Violences.
Les étudiants iraniens se sont mobilisés en masse dans l’ensemble du pays samedi 1er octobre dans l’espoir de relancer les manifestations contre le pouvoir, cibles d’une violente répression qui a fait des dizaines de morts depuis plus de deux semaines. Le régime iranien et la presse aux ordres continuent de dénoncer un chaos orchestré depuis l’étranger.
À l’occasion du début de l’année universitaire, des étudiants iraniens ont organisé samedi 1er octobre des rassemblements contre le pouvoir dans plusieurs universités du pays, “donnant ainsi un nouvel élan aux manifestations anti-régime” qui secouent l’Iran depuis plus de deux semaines, écrit Financial Times.
Et ce, poursuit la correspondante à Téhéran du journal britannique, “malgré l’intensification de la répression”. Au moins 92 personnes ont été tuées depuis le début de cette vague de protestation en Iran, indique ce dimanche 2 octobre l’ONG Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège.
C’est la mort de la jeune Iranienne kurde Mahsa Amini, arrêtée le 13 septembre dernier à cause de son voile mal ajusté par une brigade de la police des mœurs, qui a mis le feu aux poudres. Dans ce contexte, le média iranien d’opposition Iran international a révélé l’identité des quatre membres de cette brigade - deux hommes et deux femmes - sur la base d’informations récupérées par un groupe de pirates informatiques.
Une colère également alimentée par “la flambée des prix, le chômage élevé et la corruption” , signes de “l’
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