Suivez avec nous l'actualité de ce lundi autour de la réforme des retraites, à la veille de la dixième journée de mobilisation à l'appel des syndicats.

Une station-service réquisitionnée à Nice (Alpes-Maritimes). Photo Sipa/SYSPEO
Une station-service réquisitionnée à Nice (Alpes-Maritimes). Photo Sipa/SYSPEO
Photo d'archives Sipa/Patrick SICCOLI
Photo d'archives Sipa/Patrick SICCOLI
Philippe Martinez. Photo Sipa/Isa HARSIN

Philippe Martinez. Photo Sipa/Isa HARSIN

Olivier Véran. Capture d'écran BFM TV.
Olivier Véran. Capture d'écran BFM TV.
Sandrine Rousseau dénonce la « politique d'intimidation » du gouvernement. Capture d'écran Public Sénat.

Sandrine Rousseau dénonce la « politique d'intimidation » du gouvernement. Capture d'écran Public Sénat.

Elisabeth Borne à l'Elysée le 22 mars. Photo Sipa/Jacques WITT

Elisabeth Borne à l'Elysée le 22 mars. Photo Sipa/Jacques WITT

A l'orée d'une dixième journée de manifestations mardi contre la réforme des retraites, Élisabeth Borne a tendu la main aux syndicats et aux partis politiques afin de « mettre de l'apaisement » et tenter de conjurer un climat délétère et violent.

La Première ministre a prévu de recevoir dans la semaine du 3 avril les groupes parlementaires et les partis politiques, y compris de l'opposition, ainsi que les représentants des collectivités.

Ce lundi à midi, Emmanuel Macron recevra Elisabeth Borne puis les cadres de la majorité. 

Suivez l'actualité de ce lundi autour du projet de réforme des retraites :

Les temps forts

Retrouvez ci-dessous les informations essentielles de ce direct.

  • Brav-M : les policiers mis en cause identifiés, deux plaintes déposées

    Les policiers qui ont menacé et intimidé des jeunes manifestants la semaine dernière à Paris lors d'une manifestation sauvage contre la réforme des retraites ont été formellement identifiés, annoncent des sources proches du dossier.

    « Il s'agit de membres de la 21e compagnie d'intervention en formation Brav-M », les unités de policiers à moto chargés du maintien de l'ordre au cœur de polémiques sur la répression violente des manifestations, selon une des sources. « Ils n'ont pas été suspendus jusque-là ».

    Vendredi, le préfet de police de Paris a annoncé avoir saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Le parquet a, de son côté, ouvert samedi une enquête judiciaire après un signalement reçu dans l'après-midi.

    Enfin, un jeune homme de 23 ans et une jeune femme de 22 ans, membres du groupe d'interpellés, ont déposé lundi des plaintes.

  • Interpellations dites « préventives » : une association déboutée

    Le tribunal administratif de Paris a rejeté ce lundi la requête en urgence d'une association, qui demandait la cessation des interpellations dites « préventives » dans la capitale de manifestants opposés à la réforme des retraites.

    L'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) avait saisi le tribunal pour qu'il enjoigne au préfet de police de Paris de « cesser sans délai » de pratiquer les « arrestations dites préventives dans sa politique de maintien de l'ordre », une atteinte selon elle « aux libertés fondamentales d'aller et venir, de manifester, de réunion ainsi qu'au droit à la sûreté ».

    Pour le tribunal administratif, ni les interpellations ni le nombre de classements sans suite avancé par l'association « ne sont de nature à établir que le préfet de police aurait eu recours à des arrestations préventives (...) et non à des interpellations de personnes à l'encontre desquelles il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'elles ont commis ou tenté de commettre une infraction ».

  • Emmanuel Macron reçoit les cadres de sa majorité à l’Élysée

    Après son déjeuner hebdomadaire avec Élisabeth Borne, Emmanuel Macron reçoit actuellement ses principaux ministres et les cadres de la majorité à l’Élysée.

    La Première ministre doit ouvrir une vaste séquence de consultations avec les parlementaires, partis politiques, élus locaux et partenaires sociaux s'ils le souhaitent.

    Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a appelé pour sa part le gouvernement à un « bougé très fort sur les retraites », ajoutant qu'il n’accepterait « la main tendue » d’Élisabeth Borne que si la réforme était « mise de côté ».

  • Plus de 15% des stations-service en pénurie

    Ce lundi, à la suite des mobilisations dans les raffineries, 15,72% des stations-service sont en pénurie sur au moins un des carburants, d'après l'analyse des données du site gouvernemental des prix des carburants, et 7,38% sont à sec.

