France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

EN DIRECT - Russie : un mort dans un bombardement ukrainien près de Belgorod, selon Moscou

Russie : un mort dans un bombardement ukrainien dans une région frontalière, selon Moscou

Une personne a été tuée et deux autres blessées mardi dans un bombardement ukrainien sur un centre pour déplacés dans la région frontalière de Belgorod, a annoncé le gouverneur Viatcheslav Gladkov.

«Les forces armées ukrainiennes ont tiré à l'artillerie sur un centre pour déplacés abritant des civils âgés et des enfants (...) un garde de sécurité a été tué et deux personnes blessées», a indiqué M. Gladkov sur Telegram.

Selon lui, les deux blessés sont «dans un état grave en soins intensifs» avec des «blessures pénétrantes à l'abdomen» pour l'un, à la poitrine pour l'autre. Il a accompagné son message de photographies d'un bâtiment endommagé et aux fenêtres détruites, d'un fossé causé par un impact près de la cabine du garde de sécurité, ainsi que d'adultes et enfants en train d'être évacués dans des bus.

La région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a été visée à de multiples reprises par des bombardements ukrainiens, ainsi que par des tentatives d'incursion de groupes armés venus d'Ukraine.

À lire aussiAu fil du Dniepr en Ukraine, la guerre de l'eau

Le Burundi réaffirme sa «neutralité» sur la guerre en Ukraine, lors d'une visite de Lavrov

Le Burundi a réaffirmé mardi sa «neutralité» sur le conflit en Ukraine, estimant que «personne ne peut gagner cette guerre», lors d'une visite du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

En février, le Burundi, pays d'Afrique de la région des Grands lacs, s'était abstenu lors du vote de la dernière résolution en date de l'Assemblée générale de l'ONU appelant la Russie à retirer ses forces d'Ukraine. Au total, 22 des 54 Etats membres de l'Union africaine se sont abstenus ou n'ont pas pris part au vote, et deux pays - Erythrée et Mali - avaient voté contre.

«Nous avons pris une position abstentionniste, une position de neutralité, de non-alignement pour éviter que ce conflit puisse atteindre d'autres régions, notamment l'Afrique, il faut atténuer l'impact de ce conflit, (...) et c'est la position de la plupart des pays africains sur cette question», a déclaré lors d'une conférence de presse à Bujumbura Albert Shingiro, ministre burundais des Affaires étrangères, en présence de son homologue russe Sergueï Lavrov. «Il n'y a personne qui peut gagner cette guerre,», a également affirmé Bujumbura Albert Shingiro.

À lire aussiKosovo : la Russie appelle l'Occident à mettre fin à sa «propagande mensongère»

La Russie tente d'épuiser les défenses anti-aériennes ukrainiennes, selon des experts

La Russie a récemment concentré ses attaques quasi-quotidiennes sur Kiev, tirant des missiles et des drones aux premières heures du jour, et même dans la journée, dans le but d'épuiser les défenses anti-aériennes ukrainiennes, estiment officiels et experts.

À lire aussiAu fil du Dniepr en Ukraine, la guerre de l'eau

«C'est leur réaction aux préparatifs de la contre-offensive ukrainienne», a assuré à l'AFP un haut-responsable ukrainien, qui a demandé à rester anonyme. «L'attaque attendue les rend nerveux».

Les forces russes tentent de localiser les systèmes de défense anti-aérienne ukrainiens et de les occuper afin qu'ils ne soient pas redéployés ailleurs, estime Oleksandr Kovalenko, observateur militaire au sein du groupe ukrainien «Information Résistance», qui lutte contre la propagande russe.

Selon le think-tank américain Institute for the Study of War, «les forces russes ont entamé une nouvelle campagne (...) afin de dégrader les capacités de contre-offensive de l'Ukraine».

À lire aussiUkraine: à Vouhledar, les Évangiles selon le père Oleh, le récit de notre envoyé spécial

Les États-Unis ne soutiennent pas les attaques sur le territoire russe

Les États-Unis ne soutiennent pas les attaques militaires visant la Russie sur son territoire, a affirmé mardi le département d'État après une attaque de drones contre Moscou, attribuée au camp ukrainien par le Kremlin.

