Suivez toute l'actualité de ce lundi autour du projet de réforme des retraites, au début d'une semaine cruciale au Parlement et pour le mouvement de contestation.

Aurore Bergé. Photo d'archives Sipa/Jeanne ACCORSINI

Aurore Bergé. Photo d'archives Sipa/Jeanne ACCORSINI

Philippe Martinez. Capture d'écran France 2
Philippe Martinez. Capture d'écran France 2
Gabriel Attal. Capture d'écran RTL.
Gabriel Attal. Capture d'écran RTL.
François Hollande. Capture d'écran BFM TV.

François Hollande. Capture d'écran BFM TV.

Dans la manifestation contre la réforme des retraites le 31 janvier dernier à Lyon. Photo Sipa

Dans la manifestation contre la réforme des retraites le 31 janvier dernier à Lyon. Photo Sipa

Bernard Sananes. Photo DR
Bernard Sananes. Photo DR

« L’opposition à la réforme progresse dans l’opinion »

Bernard Sananès, président de l’institut de sondages Elabe, analyse l'opposition contre le projet de réforme des retraites, et les risques posés pour la légitimité du gouvernement. "Depuis la présentation du texte par Élisabeth Borne, l’opposition à la réforme des retraites s’est accentuée. Le 10 janvier, 59 % des Français y étaient défavorables. À présent, 71 % sont contre", explique-t-il.

> Lire l'interview du sondeur

11h35 : une organisation patronale demande la même durée d'activité pour tous

L'Union des entreprises de proximité (U2P), qui représente artisans, commerçants et professions libérales, demande dans un communiqué que « les actifs qui ont commencé tôt soient soumis à la même durée d'activité que les autres ».

La troisième organisation patronale française, qui avait soutenu le projet de réforme des retraites lors de sa présentation le mois dernier, estime qu'« une mesure injuste est apparue depuis au grand jour, sans qu’elle ait été annoncée lors des concertations préalables: les actifs qui ont commencé à travailler tôt, notamment les carrières longues, bien que bénéficiant de la possibilité de partir avant l'âge légal, seraient amenés à travailler 44 ans, soit un an de plus que les autres actifs ».

« L'U2P espère que les débats parlementaires permettront de revenir à une réforme équitable », dit le communiqué.

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11h23  : « Pas une voix ne manquera », assure Aurore Bergé (Renaissance)

« J’ai toujours dit depuis le début qu’aucune voix du groupe Renaissance ne manquerait sur la réforme des retraites et vous verrez, à la fin, je pense que j’aurai raison », assure la patronne des députés Renaissance Aurore Bergé, invitée de France info.

« Pour un principe simple, c'est qu'on s'est engagés sur cette réforme et que les exigences très fortes de notre groupe sur les enjeux de justice, sur la retraite minimale, sur l'emploi des seniors, la pénibilité, la question des femmes ont été intégrées », assure-t-elle.

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10h40 : pour Clément Beaune, le service minimum est « un slogan »

Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a réagi, sur LCI, sur l'intention des sénateurs LR de déposer un projet de loi pour interdire de faire grève les jours de grande affluence.

« Je n'aime pas les slogans et les débats ressassés. Le service minimum, c'est un slogan, en réalité », a-t-il déclaré.

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« Je suis pragmatique et je veux bien qu'on regarde », a indiqué le ministre, remarquant cependant que « le débat a (déjà) eu lieu » sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

La « loi sur le service minimum » de 2007, qui n'a en réalité instauré qu'un service prévisible en cas de grève, pourrait être améliorée, a-t-il dit, jugeant le débat « compliqué » et insistant sur une solution « respectueuse du droit de grève, qui est un droit constitutionnel (...), et de manière efficace avec la boussole qui est la protection des usagers ».

10h30 : Jérôme Guedj (PS) veut que le débat parlementaire « alimente la mobilisation sociale »

« J'espère (...) que le travail parlementaire va permettre d'alimenter la mobilisation sociale parce que cette réforme des retraites, elle est frappée du syndrome Dracula qui n'aime pas être mis à la lumière », a expliqué sur France Inter le député de l'Essonne.