    Le département le plus touché reste la Loire-Atlantique (55,06% des stations en pénurie d'au moins un carburant). D'autres départements à l'Ouest sont également très affectés (Mayenne, Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire, tous au-dessus de 40% de stations en pénurie), et le Sud reste lui aussi fortement touché (Bouches-du-Rhône au-dessus de 40%, plusieurs autres départements à plus de 30%).

  • L’Élysée a appelé Laurent Berger pour « échanger sur l'ambiance »

    Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, a appelé en fin de semaine dernière Laurent Berger « pour échanger sur l'ambiance » selon le secrétaire général de la CFDT qui lui a réitéré sa demande de « faire une pause » sur la réforme des retraites.

    « Je lui ai dit ce que je dis dans les médias depuis la semaine dernière et encore ce matin. Il faut écarter les 64 ans en faisant pause. Et parler travail, retraites dans les mois à venir », a-t-il précisé.

    Le leader syndical n'avait guère apprécié les critiques à son encontre du président de la République qui avait notamment affirmé dans son interview mercredi qu'il n'avait proposé aucun « compromis ».

  • 30% de grévistes attendus dans les écoles primaires mardi

    Il y aura environ 30% de grévistes dans les écoles primaires mardi, assure le Snuipp-FSU, premier syndicat du secteur. C'est moins que la mobilisation qui avait été annoncée pour la dernière manifestation jeudi dernier (40 à 50% de grévistes attendus).

    Cette estimation à la baisse s'explique selon le syndicat par « les journées de mobilisation qui se succèdent et deviennent un sacrifice financier pour les enseignants ». « Il y a également une préoccupation des enseignants de ne pas pénaliser enfants et parents au dernier moment », a assuré sa secrétaire générale, Guislaine David.

  • Trois interpellations à Paris, annonce la préfecture

    « Suite à un appel lancé sur les réseaux sociaux à se rassembler, mise en place d'un dispositif de sécurisation sur le Parvis du Centre Beaubourg à Paris, pour lutter contre les cortèges sauvages », annonce la préfecture de police de Paris. « Trois  interpellations pour port d'arme prohibé et participation à un groupement » ont eu lieu.

  • 650 000 à 900 000 manifestants attendus mardi

    Selon une note des renseignements révélée lundi par BFM TV, 650 000 à 900 000 personnes devraient manifester mardi partout en France lors de la dixième journée d'actions contre la réforme des retraites, dont 70 000 à 100 000 à Paris. A Paris, contrairement à la précédente manifestation, le cortège reliera République à Nation.

  • Marine Le Pen dénonce une « complaisance » envers les « milices d’extrême gauche »

    Dans un tweet, la patronne des députés du Rassemblement national (RN) dénonce la « complaisance » des gouvernements depuis dix ans envers les « milices d'extrême gauche » qui ont sévi, selon elle, samedi à Sainte-Soline.

    « Depuis dix ans, nous exhortons les différents gouvernements à prendre au sérieux les milices d'extrême gauche. La complaisance à leur égard a été continue », accuse-t-elle. « Ces groupes sont maintenant armés, organisés, internationalisés et représentent un danger réel et actuel ».

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    « Il y a quelques centaines d'activistes qui veulent tuer du flic à chaque manifestation et détruire nos institutions. Il est temps que ce combat devienne une priorité nationale à l'égal du combat contre le terrorisme islamiste », réclame de son côté le président de LR, Eric Ciotti, dans un entretien au Figaro. « Je ne comprends pas pourquoi à chaque manifestation, les individus identifiés ne sont pas arrêtés en amont », a-t-il insisté.

  • L'Université de Strasbourg bloquée par des manifestants

    Des manifestants opposés à la réforme sur les retraites bloquent les principaux accès au Palais universitaire de Strasbourg ce lundi, rapportent Les Dernières Nouvelles d'Alsace. L'Université appelle à privilégier le télétravail.

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  • Début d'incendie dans un lycée du Nord

    Un incendie s'est déclaré lundi matin devant l'entrée du lycée Raymond Queneau de Villeneuve-d'Ascq, près de Lille, dégradant la façade du bâtiment sur deux étages. Le rectorat évoque un incendie « volontaire », dont le lien avec la mobilisation contre les retraites reste à confirmer.

    « Un groupe d'individus extérieur au lycée aurait mis le feu ce matin très tôt », a indiqué une porte-parole de l'Académie de Lille.