À lire aussiGuerre en Ukraine : pourquoi Kiev réclame des avions de combat F-16

«De façon générale, nous ne soutenons pas les attaques à l'intérieur de la Russie. Nous sommes concentrés sur la fourniture à l'Ukraine de l'équipement et de l'entraînement nécessaires pour reprendre son propre territoire souverain», a déclaré un porte-parole de la diplomatie américaine en marge d'une visite du secrétaire d'État Anthony Blinken en Suède.

Richi Sunak se rendra à Washington la semaine prochaine pour rencontrer Joe Biden

Le premier ministre britannique Rishi Sunak se rendra à Washington la semaine prochaine pour rencontrer le président Joe Biden et discuter du soutien à l'Ukraine à l'approche du sommet de l'Otan, a annoncé mardi Downing Street. La visite prévue les 7 et 8 juin vise à «relever le niveau de coopération et de coordination du Royaume-Uni et des États-Unis concernant les défis économiques qui vont définir l'avenir», a indiqué un porte-parole du dirigeant conservateur britannique.

Le président américain Joe Biden et le premier ministre britannique Rishi Sunak, à Bali, en Indonésie, le 16 novembre 2022. KEVIN LAMARQUE / REUTERS

Londres a été le premier allié de Kiev à livrer des chars lourds à l'armée ukrainienne, avant les États-Unis, et s'est prononcé pour la livraison d'avions de combat en amont du feu vert américain à la fourniture d'avions F-16.

À lire aussiGuerre en Ukraine : pourquoi Kiev réclame des avions de combat F-16

Accord entre le FMI et l'Ukraine pour le versement d'une nouvelle tranche d'aide

L'Ukraine a rempli les critères permettant un nouveau versement par le Fonds monétaire international (FMI) de 900 millions de dollars dans le cadre d'un plan d'aide à la reconstruction de 15,6 milliards, a annoncé ce mardi l'institution financière. «L'activité économique ukrainienne au premier trimestre a fortement rebondi» grâce au rétablissement de l'infrastructure énergétique et «tous les critères ont été remplis» par Kiev pour le décaissement d'une nouvelle tranche, selon un communiqué publié après une semaine de réunions entre les deux parties à Vienne, en Autriche.

Des représentants du FMI, le ministre ukrainien des Finances, Sergii Marchenko, et le gouverneur de la banque centrale, Andriy Pyshnyi, y ont signé un accord d'étape sur la politique de réformes exigée en contrepartie. Il revient désormais au conseil d'administration du FMI d'examiner le texte et d'autoriser le déblocage des fonds prévus dans le cadre du plan validé fin mars. Un premier versement de 2,7 milliards de dollars avait alors été effectué.

À lire aussiLa reconstruction de l’Ukraine a déjà commencé, assure le FMI

Cette aide du FMI, garantie par les États qui soutiennent l'Ukraine depuis l'invasion de son territoire par la Russie en février 2022, s'intègre dans un programme plus large de 115 milliards de dollars, impliquant d'autres organisations et des créanciers bilatéraux. Le pays a accusé l'an dernier une chute de plus de 30% de son PIB mais le FMI dit avoir «revu en hausse ses prévisions pour 2023, tablant désormais sur une croissance située dans une fourchette de 1 à 3% (contre -3% à +1% lors de l'approbation du mécanisme)», bien que les «perspectives restent très incertaines» en raison du conflit. Le «déficit budgétaire» reste notamment «très élevé», précise le Fonds.

L'Ukraine a promis en échange de ce soutien économique massif de procéder aux réformes nécessaires, notamment pour lutter contre la corruption, et «les autorités de l'État doivent être en mesure d'opérer des compromis politiques difficiles», a prévenu le FMI. L'objectif est de préparer la reconstruction, d'attirer de nouveau les investissements du secteur privé et de pouvoir rejoindre à terme l'Union européenne (UE), souligne le communiqué.

Volodymyr Zelensky s'est entretenu avec le président du Cap-Vert

Dans un tweet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré s'être entretenu avec le président du Cap-Vert José Maria Neves pour la première fois «dans l'histoire des relations diplomatiques» entre les deux pays. «Nous avons discuté du thème de la sécurité alimentaire mondiale», a-t-il notamment noté.

