Sauvetage.
Une ressortissante française a été secourue trois jours après avoir chuté dans un ravin dans la région de la Thrace orientale, grâce à des chasseurs qui passaient à proximité. Hospitalisée, elle souffre d’importantes blessures, et son pronostic vital est engagé.

C’est par un hasard total que deux chasseurs turcs ont découvert une randonneuse française de 61 ans, blessée et piégée dans un ravin sur une ancienne zone d’exploitation minière. À la recherche de sangliers aux alentours de Çorlu, en Thrace orientale, dans une zone industrielle et très peu touristique de l’ouest du pays, ils ont repéré la promeneuse, qui s’est signalée à eux.
“Nous cherchions une source d’eau où les animaux se rassembleraient pour boire, et nous nous sommes approchés d’un ravin”, a rapporté l’un d’eux au quotidien Hürriyet.
“J’ai entendu un bruit très faible, comme un petit chat. Je me suis approché, intrigué ; et là, j’ai vu une forme humaine qui agitait une bouteille en plastique.”
Alertés, les pompiers ont extrait la ressortissante française du ravin. Elle souffre de multiples fractures au dos et aux côtes.
Fransız gezgin kadının Çorlu'daki 3 günlük kâbusu domuz avına çıkanların dikkati sayesinde son buldu. Tekirdağ Çorlu’da domuz avına çıkan avcıların fark ettiği, maden sahasında yaklaşık 3 gündür mahsur kalan Fransız gezgin, itfaiye tarafından bitkin vaziyette sağ kurtarıldı.
— Hürriyet.com.tr (@Hurriyet) September 25, 2023
Placée en soins intensifs
Les circonstances de l’accident restent à déterminer. Retrouvée trois jours après sa chute, la sexagénaire a été placée en soins intensifs du fait d’une hémorragie pulmonaire, selon le quotidien Evrensel. Son pronostic vital est engagé.
Cette histoire rappelle celle de Mark Dickey. Début septembre, dans le sud du pays, il avait fallu neuf jours à des équipes de secours pour parvenir à extraire d’une cavité souterraine ce spéléologue américain expérimenté qui s’y était retrouvé piégé, rapporte le quotidien Milliyet.
Victime d’une hémorragie gastro-intestinale alors qu’il explorait les lieux, le spéléologue – dont la fiancée était remontée à la surface pour donner l’alerte – a dû attendre les secours à plus de 1 200 mètres sous terre. Son sauvetage a mobilisé une équipe de 150 personnes, dont les opérations ont été ralenties par la configuration des lieux, l’état de santé de l’homme et la profondeur à laquelle il se trouvait.
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