Politique.
Le parti de l’ex-président socialiste Rafael Correa, exilé en Belgique et condamné pour corruption, a repris les principales villes du pays. Une débâcle pour la droite du président Guillermo Lasso, qui a également perdu le référendum avec lequel il comptait reprendre la main sur un pays confronté à une insécurité et une pauvreté croissantes.
Le président équatorien Guillermo Lasso a vécu le dimanche 5 février une des défaites les plus cinglantes de sa vie politique. Il a simultanément perdu les élections locales et un référendum à 8 questions avec lequel il espérait reprendre la main sur le pays – il portait notamment sur l’autorisation de l’extradition des narcotrafiquants et la réduction du nombre de parlementaires.
Lundi 6 février, Lasso a reconnu sa défaite dans une allocution à la radio et à la télévision. “Lorsque le peuple s’exprime, il est du devoir des gouvernants de l’analyser, de le comprendre et de l’accepter”, a-t-il déclaré, cité par Ecuadorenvivo.
Alors que la plupart des votes des élections locales et régionales ont été décomptés, le parti de l’ex-président Rafael Correa (2007-2017), exilé en Belgique et condamné pour corruption, mais encore omniprésent, a remporté la mairie de la capitale, Quito, mais aussi celle du cœur économique du pays, la province de Guayas, qui lui échappait depuis 30 ans.
Une véritable débâcle pour la droite, analyse Andrés Jaramillo pour la revue Plan V. Le journaliste explique, non sans i
Emilien Pérez
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