Le système de santé ukrainien visé par plus d'un millier d'attaques depuis le début du conflit, alerte l'OMS

Plus d'un millier d'attaques contre le système de santé ukrainien ont été recensées depuis le début de l'invasion russe, le nombre le plus important jamais enregistré lors d'une situation d'urgence humanitaire, a annoncé ce mardi l'OMS. «Les 1004 attaques vérifiées par l'OMS au cours des 15 derniers mois de guerre totale ont coûté la vie à au moins 101 personnes, personnels de santé et patients confondus, et en ont blessé beaucoup plus», a indiqué la branche Europe de l'Organisation mondiale de la santé dans un communiqué.

Elles touchent aussi bien les établissements de santé, les fournitures et les moyens de transport, y compris les ambulances. «Les attaques contre les services de santé constituent une violation du droit international humanitaire. Elles privent les gens des soins dont ils ont besoin et ont des conséquences étendues et à long terme», a dénoncé le représentant de l'OMS en Ukraine, Jarno Habicht, cité dans le communiqué.

À lire aussiEn Ukraine, l’hôpital de Tchouhouïv se prépare à un hiver sous les bombes russes: le récit de l’envoyée spéciale du Figaro

La semaine dernière, l'Assemblée mondiale de la santé à Genève avait déjà exigé que la Russie cesse «immédiatement» ses attaques contre le système de santé en Ukraine. Dans certaines régions, principalement dans l'est de l'Ukraine, les services de santé ne peuvent opérer que partiellement en raison des dommages.

Le conflit affecte également les coûts de santé qui ont augmenté au cours du dernier semestre. D'après l'OMS près d'un tiers de la population a du mal à payer certains services de santé.

Le QG du renseignement militaire ukrainien a été touché par une frappe russe «il y a deux ou trois jours», affirme Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ce mardi que l'attaque aux drones sans précédent ayant visé Moscou à l'aube était une réplique à une frappe russe ayant visé le QG du renseignement militaire ukrainien.

«Nous avons déjà évoqué la possibilité de frappes contre les centres de prise de décision. Le quartier général du renseignement militaire (ukrainien), qui a été attaqué il y a deux ou trois jours, en fait partie», a déclaré Vladimir Poutine à la télévision. «En réponse, le régime de Kiev a choisi une voie différente» en attaquant Moscou, a-t-il ajouté.

Le drone Lancet, un atout russe dans la guerre d'Ukraine

Le drone explosif russe Lancet-3 est devenu au fil du conflit un atout notable de l'armée russe, notamment contre certains canons fournis par l'Occident, tout en présentant l'avantage d'être rustique et peu coûteux. «Le petit drone russe Lancet s'impose comme une des armes de choix de Moscou pour faire face à l'afflux de matériel adverse, notamment en faisant de la contrebatterie dronisée. Solution typique des conflits qui durent», analyse le consultant français Stéphane Audrand sur Twitter.

À lire aussiFrappe ukrainienne ou «false flag» russe : qui peut se cacher derrière l'attaque de drones sur le Kremlin ?

Produite par le groupe Zala Aero, lié au consortium Kalashnikov, cette munition rôdeuse est composée d'un fuselage d'environ 1,60 mètre, équipé de quatre ailes et d'une hélice à l'arrière. Chargée d'explosifs, elle s'illustre depuis des mois par son efficacité et semble pour l'instant étanche aux régimes de sanctions mis en place contre Moscou. «Les images diffusées par la Russie montrent des impacts sur 23 radars ou centres de contrôle radar, ainsi que sur 31 systèmes de défense antiaérienne. C'est un chiffre non négligeable», souligne une source européenne de l'industrie de défense sous couvert d'anonymat.

Le Lancet met sous pression l'artillerie ukrainienne, notamment certains canons de 155mm fourni par les Occidentaux, les Russes utilisant ce drone «comme une forme de contrebatterie», explique l'analyste indien Girish Linganna dans la publication Frontier India. Quand un de ces canons tire côté ukrainien, le commandement russe le cible et «l'assigne automatiquement au Lancet-3 le plus proche», qui peut venir frapper le canon s'il n'a pas changé d'emplacement assez rapidement, explique-t-il.