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    Selon un témoin cité par France 3 Hauts-de-France, une dizaine d'individus masqués auraient jeté des produits inflammables sur l'entrée, bloquée par des caddies et une banderole 49.3.

  • Pour Philippe Martinez, « la détermination est toujours aussi forte »

    Interrogé sur France Bleu Pays d'Auvergne sur un éventuel retrait de la réforme, Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT - dont le congrès commence ce lundi à Clermont-Ferrand - , affirme qu' « il n'y a aucune raison de ne pas y croire. La détermination est toujours aussi forte et l'opinion publique est toujours très défavorable à ce texte. Il n'y a aucune raison d'en douter ».

    Philippe Martinez, qui fera mardi à Clermont-Ferrand sa dernière grande manifestation comme patron de la CGT, ne croit pas à la main tendue d'Elisabeth Borne : « Ce sont des formules de ministres et de présidents de la République. Vous savez, c'est la petite phrase "la porte est toujours ouverte", ben ça commence à fatiguer. Nous, on est prêts à y aller si c'est pour nous dire : on arrête tout et on repart sur de bonnes bases, il n'y a pas de problème. Il faut savoir l'objectif de ces réunions ».

  • Le musée du Louvre bloqué

    A Paris, des salariés de la Culture bloquent l'accès au musée du Louvre. « En raison d'un mouvement social interprofessionnel, le musée n’est pas en mesure d’être ouvert en ce début de matinée », annonce l'établissement sur Twitter.

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  • « La loi sur les retraites est derrière nous », affirme Olivier Véran

    « La loi sur les retraites est derrière nous », affirme Olivier Véran sur BFM TV. « On attend la validation par le Conseil constitutionnel, c'est quelque chose qui avait été annoncé pendant la campagne, même si les gens n'ont pas voté pour nous pour cela, on est d'accord », justifie-t-il. « On respecte le chemin démocratique, même si parfois il est plus chaotique ».

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    « On va se retrouver autour d'une table, dans quelques jours ou quelques semaines au plus tard, avec les syndicats, ils aiment leur pays, ils aiment les salariés, ils les défendent, il y a beaucoup de combats qu'ils mènent à côté des 64 ans », explique-t-il.

  • « Jean-Luc Mélenchon et ses amis sont les rentiers de la colère et de la misère », dénonce Olivier Véran

    Sur BFM TV, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran dénonce l'attitude des responsables LFI au sujet des manifestations et des violences, que ce soit sur Sainte-Soline ou les retraites : « Jean-Luc Mélenchon est insoumis devant les violences policières mais soumis devant toutes les autres formes de violence », accuse-t-il. « Mélenchon et ses amis sont les rentiers de la colère et de la misère », dénonce-t-il, accusant ceux qui veulent « saper l'autorité de l’État ».

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    « Je condamne toute forme de violence, d'où qu'elle vienne », poursuit-il, en référence aux accusations de violences contre certains policiers. « C'est normal qu'il y ait des enquêtes à chaque fois ».

  • Laurent Berger réclame un geste « très fort » du gouvernement

    Sur France 2, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger appelle le gouvernement à un geste « très fort sur les retraites », ajoutant qu'il n’accepterait « la main tendue » d’Élisabeth Borne aux syndicats, que si la réforme était « mise de côté ».

    « Il faut un bougé très fort du gouvernement sur les retraites », a déclaré le responsable syndical. Alors que la Première ministre Élisabeth Borne a tendu dimanche la main aux syndicats et aux partis politiques afin de « mettre de l'apaisement », Laurent Berger s'est interrogé: « C'est quelle main tendue ? Je suis désolé de le dire comme ça mais elle est où la main tendue, sur la question des retraites ? (Or) c'est le sujet actuel », a-t-il répondu.

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    « Si la main tendue c'est rediscutons et travail et des retraites, et en mettant de côté pour l'instant la réforme qui a été adoptée par le 49-3, qui n'est pas validée par le conseil constitutionnel (...), si ces deux sujets sont sur la table, on va discuter », a-t-il ajouté.

  • Borne et Macron « sont des hamsters qui tournent en rond », selon Sandrine Rousseau

    Selon Sandrine Rousseau, Élisabeth Borne et Emmanuel Macron « sont des hamsters qui tournent en rond » lorsqu'ils annoncent qu'ils n'utiliseront plus au 49.3 sauf sur les textes budgétaires : « Ils nous font le coup du changement de méthode et de la pédagogie, il faut qu'ils arrêtent ». « Bien sûr que je demande la suppression du 49.3 », poursuit-elle.