Le débat va de « parler concrètement des conséquences pour les Français et les vies brisées que ça va représenter pour telle ou telle catégorie de Français », a ajouté Jérôme Guedj.

9h55 : Bruno Le Maire « ne voit plus aucune raison » pour LR de ne pas voter la réforme

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a estimé lundi sur France Inter qu'il n'y avait « plus aucune raison » pour les députés Les Républicains de ne pas voter la réforme des retraites après la dernière concession du gouvernement.

A la demande des députés LR, Elisabeth Borne a annoncé au JDD ce weekend que ceux qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans pourraient partir à 63 ans.

« Je ne vois donc plus aucune raison, si on est honnête, si on est cohérent par rapport à ses convictions pour les députés Les Républicains de ne pas voter cette réforme », a déclaré Bruno Le Maire. « Soyez fidèles à tout ce que vous avez toujours défendu devant vos électeurs depuis des années, soyez fidèles à vos convictions ».

9h24  : Gabriel Attal « convaincu qu'on aura une majorité pour voter ce texte »

Invité de RTL, le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal se dit optimiste quant à l'adoption de la réforme des retraites à l'Assemblée  : « Il va y avoir un vrai débat, et moi je suis convaincu qu'on aura une majorité pour voter ce texte », estime-t-il.

Le ministre rappelle les engagements de campagne de LR en la matière : « La réforme des retraites, pour permettre de continuer à payer les pensions de nos retraités dans les années à venir sans augmenter les impôts, c'est un engagement qu'avaient pris plusieurs candidats à l'élection présidentielle, il y avait Emmanuel Macron mais aussi Valérie Pécresse. Et il y a eu ensuite des candidats aux législatives qui ont fait campagne sur ce projet là, il y a une majorité (...) donc je suis convaincu qu'on arrivera à trouver une majorité ».

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8h40  : François Hollande appelle le gouvernement à reprendre les négociations

Invité de BFM TV, l'ancien président François Hollande appelle Elisabeth Borne à « redonner sa place au dialogue social »  : « J'imagine qu'il y aura de nouveau à rencontrer les organisations syndicales, il n'est jamais trop tard pour une négociation, il faut reprendre les discussions sur le travail », estime-t-il. « Quand on veut modifier les retraites, il faut le faire avec le souci d'être bien compris et de la justice ».

« Ce mouvement doit être regardé avec netteté, il englobe d'autres colères, d'autres frustrations (inflation, énergie, guerre en Ukraine...), ça fait un terreau assez dangereux, il faut apaiser », estime-t-il.

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8h15  : combien de députés voteront la réforme  ?

Selon BFM TV, qui a contacté un par un tous les députés susceptibles de voter la réforme des retraite, ils ne seraient pour l'instant que 181, dont 15 LR, à être certains de leur vote en faveur du texte gouvernemental. Le nombre de députés étant de 577, la majorité absolue est de 289 voix, sans compter les possibles abstentions

8h05 : pour Philippe Martinez, le vote du texte poserait « un problème démocratique »

Invité de Télématin, Philippe Martinez estime qu'une adoption du projet de réforme des retraites poserait « un problème démocratique »  : « Les députés sont censés représenter le peuple. Or quand ils votent des lois qui sont contraires à ce que veut le peuple, il y a un problème démocratique », argumente-t-il.

« On ne peut pas se faire élire pour cinq ans et pendant cinq ans faire ce qu'on veut. Il me semble qu'il y a quelques manifestations en ce moment, il y en aura encore une demain, il y en aura une samedi, il y a des grèves, il y a des sondages », « c'est ça qu'il faut écouter », insiste-t-il

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8 heures  : Philippe Martinez n'a pas parlé à Elisabeth Borne depuis le 4 janvier

Invité de Télématin, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez dénonce l'attitude d'Elisabeth Borne. « Elle considère que les syndicats sont hors-jeu et que maintenant tout se passe au Parlement, ça aussi c'est un problème. On n'a pas parlé ensemble depuis le 4 janvier parce qu'elle considère que les syndicats ne servent plus à rien dans le débat, je pense le contraire (...) Si elle annonce qu'elle retire son projet, 64 ans et allongement, on reviendra discuter ».