Pour Vladimir Poutine, l'Ukraine cherche à «terrifier» la population russe

Vladimir Poutine a accusé ce mardi l'Ukraine de chercher à «terrifier» la population russe après une attaque de drones sans précédent sur Moscou, tout en vantant la défense antiaérienne de la capitale, qui a fonctionné de manière «satisfaisante». «Le régime de Kiev a choisi (...) de terrifier la Russie, d'intimider les citoyens russes», a déclaré le président russe dans des déclarations retransmises à la télévision publique russe.

Le président russe Vladimir Poutine participe à une réunion avec le chef de la République de Sakha (Yakoutie) Aysen Nikolayev à Moscou, Russie, le 29 mai 2023. SPUTNIK / REUTERS

Le président russe a également déclaré que cette attaque visait des «cibles civiles».

La Russie place le général en chef de l'Ukraine sur la liste des personnes recherchées

Le ministère russe de l'Intérieur a placé le général ukrainien Valeri Zaloujny sur une «liste de personnes recherchées», a déclaré ce mardi l'agence de presse gouvernementale RIA.

À lire aussiValeri Zaloujny, le «général de fer» ukrainien qui tient tête aux Russes

RIA a ensuite indiqué que le colonel général Oleksandr Syrskyi, commandant des forces terrestres de l'Ukraine, avait également été ajouté à la liste. L'article en vertu duquel il est recherché n'a pas été précisé, a indiqué RIA, citant la base de données des personnes recherchées du ministère.

Olaf Scholz «condamne les nouvelles attaques aériennes russes contre des cibles civiles»

Le chancelier allemand Olaf Scholz a «condamné» ce mardi lors d'un entretien téléphonique avec Volodymyr Zelensky les «nouvelles attaques aériennes russes contre des cibles civiles». Le dirigeant allemand a assuré au président ukrainien «que l'Allemagne poursuivrait son soutien à l'Ukraine, y compris dans le domaine militaire, en étroite coordination avec ses partenaires européens et internationaux», a précisé la chancellerie dans un communiqué.

À lire aussiAllemagne: la Bundeswehr essorée par la guerre en Ukraine

Il a «condamné les nouvelles attaques aériennes russes contre des cibles civiles ukrainiennes et réaffirmé sa solidarité indéfectible avec l'Ukraine face à l'agression de la Fédération de Russie». «Le président Zelensky a informé des conséquences des récentes attaques aériennes russes sur les villes ukrainiennes et les infrastructures critiques», selon la chancellerie allemande.

«Le chancelier et le président ukrainien ont convenu de poursuivre leurs échanges constructifs, notamment dans l'optique d'un soutien global à une solution de paix, et de rester en contact étroit», conclut le communiqué.

La Russie reproche aux Occidentaux leur soutien à l'Ukraine après l'attaque «irresponsable» sur Moscou

La Russie a reproché aux Occidentaux leur soutien à l'Ukraine, qui pousse selon elle Kiev à mener des attaques de plus en plus «irresponsables», après un assaut sans précédent aux drones sur Moscou ce mardi matin.

«Le soutien des Occidentaux au régime de Kiev pousse les dirigeants ukrainiens à commettre des actes criminels de plus en plus irresponsables», a fustigé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, accusant l'Ukraine de chercher à «semer la panique» en Russie.

À lire aussiPourquoi la Crimée n'a pas voté «librement» son rattachement à la Russie, contrairement à ce qu'affirme Marine Le Pen

Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également affirmé mardi que l'Occident «soutenait le génocide» en Ukraine en appuyant le plan de paix du président Volodymyr Zelensky, qui, selon lui, «détruirait tout ce qui est russe» dans l'est de l'Ukraine et en Crimée

La Russie pourrait prendre les «mesures les plus sévères» possibles, après l'attaque de drone sur Moscou

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré ce mardi qu'il se réservait le droit de prendre les «mesures les plus sévères» en réponse à une attaque de drone contre la capitale Moscou plus tôt dans la journée.