  • Sandrine Rousseau dénonce la « politique d'intimidation » du gouvernement

    Sur Public Sénat, invitée de nos journaux, la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau dénonce la volonté du gouvernement « d'aller chercher l'incident » et sa « politique d'intimidation », à propos des incidents de Sainte-Soline et des manifestations contre la réforme des retraites.

    Le retour de la Brav-M dans les manifestations parisiennes, qui est une « brigade d'intimidation », selon elle, est « un signe manifeste qu'on veut tendre les choses ». « Mais aucune intimidation ne fera taire les mouvements sociaux », poursuit-elle.

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  • 7h20

    Les prévisions de trafic SNCF de ce lundi

    La SNCF a prévenu que le trafic sera « fortement perturbé » mardi. En attendant ce soir, 20h, début du préavis de grève, le trafic d'aujourd'hui n'est pas moins perturbé.

    TGV

    Ouigo et Inoui : 4 trains sur 5.

    Intercités

    Jour : 2 trains sur 3.

    Nuit : aucun train.

    Cliquer sur l'image pour l'agrandir
  • 7h15

    L'IGPN saisie de 17 enquêtes depuis le début des manifestations

    Au total, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de 17 enquêtes judiciaires depuis la première journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites en janvier, a indiqué dimanche sa directrice.

    Face à ce durcissement généralisé, l'exécutif a rejeté la faute sur une partie de ses opposants. « Ceux qui protestent sont en colère, il nous faut les entendre », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, dans le Journal du dimanche. Rien à voir avec « les factieux qui viennent pour semer le chaos dans le pays ». Argument renvoyé par le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui a rappelé dans un entretien à la revue Le Grand Continent que la réforme des retraites vise à générer « à peine 10 milliards d'euros d'économies » et juge « absurde de risquer de faire sombrer la France dans le chaos pour si peu ».

    >>Lire aussi : Dans les manifestations, une inquiétante flambée de violences

    Photo Sipa/AP/Christophe ENA
  • 7h10

    Une dixième journée de mobilisation mardi

    Plusieurs questions entourent la journée d'action de mardi. S'inscrira-t-elle dans le sillage de la précédente, marquée par un rebond de la mobilisation, avec entre 1,09 million (Beauvau) et 3,5 millions (CGT) de participants ?

    Et assistera-t-on à de nouvelles violences, dans un climat général très tendu, à l'image des affrontements autour des bassines samedi à Sainte-Soline, qui ont fait des dizaines de blessés du côté des forces de l'ordre comme des manifestants, avec un membre du cortège entre la vie et la mort dimanche ?

    >>Lire aussi : Derrière la mobilisation pour les retraites, une crise de la reconnaissance du travail

    Photo Sipa/Yann SLAMA
  • 7h05

    Élisabeth Borne veut jouer « l'apaisement » avec les syndicats et les oppositions

    « Je suis à la disposition des partenaires sociaux. Il faut qu'on trouve le bon chemin : est-ce que ce sont des rencontres bilatérales, une intersyndicale ? Il faut qu'on mette de l'apaisement. Et que l'on puisse reprendre le travail sur tous ces chantiers » de la pénibilité, des reconversions professionnelles etc., a affirmé la Première ministre dimanche dans un entretien à l'AFP. La cheffe du gouvernement a prévu dans son agenda un créneau pour recevoir éventuellement les organisations syndicales et les organisations patronales dans la semaine du 10 avril.

    Chargée par Emmanuel Macron de bâtir un programme de gouvernement et un programme législatif, Élisabeth Borne précise également qu'elle va « déployer » pour ce faire un « plan d'action » sur les trois prochaines semaines « qui mobilise l’ensemble des acteurs qui veulent faire avancer (le) pays ». Elle recevra dans la semaine du 3 avril les groupes parlementaires et les partis politiques, y compris ceux de l'opposition, ainsi que les représentants des collectivités, dans le but « d'apaiser le pays » et de « dialoguer avec tous les acteurs sur la méthode qu'on veut mettre en place ».

    En amont de ces rencontres, Emmanuel Macron recevra dès ce lundi Élisabeth Borne et les cadres de sa majorité - chefs de partis, ministres, parlementaires - à l’Élysée, afin d'affiner une stratégie pour tenter de sortir de la crise.

  • 7h

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité relative au projet de réforme des retraites et à sa contestation.