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7h40 : Les syndicats préparent les deux nouvelles journées de mobilisation

La détermination des syndicats ne faiblit pas. Deux nouvelles journées d'action sont prévues cette semaine, les mardi 7 et samedi 11 février, après deux journées de grève et de manifestations, les 19 et 31 janvier, dont la dernière (avec 1,27 million de manifestants selon la police et plus de 2,5 million selon l'intersyndicale) a dépassé le record de participation de 2010.

C'est une semaine de mobilisation, « avec deux dates et un point d'orgue », les défilés du samedi 11, auxquels « il faut venir massivement », a déclaré le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger dimanche. « On a conjugué un jour en semaine et un samedi, on verra sur l'ensemble des deux jours, malgré cette période de vacances scolaires » (les congés de février), a lancé de son côté vendredi le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

Selon une source sécuritaire citée par l'AFP, les autorités attendent ce mardi entre 900 000 et 1,1 million de personnes dont 70 000 maximum à Paris, où le cortège défilera de la place de l'Opéra à Bastille. Une intersyndicale se tiendra à la Bourse du travail à Paris dans la soirée.

Photo Sipa/Mourad ALLILI
Photo Sipa/Mourad ALLILI

De nouvelles perturbations attendues mardi

Les grèves devraient une nouvelle fois concerner particulièrement les secteurs de l'énergie, des raffineries et des transports ferroviaires, qui ont prévu de cesser le travail les 7 et 8 février.

La circulation sera « fortement perturbée » mardi pour les trains, TGV comme TER. A Orly, un vol sur cinq sera annulé.

>>Retrouvez toutes les prévisions dans cet article.

7h15 : La réforme examinée en séance plénière à l'Assemblée dès ce lundi

Alors qu'Elisabeth Borne « n'envisage pas » l'hypothèse de dégainer comme à l'automne le 49.3, la bataille qui s'engage ce lundi après-midi dans l'hémicycle du Palais Bourbon promet d'être une course d'obstacles pour le gouvernement. Les députés LFI défendront d'emblée une demande de rejet de l'ensemble de la réforme qui inquiète le camp présidentiel. Puis le groupe RN portera sa demande de référendum sur la réforme, qui a peu de chances d'être votée par l'Assemblée.

Les députés s'attelleront ensuite aux quelque 20 000 amendements déposés sur le projet de loi, dont 13 000 par LFI. Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a critiqué dimanche « l'obstruction bête et méchante » de la Nupes. Si l'Assemblée ne vient pas à bout des amendements d'ici le 17 février minuit, le texte pourra tout de même passer au Sénat, du fait du choix de l'exécutif de recourir à un budget rectificatif de la Sécu. 

7h01 : Elisabeth Borne fait une concession sur les carrières longues

Sans remettre en cause la mesure cardinale de la réforme, le recul de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, la Première ministre Elisabeth Borne a fait un pas dimanche en direction du groupe LR, dont les voix sont indispensables pour voter la réforme. « Nous allons bouger en étendant le dispositif des carrières longues à ceux qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans », ce qui leur permettra de « partir à 63 ans », a-t-elle annoncé dans le JDD.

Une mesure qualifiée de « rustine » par Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.. « Clairement, ce n'est pas la réponse à la mobilisation massive, diverse géographiquement et professionnellement, qui s'est opérée » les 19 et 31 janvier, a-t-il déclaré sur France Inter. Le président de LR Eric Ciotti a répété au Parisien samedi souhaiter « voter une réforme des retraites », se félicitant des « avancées » obtenues et pointant le sujet des carrières longues.

7h : Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité autour du projet de réforme des retraites et du mouvement d'opposition, en ce lundi 6 février.