«Les assurances données par les responsables de l'OTAN selon lesquelles le régime de Kiev ne lancera pas de frappes en profondeur sur le territoire russe s'avèrent totalement hypocrites», a déclaré le ministère dans un communiqué. «La Russie se réserve le droit de prendre les mesures les plus sévères possibles en réponse aux attaques terroristes du régime de Kiev», a-t-il ajouté

L'opposition sud-africaine cherche à empêcher une visite de Vladimir Poutine

Le principal parti d'opposition en Afrique du Sud a affirmé ce mardi avoir saisi la justice pour s'assurer que Vladimir Poutine serait arrêté s'il posait pied dans le pays, où il est attendu en août pour un sommet. L'Alliance démocratique (DA) demande à la justice «une ordonnance» stipulant que si Vladimir Poutine arrive en Afrique du Sud pour participer au sommet des Brics (groupe de pays réunissant Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Russie), le gouvernement devra procéder à son arrestation, comme exigé par la Cour pénale internationale (CPI).

À lire aussiPoutine à Marioupol comme pour défier la CPI

La CPI, installée à La Haye, a émis en mars un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour le crime de guerre de «déportation» d'enfants ukrainiens dans le cadre de l'offensive de Moscou contre l'Ukraine. L'Afrique du Sud étant membre de la CPI, elle est théoriquement censée arrêter le président russe à son arrivée dans le pays. Mais Pretoria, qui entretient des relations diplomatiques étroites avec Moscou et insiste sur sa «neutralité» dans le conflit en Ukraine, n'a pas encore indiqué s'il le ferait.

Pas d'altération des relations États-Unis - Inde, malgré les désaccords sur l'Ukraine

Les désaccords sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie n'entraveront pas les relations des États-Unis avec l'Inde, a déclaré l'ambassadeur de Washington à New Delhi, Eric Garcetti, à la chaîne d'information CNN-News 18 ce mardi. Les commentaires de Eric Garcetti interviennent avant la visite d'État du premier ministre indien Narendra Modi aux États-Unis du 21 au 24 juin.

Eric Garcetti a également déclaré que l'Inde avait contribué à maintenir le plafonnement des prix du pétrole russe imposé par le Groupe des sept économies, l'Union européenne et l'Australie à la fin de l'année dernière, afin de priver Moscou de fonds pour mener sa guerre en Ukraine. New Delhi a refusé de condamner son vieil allié, la Russie, pour cette guerre et a augmenté ses échanges commerciaux avec Moscou à des niveaux record, en grande partie grâce aux importations de pétrole russe.

1,5 million de personnes ont reçu des passeports russes dans les régions annexées de l'Ukraine, annonce Moscou

Le premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a affirmé ce mardi que près de 1,5 million de personnes avaient désormais reçu des passeports russes dans les régions ukrainiennes nouvellement annexées de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson .

Il a appelé à ce que les habitants des régions occupées «ressentent les changements réels qui s'opèrent dans les villes et les villages», notamment en termes de reconstruction, de «possibilités d'éducation» et de travail.

À lire aussiUkraine : «À travers ces référendums fantoches, la Russie vient de signifier qu'elle ira jusqu'au bout»

La Russie a affirmé en septembre dernier avoir annexé ces quatre régions, mais ses forces ne contrôlent pleinement aucune d'entre elles, et les annexions n'ont pas été reconnues au niveau international. Moscou a également annexé la région ukrainienne de Crimée en 2014.

La Russie distribuait déjà depuis des années des passeports russes aux habitants des régions d'Ukraine contrôlées par des séparatistes prorusses dans l'Est, ainsi qu'en Crimée. Elle en a fait de même dans les territoires séparatistes en Géorgie ou en Moldavie.

L'artiste Berkovitch , maintenue en détention, se défend de toute «apologie du terrorisme»

Un tribunal russe a maintenu ce mardi en détention la metteuse en scène Evguénia Berkovitch, qui s'est défendue de toute «apologie du terrorisme», comme l'accusent les autorités, en pleine répression des critiques du conflit en Ukraine. Cette artiste a été arrêtée à Moscou début mai avec l'auteure Svetlana Petriïtchouk. Accusées d'«apologie du terrorisme» pour une pièce écrite par Svetlana Petriïtchouk et mise en scène par Evguénia Berkovitch en 2020, les deux femmes risquent sept ans de prison.

