trains sur 3 roulent entre 6h et 11h, et 1 sur 3 entre 16h30 et 19h30. Les stations Jourdain, Pyrénées, République, Rambuteau et Hôtel de Ville sont fermées.

Sur la ligne 12, il faut prévoir 1 train sur 3 entre 5h30 et 9h30 et entre 16h30 et 20h.

Sur la ligne 13, 1 train sur 2 circule le matin, et 1 sur 3 l'après-midi. La ligne est ouverte uniquement entre 5h30 et 20h.

En prévision des difficultés prévues ce jeudi, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d'annuler 30% des vols à Paris-Orly et 20% à Marseille-Provence, Toulouse et Lyon. «En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir», indique l'administration.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct

Les Français opposés à la réforme des retraites sont appelés, pour la neuvième fois, à descendre dans la rue pour manifester contre le texte porté par le gouvernement. Il s'agit de la première journée d'action nationale depuis l'activation, par Élisabeth Borne, du 49.3, pour faire passer la réforme sans vote à l'Assemblée nationale. Depuis, les motions de censure des oppositions ont été rejetées, à quelques voix près pour l'une d'elles.

Vous pouvez également retrouver notre direct de mercredi en cliquant sur ce lien.