Selon des correspondants de l'AFP, le tribunal municipal de Moscou a confirmé mardi en appel le placement en détention provisoire de Evguénia Berkovitch jusqu'à début juillet. La pièce en question, «Finist est un vaillant faucon», primée en Russie et jouée entièrement par des femmes, racontait l'histoire de Russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser.

Lors de l'audience mardi, Evguénia Berkovitch a souligné que cette œuvre avait été soutenue par le ministère russe de la Culture. «Vous pensez que le ministère a donné des roubles pour faire la propagande du terrorisme?», a-t-elle lancé, s'exprimant par visioconférence depuis sa prison et citée par le site Mediazona. L'accusation est basée sur une expertise faisant un parallèle entre l'islam radical et «le féminisme radical» supposé de Evguénia Berkovitch, a indiqué à l'audience Ksenia Karpinskaïa, son avocate, également citée par Mediazona, tout en dénonçant une analyse «délirante».

La Russie dénonce une «réponse de Kiev», l'Ukraine dément

Pour le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, «il est tout à fait clair que nous parlons d'une réponse de la part du régime de Kiev à nos frappes très efficaces contre l'un de ses centres de commandement».

Selon Dmitri Peskov, le président russe Vladimir Poutine a été tenu «informé en direct par le ministère de la Défense, le maire de Moscou, le gouverneur de la région de Moscou et le ministère des Situations d'urgence». «Il n'y a aucune menace pour les habitants de Moscou et de (sa) région», a-t-il assuré.

Un spécialiste prépare une corde pour inspecter la façade endommagée d'un immeuble d'habitation à plusieurs étages après une attaque de drone signalée à Moscou, le 30 mai 2023. KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP

Kiev, qui affirme depuis des semaines être en train d'achever ses préparatifs en vue d'une offensive d'ampleur, n'a revendiqué aucune de ces attaques. Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne, a assuré mardi que l'Ukraine n'avait «pas de lien direct» avec l'attaque de drones sur Moscou.

Cet assaut contre Moscou intervient alors que les attaques se sont multipliées ces dernières semaines sur le sol russe, avec notamment une spectaculaire incursion la semaine dernière dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine.

D'après Moscou, les Occidentaux accentuent leurs livraisons en Ukraine

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré mardi 30 mars que les pays occidentaux intensifiaient leurs livraisons d'équipements et d'armes à l'Ukraine en prévision de ce qu'il a qualifié d'«offensive de grande envergure» de Kiev, ont rapporté les agences de presse russes.

À lire aussiPercée russe vers Kramatorsk, front figé, contre-offensive : les scénarios de l'après-Bakhmout

Sergueï Choïgou a également déclaré que la Russie surveillait les itinéraires de ces livraisons et les attaquerait si elles étaient détectées, selon les agences de presse.

«Pas de menace» pour les habitants de Moscou après l'attaque de drones, assure le Kremlin

Le président russe Vladimir Poutine a été tenu informé «en direct» de l'attaque de drones sans précèdent survenue mardi à l'aube à Moscou, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

«La journée de travail du président a commencé très tôt. Il était tenu informé en direct par le ministère de la Défense, le maire de Moscou, le gouverneur de la région de Moscou et le ministère des Situations d'urgence», a assuré à la presse M. Peskov.

Le Kremlin a assuré qu'il n'y avait «pas de menace» pour les habitants de Moscou, quelques heures après l'attaque. «Il n'y a pas de morts, et pour le moment il n'y a aucune menace pour les habitants de Moscou et de (sa) région», a déclaré à la presse Dmitri Peskov.

Le Danemark va tripler ses dépenses militaires d'ici 10 ans

Le Danemark a annoncé mardi qu'il allait tripler ses dépenses militaires lors des 10 prochaines années après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, avec des investissements à l'Est, dans l'Atlantique nord et dans l'Arctique.

«Le gouvernement souhaite renforcer considérablement la défense et la sécurité du Danemark en y consacrant environ 143 milliards de couronnes (19,2 milliards d'euros) au cours des 10 prochaines années», a déclaré le ministre de la Défense par intérim, Troels Lund Poulsen, dans un communiqué.

La Première ministre danoise Mette Frederiksen, dont le nom circule pour devenir la nouvelle secrétaire générale de l'Otan, avait déjà annoncé lundi une nouvelle allocation massive pour l'Ukraine, avec une enveloppe supplémentaire de 2,4 milliards d'euros en 2023 et 2024.

En 2024, les dépenses militaires (investissements en matériel, personnel, infrastructures...) s'élèveront à 6,9 milliards de couronnes, contre 6,7 milliards cette année, et devraient tripler pour atteindre 19,2 milliards (2,6 milliards d'euros) en 2033, selon le projet du gouvernement.

Washington et l'Union européenne dénoncent une commission d'enquête controversée en Pologne

Lundi, le président polonais a donné son feu vert à la création d'une commission d'enquête sur «l'influence russe en Pologne», entité qualifiée d'«anticonstitutionnelle» et «stalinienne» par l'opposition et nombre de juristes, à l'approche des élections législatives de l'automne.

Composée de neuf membres choisis par une chambre basse dominée par le camp nationaliste populiste au pouvoir, la commission pourra décider si les responsables politiques du pays ont succombé ou non à l'influence russe dans les années 2007-2022, et les condamner, sans contrôle effectif de la justice, alertent les observateurs.

La personne jugée coupable pourra être interdite d'occuper des postes publics liés à l'accès aux finances publiques et aux informations classifiées, et ce pendant 10 ans. Selon le pouvoir populiste polonais, une telle Commission est indispensable pour éliminer l'influence russe en Pologne, allié fidèle de l'Ukraine attaquée par Moscou.

Les États-Unis se sont dits «préoccupés» par cette commission d'enquête qui pourrait «interférer avec les élections libres» de l'automne. De son côté, le commissaire européen à la Justice Didier Reynders a dénoncé mardi une commission d'enquête capable de condamner des responsables politiques sans le contrôle d'un juge, menaçant à mi-mot Varsovie d'une procédure d'infraction.

En Ukraine, 29 drones sur 31 abattus, la plupart au-dessus de Kiev et sa région

L'Ukraine a dit mardi avoir abattu 29 drones explosifs sur un total de 31, essentiellement au-dessus de Kiev et de sa région, lors d'une nouvelle attaque aérienne russe sur la capitale, la troisième en 24 heures.

«De 23h30 à 04h30 (20h30 à 01h30 GMT, ndlr), les troupes d'occupation russes ont attaqué l'Ukraine» avec 31 drones de fabrication iranienne Shahed-136/131 dont 29 ont été abattus, «presque tous près de la capitale et dans le ciel de Kiev», a affirmé l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram.

Un secouriste à l'intérieur d'un immeuble d'habitation qui a été endommagé lors d'une attaque massive de drone russe, à Kiev, en Ukraine, le 30 mai 2023. STATE EMERGENCY SERVICE OF UKRAI / REUTERS

Attaque de drones sur Moscou : la Russie accuse Kiev d'«attaque terroriste»

La Russie a accusé mardi l'Ukraine d'avoir commis un acte «terroriste» après une rare attaque de drones contre Moscou et sa région, affirmant avoir neutralisé l'ensemble des huit appareils utilisés.

«Ce matin, le régime de Kiev a mené une attaque terroriste avec des drones contre des sites à Moscou», a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué. «Huit drones ont été impliqués dans l'attaque», a-t-il précisé, en assurant qu'ils avaient tous été neutralisés.

Vue d'un immeuble d'habitation endommagé à la suite d'une attaque de drone à Moscou, Russie, le 30 mai 2023. MAXIM SHEMETOV / REUTERS

L’Ukraine adopte des sanctions à l'encontre de l'Iran, partenaire de Moscou

Les députés ukrainiens ont adopté le lundi 29 mai un projet de sanctions à l'encontre de l'Iran, pays accusé de fournir des armes à Moscou pour son invasion, actant la rupture entre Kiev et la République islamique. «Cette résolution synchronise les sanctions ukrainiennes avec les actions de l'ensemble du monde civilisé sur la voie de l'isolement complet de l'Iran», a indiqué le Parlement ukrainien sur son site internet.

Ce paquet de sanctions comprend une interdiction du commerce militaire avec l'Iran, l'arrêt du transit via l'Ukraine de ces marchandises et la «suspension des obligations économiques et financières en faveur des résidents iraniens».

Plusieurs drones abattus à proximité de Moscou

Le gouverneur de la région de Moscou, Andreï Vorobiov, a affirmé que plusieurs drones avaient été abattus mardi à l'aube à proximité de la capitale. «Ce matin, les habitants de certains districts de la région de Moscou pouvaient entendre le bruit des explosions, c'était notre système de défense antiaérienne», a écrit Andreï Vorobiov.

«Plusieurs drones ont été abattus à l'approche de Moscou», a-t-il précisé, en appelant les habitants à «garder leur sang-froid» et assurant que «tous les services de secours font leur travail». Moscou et sa région, situées à plus de 1.000 km de l'Ukraine, n'ont été jusqu'à présent que très rarement visées par des attaques de drone depuis le début du conflit, même si ce type d'attaque s'est multiplié ailleurs en Russie.

Le ministre ukrainien de la Défense «optimiste» quant au succès de la contre-offensive

«Nous avons de sérieuses chances de faire une percée durant l'été»: dans une interview au quotidien français Ouest-France publiée lundi, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiy Reznikov, évoque la contre-offensive imminente de son armée contre les forces russes. «Nous voulons briser la volonté des Russes de gagner cette guerre», lance le ministre, affirmant que cette contre-offensive vise à revenir aux «frontières de 1991 internationalement reconnues» de l'Ukraine, incluant la Crimée.

Cette contre-attaque d'ampleur «va déclencher un nouveau mouvement de repli des Russes de notre territoire», anticipe le ministre ukrainien. «Car ils ont procédé à une nouvelle mobilisation, mais ce sont beaucoup de débutants, sans expérience, sans maîtrise des armes».

À lire aussiGuerre en Ukraine : «Une percée possible dès cet été», prévient le ministre de la Défense

Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiy Reznikov. SERGEI SUPINSKYSergei SUPINSKY / AFP

En Ukraine, un mort lors d'une nouvelle «attaque massive» sur Kiev

Au moins une personne a été tuée et plusieurs autres blessées dans la nuit de lundi à mardi lors d'une nouvelle «attaque massive» de drones russes sur Kiev, a annoncé le maire de la ville, Vitali Klitschko. Des débris ont chuté sur un immeuble de plusieurs étages dans le quartier de Holosiivsky, dans le sud de la capitale. «Une personne est morte, une vieille dame a été hospitalisée, deux victimes ont été soignées sur place», a indiqué le maire sur Telegram. «Attaque massive! Restez aux abris!» a imploré le maire.

Selon l'administration civile et militaire de la ville, 20 personnes ont été évacuées de l'immeuble touché. «Les deux étages supérieurs sont détruits, il y a peut-être des personnes sous les décombres», a-t-elle fait savoir également sur Telegram. Plus tôt dans la nuit, Vitali Klitschko avait annoncé qu'une femme de 27 ans avait été hospitalisée après une chute de débris sur le même quartier de Holosiivsky.

À lire aussiPoutine dit à Erdogan que sa réélection ouvre des «perspectives» pour renforcer leurs liens

Vue de voitures endommagées lors d'une attaque massive de drone russe, à Kiev, en Ukraine, le 30 mai 2023. VALENTYN OGIRENKO / REUTERS

Moscou attaquée par des drones, dégâts «mineurs» mais pas de victimes

La capitale russe a été visée mardi à l'aube par une rare attaque de drones qui ont provoqué des dégâts «mineurs» sur des bâtiments sans faire de victimes, a indiqué le maire de Moscou Sergueï Sobianine.

«Ce matin, à l'aube, une attaque de drone a causé des dégâts mineurs à plusieurs bâtiments. Tous les services d'urgence de la ville sont sur place (...) Personne n'a été sérieusement blessé jusqu'à présent», a écrit Sergueï Sobianine sur Telegram.

Bonjour à tous !

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à la guerre en Ukraine. Tout au long de la journée, nous allons décrypter, analyser, suivre de près les événements qui font trembler les frontières de l'Europe.

Les publications apparaîtront ici